Le Loup Et Le Chien
Mémoires Gratuits : Le Loup Et Le Chien. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresosuffisance, son autosatisfaction. Il est imbu de lui-même.
2-Le loup
Il est puissant mais très affaibli, squelettique. Il est maigre car les chiens l’empêchent de chasser comme bon lui semble. Il y a des allitérations en [q] et [k], sonorités dures, qui reflète la dureté du loup (« l’attaquer le mettre en quartier » v.5) montre son agressivité, son envie de tuer. Cependant cette idée s’oppose à la réalité concrète (« Mais » v.7). Il emploie le champ lexical de la guerre (« bataille » v.7 « l’épée » v.20).
« Sire loup » v.6 forme d’aristocratie, le discours change (peur), le loup est flatteur envers la graisseur du chien.
3-Intervention de l’auteur
Il y a une prise de position envers le loup. Nous connaissons les pensées du loup. Pensées internes. L’utilisation du mot « Sire loup » favorise le loup (v.6).
La parole du chien est privilégiée mais c’est le loup qui aura le dernier mot. Emploie de la prosopopée (faire parler des animaux). Il ressent les sentiments des animaux qui débâtent sur le sujet de la liberté.
III-
1-La servitude
Le chien est attaché et dépendant de son maître pour sa nourriture et son affection. Il appartient au monde des domestiques, de la servitude.
Son confort matériel, le chien incarne les cours serviles (domestiques) qui obéissent aveuglement au Roi pour obtenir des faveurs, des récompenses.
Le chien est vaniteux, à des préjugés, il est borné, donnant 2 conseils au loup « quitter le bois » v.15 et « suivez-moi » v.21. Le travail du chien est minimisé par l »énumération de 3 verbes à l’infinitif : « donner la chasse » v.23, « flatter » v.25 et « complaire » v.25. Un chiasme insiste sur la nécessaire flatterie dans le travail. Ainsi La Fontaine dévalorise le travail du chien.
2-La liberté
Le loup est libre, il va où il veut. Il est valorisé par l’emploie « Maître loup » v.41. Le loup est diplomate et intelligent. Il représente celui qui sait rester lui-même, qui sait conserver son indépendance. Le loup est surpris des conditions de vie du chien : détail anormal, il est inquiet et se questionne. Le chien est gêné, il évite de répondre, il abrège. La liberté est un trésor, le loup est affligé par le mot « attacher » v.35.
Moralité, mieux vaut vivre affamée qu’attaché.
Conclusion
Cet apologue est fondé sur un dialogue qui laisse tirer aux lecteurs la morale.
L’argumentation du chien échoue car il néglige les contraintes liées à cette servilité et il insiste trop sur les avantages purement matériels. Il manque de tolérance vis-à-vis des autres modes de vie. Le loup reste fidèle à sa nature et décide de garder sa liberté. La Fontaine laisse deviner sa préférence pour le loup, mais il ne nous impose pas son choix afin de rester tolérant.
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