La Conquête De Plassans Résumé

nce en apprenant que la chambre n’est pas prête à les accueillir et qu’elle n’est pas meublée. Anecdote de la pomme, p. 34. Caractère inquisiteur de Mme Faujas et son adoration pour son fils se fait sentir, p. 35 ; elle se met à inspecter les lieux. Elle se fait la servante de son fils. Les enfants donnent des chaises aux nouveaux arrivants. Faujas veut être l’ami de Désirée. Traits de caractère de Faujas sont esquissés. Rose espionne les Faujas par le trou de la serrure et vient tout raconter aux Mouret. (Espionnage entre voisins mais aussi entre gens du cru et nouveaux arrivants = peinture réaliste de sociétés qui n’ont pas l’habitude du changement p. 43 « C’est extraordinaire », cf aussi les débats politiques). Dernière page : concentration sur les 3 personnages qui vont devenir les plus importants, concentration par strates : Faujas (2e étage) < Marthe et Mouret et leurs enfants (1er étage). Faujas, un homme pensif, attentif aux bruits qui l’entourent. Fin : contraste entre l’« innocence de fille au berceau » et l’« air de défi ironique » de Faujas qui semble vouloir étouffer Plassans contre « sa poitrine robuste ». On ne comprend pas vraiment ce qu’il dit p. 44. il serait un être d’exception, un Hercule moderne ?

Chap. III : Passe-temps de Mouret : épier son nouveau locataire. Individu curieux, aux manières étranges. C’est un amusement pour lui, qui le tire de la monotonie quotidienne. Ironie de Zola : « le premier prêtre qui tombait dans son existence l’intéressait à un point extraordinaire. » (même mot que p. 43 !). Mouret se vexe vite : les Faujas ne sont pas assez actifs pour qu’il y ait matière à focaliser son attention sur eux. Il est plus irritable, donc. Rose espionne et est chargée de faire des rapports à Mouret. Les locataires ont payé pour le mois dès leur arrivée. Après huit jours, Mouret rôde toujours dans la maison, il a aussi repris ses occupations habituelles. La vie reprend son cours normal. Accoutumance. Mouret se cesse de demander aux autres s’ils ont des nouvelles des locataires ; énervement. Plus insolite encore, il semble que personne ne parle de Faujas en ville. Le locataire se fait le plus discret possible, il rase les murs. Rose et Mouret se fâchent, il la traite de bête. Enfin, Faujas s’adresse à Mouret : il s’agit d’une infiltration d’eau au plafond de sa chambre. Mouret reste coît. « Mouret monta derrière lui, suffoqué, tandis que Rose, sur le seuil de la cuisine, les suivait des yeux de marche en marche, stupide d’étonnement. »

Chap. IV : Faujas conduit Mouret dans sa chambre, où ce dernier a l’impression d’être dans un autre monde que dans sa propre maison. Blancheur sur laquelle tranche le grand Christ noir = confort spartiate et goût de la retraite et de l’isolement. Aucun bruit « gonds de velours ». rideaux de coton. Faujas émet des hypothèses sur les causes de l’infiltration, Mouret n’y entend rien et promet que des ouvriers se chargeront d’arranger la chose. Faujas dit que Mouret ne le dérange pas, Mouret se sent mal à l’aise ; p. 59 Faujas sourit : surprenant. Faujas le complimente sur son jardin, Mouret lui répond qu’il est « bien ordinaire ». Description du jardin, traitement pour l’instant anecdotique de l’impasse des Chevillottes (tout est en germe ici : on s’en souviendra lorsque Faujas recevra sa « cour » dans le jardin des Mouret). Faujas étudie les plates-bandes du voisin. Mouret lui livre tous les détails de la propriété de M. Rastoil, qui donne elle-même des renseignements sur son mode de vie et son comportement. Mouret est aussi « bête » que Rose : elle avait tout dit à Mme Faujas sur le foyer des Mouret, Mouret dit tout à Faujas ; celui-ci met en place la même stratégie que sa mère : celle du silence obligeant le bavard à se livrer. Description de la famille Rastoil « sur un geste vague de Faujas » et de la société réunie ce mardi-là chez les Rastoil. Puis Faujas regarde le jardin de la sous-préfecture et Mouret lui livre ttes les informations relatives à celui-ci et à M. Péqueur des Saulaies, le sous-préfet. Description de la société qui va chez le sous-préfet. Puis Mouret comprend qu’il en a dit trop et se rétracte. Rose l’appelle en bas pour venir manger.

