La vitesse
TD : La vitesse. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar martinez • 1 Mars 2022 • TD • 1 755 Mots (8 Pages) • 351 Vues
I/ Synthèse de document
La vitesse est indissociable au progrès, facilitant ainsi la vie des individus, les innovations techniques ont permis de consacrer notre temps à d’autres tâches que les tâches pénibles du quotidien. L’innovation du chemin de fer et la révolution industrielle du 19eme siècle ont permis la conquête de rêve jusqu’à lors inimaginable. Le domaine de la communication digitale, qui aujourd’hui joue un rôle primordial pour faire passer un message, à vue sa vitesse de transmission devenir instantanées. Notamment grâce aux réseaux sociaux que sont Twitter, Facebook, Instagram. La vitesse possède une omniprésence dans le domaine du sport, l’athlète cherche le niveau de performance maximale en allant le plus vite afin de battre des records. Différents documents permettent d’évoquer le thème lié à la conscience de l’homme en rapport avec la vitesse. Commençons par l’article de Colas Duflo, « Génération vitesse », paru dans le « Nouvel Observateur », l’auteur décrivant les pensées d’un coureur pousser par sa conscience à courir. L’extrait de « La lenteur » de Milan Kundera publié en 1993, décrit un automobiliste accompagné de sa femme, observant les voitures, ils essayent de comprendre les agissements des automobilistes. De plus, le Sketch de Raymond DEVOS, paru dans « Matières à rire », parle d’une ville ou les gens courent après l’argent. Enfin, un photogramme du fil « Il était un père » de Yasujiro Ozu, décrivant un père et son fils sous un arbre observant la nature.
La vitesse est-elle le seul aspect rechercher par l’Homme ?
Dans un premier temps nous verrons que l’agitation à un impact sur notre rythme de vie quotidien, poussant l’Homme à chercher la vitesse pour s’y sentir dans sa bulle. Et dans un second temps, que la vitesse n’est pas l’aspect primordial voulu par l’Homme, la tranquillité et le repos sont tout aussi important.
Nous aborderons tout d’abord, dans cette première partie, l’aspect primordial de la vitesse dans la vie des individus parfois contrôler par notre conscience.
La vitesse est pour l’homme un moyen de tuer l’ennuie. La plus grosse peur de l’individu en règle générale est d’être confronté à la solitude, penser à nos problèmes. L’extrait d’article « Génération vitesse » de Colas Duflo, met en avant que chacun cherche un moyen pour tuer l’ennuie et le temps. Une volonté de fuir l’ennuie est présente dans chaque individu, l’agitation autour de nous nous plait, nous faisant sentir accompagné, nous procure un sentient spécial. C’est notamment l’idée que dégage aussi l’extrait de Milan Kundera, « La lenteur », le rapport à la vitesse pour l’Homme est une échappatoire, permettant d’oublier les problèmes de la vie, nous enfermer dans notre bulle. Ce sentiment pour l’automobiliste qui souhaite doubler la voiture, est contrôler par sa conscience qui lui dit de repousser les limites de la vitesse en enfreignant parfois les règles de la circulation, procure un sentiment d’extase.
Les individus n’ont plus le temps d’attendre cherchant à maximiser et optimiser son temps. Un train de vie rythmé par le stress, l’énervement, la peur. Le sketch de Raymond Devos décrit bien la situation, l’individu en règle générale est obnubilé par l’argent. Comme le représente si bien le dicton, « le temps c’est de l’argent », c’est pourquoi tous les habitants décris comme des fous, courent. L’un cours à sa gloire, l’autre à sa richesse, sans arrêt, ils courent. Le but étant d’être le plus rapide pour ainsi être le plus riche. L’article de Colas Duflo, « Génération vitesse » met l’accent sur le fait que l’individu court, la conscience de l’Homme agit sur ce fait. Cet fois si pas pour gagner de l’argent, mais pour perdre du poids et surtout pour se dépenser, comme on pourrait dépenser son argent.
La vitesse à créer une forme d’impatience chez l’individu. Dans le sketch de Raymond Devos « Où courent-ils ? », nous voyons une société en action constante, ne pouvant se retenir de courir, la société refuse de perdre du temps pour des futilités. Une idée confirmer dans l’extrait « La Lenteur », l’automobiliste qui se trouve derrière notre narrateur, maudissant celui qui ne roule pas vite et fait donc perdre du temps et de la vitesse, au lieu de cela il pourrait être en train d’échanger avec sa femme côté passager, mais non, l’impatience et la solidarité de sa femme, qui, elle aussi maudit notre narrateur dû a sa vitesse, ont créer une impatience chez nos individus.
Maintenant que nous avons étudier la vitesse qui rythme notre vie, nous allons voir, que le repos est également un sentiment rechercher dans la société.
Le repos, essentielle pour notre organisme, il est une partie apparente d’un sentiment rechercher par les individus. L’extrait d’article « Génération vitesse » paru dans le « Nouvel Observateur » en Mars-Avril 2001, nous prouve bien que l’individu, cherche le repos. Une répétition du mot deux fois à la suite dans un paragraphe nous prouve que notre conscience, à besoin par moment de repos. Il faut laisser le temps au temps, comme pour une blessure de tout type, musculaire, physique ou mental, il n’y a rien d’autre que le temps qui puisse arranger cela. Le bonheur est décris comme le fait d’absence de trouble dans la société, comme les nuisances sonores ou bien un voisin un peu trop présent. Dans le photogramme du film d’Yasujiro Ozu, « Il était un père », nous pouvons voir le jeune homme accompagner de son père, assis sur une falaise, loin de la société et près du silence. L’extrait de Milan Kundera, « La Lenteur », nous montre que ce qui est rechercher par notre narrateur, c’est bien la lenteur, comme l’indique le titre de l’œuvre. De plus un proverbe Tchèque utilisé dans le récit, nous fait comprendre que celui qui ne fait rien, n’est pas indissociablement malheureux, bien au contraire, il est heureux, il est toujours bon de se retrouver seul pour réfléchir.
La nature qui s’apparente à une forme de tranquillité, est au cœur de nos documents. Une fois de plus, l’article « Génération vitesse », exprime une forme de distraction grâce à la nature. Du fait de son effet de tranquillité et des nombreux cadres exceptionnelles que nous offre dame nature, la nature est une forme de distraction pour l’homme en la contemplant. Cette idée est notamment viable pour le photogramme du film « Il était un père », le père accompagné de son fils, observant l’étendu qui s’offre à leurs yeux, un sentiment de repos et de tranquillité prend possession des hommes.
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