Dossier sur sainte foy de conque

acques de Compostelle est un pèlerinage catholique, dont le but est le tombeau légendaire de l'apôtre saint Jacques, Jacques le Majeur, situé dans la crypte de la cathédrale de Saint-Jacques-de-Compostelle en Galice. Le pèlerinage de Compostelle compte parmi les trois plus importants pèlerinages de la Chrétienté après Jérusalem et Rome, c'est un devoir pour tout chrétien de faire pèlerinage dans uns des trois lieus cités. Les chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle ont été déclarés en 1987 premier itinéraire culturel du Conseil de l'Europe. Le pèlerinage n'est pas seulement une route de foi, elle est aussi un chemin de culture, c'est pour cela que biens des touristes l'empreintes Cette démarche est universelle: on la rencontre tout au long de l'histoire humaine, dans toutes les religions, sur tous les continents. Mais Un pèlerinage est avant tout un voyage effectué par un croyant vers un lieu de dévotion, vers un endroit tenu pour sacré selon sa religion. le mot pèlerinage vient du latin peregrinatio et signifie voyage à l'étranger ou séjour à l'étranger. Selon les origines étymologiques, le pèlerin est l'expatrié ou l'exilé. Il est partout un étranger inconnu des hommes et privé du secours d'une collectivité.

Le déplacement des hommes et des femmes, généralement à pied, vers les lieux où ils entrent en contact avec le sacré est une pratique qui apparaît dans de très nombreuses cultures jusqu'à nos jours. Le pèlerinage est un phénomène quasi universel de l'anthropologie religieuse.

Devenant un étranger, quittant son monde familier, perdant son statut social et ses références hiérarchiques, le pèlerin prend conscience de lui-même, de ses limites et apprend parfois à les dépasser.

L’abbatiale Sainte-Foy de Conques est une église abbatiale située dans la commune de Conques, au centre de la ville. Elle est considérée comme un chef d’œuvre de l’art roman du sud de la France. Dans la première moitié du VIII° siècle Dadon se fit ermite, c’est dans une vallée aveyronnaise dont la forme rappelle celle d’un coquillage, une conque, qu’ils construisirent leur première église. Pris sous la protection des rois carolingiens, le monastère se dota d’un trésor. Mais il lui manquait une pièce essentielle pour être considérée comme une grande étape sur le chemin de Saint-Jacques de Compostelle. Les moines jetèrent leur dévolu sur une Sainte populaire, Sainte Foy, dont les reliques étaient conservées à Agen. Les reliques furent dérobés à Agen en 866 et Conques devint alors un lieu de pèlerinage important sur la route de Saint Jacques. L’abbaye connaît son apogée au XI° siècle et une nouvelle église fut construite dès 1041 par l’abbé Odolric et terminée au cours du XII° siècle. En état d’abandon au lendemain de la révolution, c’est l’intervention de Prosper Mérimée, premier inspecteur des Monuments historiques qui permet d’entreprendre la restauration de l’abbaye à partie de 1837. Classé monument historique en 1840 puis au Patrimoine mondial en 1998 au titre des chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle. le site de Conques est désormais inscrit au Patrimoine mondial de l'Unesco.

La pièce maîtresse du trésor est le reliquaire de Sainte Foy. Ce reliquaire en bois, couvert d'or et de pierre précieuses, représente la sainte sur un trône. Les traits de la statue semblent un peu masculins. Ils proviennent en fait de la récupération d'un masque antique du quatrième siècle. Les pieds paraissent extrêmement longs. On est loin de la représentation réaliste d'un fillette de 12 ans. L'histoire de Foy, fille d'un riche patricien romain est connue par beaucoup de gens. Foy naquît vers l'an 290 de notre ère sous le règne de l'empereur Dioclétien. Enseignée en cachette par sa nourrice, elle épouse très tôt la foi chrétienne et sera confrontée à la colère de ses parents et surtout à la cruauté du proconsul de Guyenne Dacien. Ce dernier, exaspéré par le refus obstiné de la jeune fille à tout reniement, ordonne d'atroces tortures par le feu puis sa décapitation alors qu'elle n'a que 13 ans…Dès lors de très nombreux miracles en son nom se succèdent, On lui attribue notamment le fait d'avoir délivré des prisonniers, et Foy sera béatifiée puis vénérée par beaucoup…

Le tympan sculpté au dessus de l’entrée représente le Jugement dernier, d’après l’Evangile selon Saint Mathieu. Il comporte 124 personnages. Il est large de 6,73 m, haut de 3,63 m. Au portail occidental de l'abbatiale de Conques, une profonde voussure en plein cintre abrite le tympan du Jugement dernier, l'une des œuvres majeures de la sculpture romane de la première moitié du XIIe siècle, par ses qualités artistiques et son originalité, par ses dimensions aussi. Il a vraisemblablement été réalisé sous l'abbatiat de Boniface, à la tête du monastère de 1107 à 1125, par un sculpteur qui avait sans doute déjà travaillé à la cathédrale de Saint-Jacques de Compostelle. On retrouve enfaite trois grande partie, la ligne du bas représente la vie: le passé avec la représentation des 7 pêchés capitaux à droite et la vie sainte des moines à gauche.

Au centre le présent avec le jugement dernier, toute personne est jugé par le Christ en personne. A sa droite le paradis avec tous les Saints comme la vierge Marie et Saint Pirre tenant la clef du paradis ainsi que sainte Foy et à sa gauche l'enfer avec Satan et tous les damnés.

En haut, les cieux sont représentés, on remarque l'ange qui sonne la fin du jugement dernier.

Le tympan est représenté