Chap. V : visite de « la vieille Mme Rougon », la mère de Marthe. Un peu de brouille entre elle et son gendre. Félicité invite Mouret et sa fille à participer, le jeudi, à son salon. Puis elle demande à embrasser Désirée et court le rejoindre dans le jardin et lève la tête comme par hasard, demande des nouvelles du mystérieux nouveau locataire, feint le détachement. Puis l’oncle Macquart arrive : Félicité est très gênée, Mouret l’invite à « boire un coup », il a apporté 2 lapins à son neveu. Donne des nouvelles des Tulettes. Demande aussi qu’on vienne lui rendre visite dans sa propriété, il s’ennuie. Faujas passe, comme une ombre. Félicité demande à sa fille de l’inviter à son salon du jeudi. Clairvoyance de Mouret : il défend à Marthe de se mêler des affaires de sa mère, « elle est toujours dans un tas d’histoires où personne ne voit goutte ». Faujas commence à ennuyer Mouret, il est trop cachottier. Aperçoit Faujas et Bourrette devant la porte de Rastoil, Faujas ne veut pas y entrer, chose « extraordinaire », Bourrette est déçu. Le lendemain, Bourrette passe 1h chez Faujas, Mouret se débrouille pour rencontrer Bourrette dans l’escalier, il l’accompagne jusqu’à Saint-Saturnin. Pour Bourrette, Faujas « est un saint, mais ce n’est pas un garçon habile […] il est de jugement un peu étroit ». Faujas est ami avec Compan, il a accepté l’invitation de Bourrette. Mouret, apprenant cela prie Marthe d’aller chez sa mère le lendemain, pour en apprendre plus sur Faujas.

Chap. VI : Bourrette vient chez les Mouret chercher Faujas, qui est mal habillé, qui fait sensation car il n’est pas couvert alors qu’il fait très froid dehors. « premières gelées ». Félicité est « charmée » de recevoir Faujas. L’assistance est quant à elle peu accueillante. Conversation mondaine. Alliance entre Félicité et Faujas, présentation de Faujas à M. Rougon. Faujas est décidément exclu de la compagnie et s’installe dans un fauteuil ; première rencontre avec M. de Condamin avec le fils du docteur, Guillaume, qui médit sur les Rougons : leur ascension exceptionnelle, p. 89. Faujas est remarqué par les deux hommes, il est donc pris à parti à son tour, « [M. de Condamin] n’était pas homme à garder rancune à un curieux, au contraire. » l’abbé Bourrette avertit ensuite à Faujas qu’il s’est compromis en discutant si longuement avec les 2 hommes, p. 97. Plans successifs sur des discussions entre personnes de la compagnie : prêtre vient de Besançon, qu’a-t-il donc fait, moues de dédain de ces personnes…il est traité en paria. « geste aussitôt réprimé » de Faujas lorsqu’il voit Fenil ; Félicité manœuvre habilement pour se rapprocher de Faujas, « qu’avez-vous donc fait à l’abbé Fenil ? ». Elle a été en contact avec qq qui lui a recommandé Faujas. Au fur et à mesure, le salon se vide : Félicité demande à Faujas de raccompagner Mme Mouret, p. 102.

Chap. VII : Mouret presse sa femme de question une fois qu’elle est rentrée. Selon elle, tout s’est passé comme d’habitude, selon lui elle est « indolente ». Le lendemain, lorsqu’il rentre pour le dîner, Mouret parle du « beau succès de l’abbé Faujas », après avoir entendu les discussions de la ville. Il questionne sa femme sur la discussion que Faujas et elle ont eu en rentrant. « Il m’a dit des choses sans importance ». Marthe ne comprend pas pourquoi son mari cherche tant à s’immiscer dans la vie de Faujas : commérages de village, face à une femme qui est totalement désintéressée de cela. Mouret se choisit un camps : défenseur de Faujas (suite logique dans la tradition du commérage). Cf. phrase 20. Marthe est « heureuse des bonnes dispositions de son mari à l’égard de leurs locataires. » Mme Faujas commence à parler avec la famille Mouret, accepte 2 poires. Rapprochement des 2 familles, Mme Faujas accepte de jouer au piquet avec Mouret. Les Faujas changent de statut : de parasites, d’intrus, ils deviennent des invités. Faujas et Marthe parlent ensemble, Faujas perd sa froideur triste. Faujas pénètre discrètement l’histoire et l’existence actuelle de la famille, p. 112. Les soirées sont des moments d’étude profonde de la famille pour Faujas, c’est donc un moment important pour lui. Les discussions avec Marthe lui permettent d’analyser son caractère. Elle dit tjs la même chose sur son mari, p. 115. Marthe n’est pas dévote, mention de sa vie à Marseille, elle a tjs eu peur de se confier à Dieu. Sermon sur le suicide p. 117, sermon sur un foyer pour les jeunes filles, Faujas en arrive petit à petit à faire de Marthe une de ses dévotes. Un soir, Mouret : heureux parce qu’il a gagné ttes les parties de piquet ; Marthe : heureuse parce qu’elle a été touchée par les paroles de Faujas et qu’elle s’est lancée dans le projet de l’œuvre de la Vierge. Elle se met au travail dès le lendemain et elle s’adonne toute entière à son travail. Mouret se moque d’elle.

Chap. VIII : Marthe va demander de l’aide à sa mère. Elle lui indique qui il faut aller voir, amis ne veut pas s’engager personnellement tout en lui assurant qu’elle est à sa disposition pour d’autres conseils. Elle montre par-là qu’elle a bien compris comment marche l’esprit mondain de Plassans. Marthe va voir l’architecte de Saint-Saturnin. Il propose de réhabiliter un local plutôt que d’en construire un.