La pluralité des cultures constitue-elle un obstacle à l’unité du genre humain?
Dissertation : La pluralité des cultures constitue-elle un obstacle à l’unité du genre humain?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar math08 • 21 Mai 2023 • Dissertation • 1 732 Mots (7 Pages) • 415 Vues
Mathieu
Vialle
T3
Dissertation:
La pluralité des cultures constitue-elle un obstacle à l’unité du genre humain?
Chaque culture se définit comme un ensemble de pratiques et de représentations propres à une société historiquement et géographiquement définie. Les cultures sont plurielles en ce sens que le mode de vie, les valeurs, les normes juridiques qui les caractérisent les différencient des autres. Ainsi, faire obstacle signifie empêcher, rendre une chose impossible, s’interposer entre deux choses. Puis si il y a un genre humain, c’est qu’il y a une nature humaine. Or cette notion de nature semble poser problème lorsqu’on l’applique à l’homme. En général, la nature ou l’essence d’une chose, c’est sa définition, c’est-à-dire l’ensemble des caractères qui la constituent et ne peuvent disparaître sans qu’elle perdre son identité: la «nature» semble donc impliquer une certaine stabilité ou rigidité de certains aspects. Dès lors, comment penser une nature sans nier ce qui semble le définir essentiellement, à savoir sa liberté, c’est-à-dire précisément sa capacité de changer, de pouvoir être autre? D’une part l’idée d’une «nature humaine» semble impliquer un ensemble de caractères communs qui nie les différences réelles entre les individus et leur liberté; d’autre part, renoncer à l’idée d’une nature commune risquerait de donner à chacun le droit de discuter l’humanité d’autrui. Ainsi, pourquoi parlons d’unité du genre humain ainsi que de diversité culturelle? Pourquoi cette différence culturelles n’est pas accepté au sein de la société?
Cette dernière ne pourait-elle pas amené à une hiérarchie entre les différent peuple? Doit-on admette que la pluralité des cultures amène à penser que chaque individu est libre de soi? Est-il légitime d’établir une hiérarchie entre les différentes cultures et donc les différents groupes humains? Accepté tout type de culture signifie être tolérant. Cependant est-ce que être tolérant signifie tout accepter en renonçant à juger? Pour cela nous commencerons par nous demander quelle est l’explication spécifique entre l’homme et l’animal? Puis nous nous demanderons pour quelles raisons la diversité culturelle n’est-elle pas accepter? Enfin nous finirons par nous questionner comment accepter cette diversité des cultures?
Nous savons ce qui distingue l’homme, c’est sa capacité à apprendre tout au cours de sa vie, lui ne sait rien au départ. Néanmoins c’est précisément cette lacune immédiate qui lui permet de pouvoir apprendre des choses diverses. L’homme n’aurait ainsi pas de nature figée, mais ce serait qu’un ensemble de potentialités, qu’il a à charge de développer. En effet, la nature de l’homme, c’est de pouvoir acquérir ou de de développer de nouvelles facultés, de nouvelles aptitudes, c’est-à-dire de pouvoir se cultiver. Par exemple dans les Enfants Sauvages de Victor de l’Aveyron, abandonnés dés leur naissance et vécurent seuls parmi les animaux, illustre l’idée, dans la mesure ou aucun d’eux ne parvient à développer un langage, ni une réflexion structurée. Car ces facultés, ne sont donc pas innées et doivent être développées par un processus culturel qui implique la présence d’autrui. De même, Sarte dans l’Existentialisme est-il un humanisme définissait ainsi l’essence de l’homme, il est le seul être chez qui «l’existence précède l’essence». L’homme existe d’abord, puis se choisis ensuite. Or cette liberté culturelle lui impose le devoir de se cultiver, par sa raison. Tandis que l’animal lui, si il transforme la nature il le fait de manière déterminée, c’est-à-dire instinctive. Les transformations animales de la natures sont innées et immédiates.
Il faut savoir faire la différence entre la culture et les cultures. Étant donné que l’ homme n’a pas de nature inné et qu’il faut qu’il développe ses compétence pour se cultiver. Ainsi, les hommes acquiert une culture car ils ont eu la volonté de le faire, de se cultiver, contrairement aux animaux ce n’est pas immédiat. Donc la culture au singulier, désigne que les homme qui décide de se cultiver, c’est un synonyme de civilisation. En effet, l’homme civilisé opposé au «sauvage» celui dont les mœurs sont éduquer, n’a plus rien en communs avec l’animalité mais représente un modèle de perfectionnement. Cependant, nous ne possédons pas la même culture. En effet, en fonction des individu, la culture n’est pas la même, car on apprend pas les même choses. Puis les cultures au pluriels signifie les cultures propres à des régions spécifiques et à leurs histoires. En effet, les cultures désignent les représentations et attitudes propres à un peuple et qui les distinguent des autres, par exemple la culture Égyptienne, Occidentale, etc..
Étant donné que les cultures sont différentes est-ce que cela poserait pas un problème au sein de notre société?Est-ce que cela n’engendrerait des rejets de certains cultures. Ces rejets n’amènerait-il pas à des conséquences?
La difficulté est que la recherche d’un socle commun à tous les hommes, donc de similitudes, risque de dresser un obstacle devant la réalité du fait des différences individuelles. Or au niveau historique, le fait que nous avons eu du mal à reconnaître autrui comme un «alter ego» qui signifie «autre que moi-même» comme un individu avec qui nous partageons une humanité commune, mais qui ne nous ressemble pas forcément. Ainsi nous pouvons nous demander, si nous avons pas tendance à définir l’humanité de manière subjective et partiale, à partir de notre propre groupe, écartant ainsi hors de l’humanité tout ceux qui sont différents de nous. Par exemple, les Grecs désignait de manière péjorative de «barbare» tout ceux qui ne parlaient pas leur langue.
Le problème est que tout les individus se manifestent par des différences physiques, mais aussi culturelles. Or la première forme de rejet de l’autre a précisément consisté dans une confusion entre différences accidentelles et différences essentielles. Au point que nous sommes venus à considéré comme des «sous hommes» «animaux» et des «sauvage» ceux qui nous ressemblaient ni physiquement et ni culturellement. En effet, les hommes ont tendance à exclure ce qui se manifestent par leurs différences physiques, par exemple, les populations noirs n’était pas considérées comme des être humains durant l’esclavage. Mais, l’humanité à également exclu les individus qui se manifestent par des différences culturelles. Par exemple selon l’idéologie nazie il y avait une hiérarchie des races, dans laquelle les juifs n’étaient pas considérées comme des humains mais faisant parti des «sous-hommes» avec les tziganes etc. De ce fait, Les juifs ont ainsi été victimes d’horreur et d’abominations durant la Shoah.
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