Le Developpement Et La Démographie

|mondiale |

|Asie |4030000000 |60,5 |

|Afrique |965000000 |14 |

|Europe |731000000 |11,3 |

|Amérique Latine |572000000 |8,6 |

|et Caraïbes | | |

|Amérique du |339000000 |5,1 |

|Nord | | |

|Océanie |34000000 |0,5 |

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Source : Perspectives de la population mondiale - Organisation des Nations unies - Département des affaires économiques et sociales.

*Evolution de la population mondiale :

La population mondiale a franchi le seuil de 7 milliards cette année (2011) et devrait atteindre 8 milliards vers 2025.

Elle n’en comptait qu’un milliard en 1800 et a donc été multipliée par sept au cours des deux derniers siècles. Elle devrait continuer à croître et pourrait atteindre autour de 10 milliards à la fin du XXIe siècle d’après les projections moyennes des Nations unies.

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On observe que la population a connu une faible croissance durant des milliers d'années, alors que la fin de l'époque moderne marque le début d'une augmentation exponentielle de la population, faisant passer le nombre de personnes vivant sur Terre d'environ 650 millions en 1750 à plus de 1,2 milliard un siècle plus tard et à plus de 2,5 milliards en 1950.

Le cap de 6 milliards a été atteint en octobre 1999. À cette occasion, les Nations unies ont symboliquement désigné un nouveau-né bosniaque le « « bébé 6 milliards » ». Celui des 7 milliards a eu lieu officiellement le 31 octobre 2011.

* Bien que la population mondiale continue de croître, cet accroissement se ralentit en raison d'une baisse de la fécondité, le taux de fécondité étant passé de 5 enfants par femme dans les années 1950 à[3] 2,5 en 2010.

*La croissance démographique décélère pourtant : ayant atteint un maximum de plus de 2 % par an il y a cinquante ans, elle a diminué de moitié depuis (1,1 % en 2011) et devrait continuer de baisser jusqu’à la quasi-stabilisation de la population mondiale dans un siècle autour de 10 milliards d’habitants.

*[4]Taux de natalité : 1.96%(2011)

*Taux de mortalité : 0 ,083%(2011)

1.2 Situation démographique des PED :

La transition est beaucoup plus rapide dans les pays en développement actuels, les améliorations apportées au cours des dernières décennies dans le domaine des soins de santé préventifs et curatifs ayant réduit considérablement la mortalité, surtout la mortalité infantile et allongée l’espérance de vie.

La fécondité a diminué, elle aussi, mais à un rythme beaucoup moins rapide, ce qui s’est traduit par un accroissement sans précédent de la population et des populations jeunes. Depuis 1960, le PNB par habitant a été multiplié par trois et l’utilisation des contraceptifs par cinq, passant de 10-12 % des couples mariés à 60 % en 1995.

Dans certains pays en développement, la plupart en Afrique, la fécondité et la mortalité demeurent élevées, même si elles diminuent. Une femme sur 20 risque d’y mourir des suites d’une grossesse, l’espérance de vie est inférieure à 60 ans et 10 % des nouveaux nés ne vivent pas au-delà d’un an.

Dans les pays les moins avancés, 43 % des habitants ont moins de 14 ans. Dans 71 pays où le niveau de fécondité est élevé, plus de 40 % de la population est âgé de moins de 15 ans. Depuis 1980, plus de la moitié de l’augmentation mondiale du nombre d’adolescents s’est produite en Afrique subsaharienne.

Dans tous les pays en développement, le pourcentage de la population âgée de 15 à 24 ans a culminé aux environs de 1985 à 21 %. De 1995 à 2050, ce pourcentage devrait diminuer, passant de 19 à 14 %, mais les chiffres absolus augmenteront, passant de 863 millions à 1,16 milliard.

Dans les pays en développement, le rapport des enfants âgés de moins de 15 ans aux personnes âgées de plus de 65 ans s’établissait à près de 10 pour 1 en 1950 – un rapport deux fois plus élevé que dans les pays développés – et à plus de 11 pour 1 en 1975. En 1995, le rapport, même s’il a diminué, était encore supérieur à 7 pour 1.

2 .Les analyses théoriques démographiques :

2. 1 - Le courant pessimiste :

2.1.1 - Théorie malthusienne:

A la fin de dixième siècle, vu la situation paradoxale en Angleterre se traduisant par une surproduction grâce à l’ invention des premières machines de types modernes et un prolétariat industriel mesurable.

En se basant sur cette situation, Malthus a observé que malgré cette importance richesse créé elle n’avait pas d’impact sur l’amélioration de bien être des individus est ce qui se produit si le nombre d’individus augmentent plus que la quantité des biens disponibles pour satisfaire leurs besoins.

Malthus a utilisé l’instrument mathématique pour expliquer le lien entre la croissance démographique et l’économie, selon lui la population croit selon une progression géométrique doublant approximativement tout les vint cinq ans tandis que les moyens de subsistance augmentent selon une progression arithmétique.

Pour Malthus c’était justement la misère mais aussi les guerres qui empêchaient la population d’exploser ; il s’agit des obstacles destructifs à la croissance de la population.

Schéma illustrant le mécanisme qui ramène la croissance exponentielle de la population à un niveau compatible avec celui des ressources :

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2. 1. 2 -La théorie de la transition démographique :

Les théoriciens démographiques révèlent qu’un pays qui se développe passe par trois phases importantes de son régime démographique.

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Source : L’Internaute Magazine.

Phase 1 : qui se caractérise par un taux de natalité élevé et stable (entre 40% et 50%) et un taux de mortalité élevé et change selon les récoltes, état sanitaire, guerre…

Il s’agit donc d’un régime démographique traditionnel dont l’accroissement de la démographie est très faible et la régulation se fait par les famines et les épidémies …

Phase 2 :

_La population connaît un fort accroissement qui résulte d’un décalage de taux de natalité et celui de mortalité.

_La mortalité chute en premier sous l’influence du progrès et des techniques de la production agricole.

_ l’ajustement de la natalité est plus lent (rôle de la femme, le statut de l’enfant dans la société).

_L’évolution démographique européenne est l’exemple vivant qui reflète la théorie de la transition démographique.

Phase 3 :

_ l’équilibre entre la natalité et la mortalité (les deux taux sont bas).

_ La population croit moins.

_ La baisse de la mortalité infantile réduit l’incitation à avoir de nombreux enfants.

2. 1. 3 : Théorie néo-malthusienne :

Parmi les théories néo-malthusiennes on peut citer la thèse de LEIBENSTEIN : connu par la thèse de l’effort minimum critique (1957).

Cette théorie analyse la relation entre la croissance économique et démographique, pour LEIBENSTEIN cette relation permet de dégager deux équilibres :

Le premier appelé : niveau de subsistance (point S) et le deuxième : niveau d’existence (point E).

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*Le point S : correspond à un faible niveau de développement.

*entre le point S et le point E la croissance démographique étant plus rapide que la croissance démographique ce qui rend l’économie enclavée dans une dynamique d’appauvrissement.