La place de l'homme dans un monde capitaliste selon Marx
Étude de cas : La place de l'homme dans un monde capitaliste selon Marx. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar nicantin • 22 Avril 2016 • Étude de cas • 291 Mots (2 Pages) • 1 139 Vues
La place de l’homme dans un monde capitaliste selon Marx
La place de l’être humain dans un monde capitaliste n’est pas du tout enviable selon Marx puisque la définition même du travail est changée. Marx défini le travail comme une activité libre et consciente qui permet de satisfaire ses besoins fondamentaux (se nourrir, se loger, se vêtir, etc.). Cette définition ne s’applique pas à un système capitaliste. Puisque, selon Marx, le travail est au fondement même de l’essence humaine, on peut donc dire que la définition même de l’être humain n’est plus correcte. Ça implique donc que l’humain et rendu étranger à lui-même et, puisqu’il est un animal social, l’homme est rendu étranger à l’autre comme chacun d’eux est rendu étranger à l’essence humaine.
Avec le système capitaliste, il y a également une coupure entre le travail manuel (prolétaires) et le travail intellectuel (bourgeois). La plus-value est également une source d’inégalités entre les classes sociales puisqu’elle est essentiellement le résultat du surtravail de l’ouvrier (lorsque l’ouvrier produit une richesse supérieur à ses frais de subsistance –son salaire-). Cette séparation sociale crée aussi des problèmes au niveau politique puisque la classe sociale qui domine sur le plan économique s’empare du pouvoir politique et forme l’état (état bourgeois). Ceux-ci aux pouvoir défendent évidemment leurs propres intérêts et non ceux de la population.
Il y a finalement l’aliénation religieuse puisque la religion exerce un pouvoir répressif sur les travailleurs dans la mesure où l’idéologie judéo-chrétienne demande aux croyants de se résigner, de se soumettre et d’accepter les conditions misérables d’existence (« Ainsi les derniers seront les premiers, et les premiers seront les derniers »). En enseignant ça, la religion paralyse toute idée de révolution et de révolte.
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