Le Roi Et La r-Volution75

t besoin de réformes

- une réforme fiscale nécessaire compte tenu de l’état des finances de la France (voir le rapport de Necker), mais une réforme difficile, toujours refusée par les parlementaires au nom de la défense des libertés, et donc par le roi, garant du respect de la coutume. Des dépenses de cour qui paraissent scandaleuses à la population

- la volonté de réformes sociales, le tiers Etat, et en particulier la noblesse voulant l’abolition des privilèges et l’égalité devant la loi, la noblesse étant favorable à une consultation politique.

2) l’absolutisme, non, la monarchie, oui.

a) des difficultés nouvelles

- une amplification des dettes qui rend nécessaire la levée d’un nouvel impôt, mais une autorité insuffisante pour l’imposer seul, Louis XVI, sur les conseils de Necker, accepte de réunir les Etats Généraux.

- Une période de soudure particulièrement difficile car les récoltes ont été mauvaises, le commerce pénalisé par le traité de libre échange avec l’Angleterre, et les parisiennes réclament du pain.

b) le double jeu du roi

- l’acceptation du doublement du tiers mais le refus du vote par tête.

- devant la détermination des députés et les mouvements de foule, fait encercler Paris, recule après la prise de la Bastille de peur d’une flambée de violence, mais refuse de cautionner l’abolition des privilèges faite la nuit du 4 août par des clercs et des nobles.

Il accepte cependant la cocarde tricolore et prête serment le 14 juillet 1790 lors de la fête de la Fédération, le soutien de la population est visible par la volonté des femmes de le ramener à Paris en octobre 1789, pour qu’il soit proche de son peuple … et sous surveillance.

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c) la mise en place d’une monarchie constituante

- le roi n’y est plus absolu, il partage son pouvoir avec une assemblée constituante, il a cependant un droit de veto suspensif. Les Feuillants y défendent, nombreux parmi les députés, une monarchie parlementaire. Ils sont à l’origine de la fusillade du champ de Mars en juillet 1791, contre une pétition demandant l’abolition de la monarchie.

- il soutient en douce l’émigration des nobles ou leur rassemblement dans la contre révolution

II La fin (au moins temporaire) de la monarchie : 1791-1792

a) une monarchie constituante trahie par le roi

- le 20 juin 1791, il fuit à Varennes, voulant lever une armée pour récupérer son trône, son refus d’accompagner les bouleversements qui ont lieu est alors évident, de même que sa trahison, mais on la cache aux français pour sauver la nouvelle constitution

- il vote en avril 1792 pour la guerre dans l’espoir de profiter du désordre pour récupérer son trône

- le 10 août, les Sans-culotte prennent les Tuileries, la découverte du manifeste de Brunswick rend la trahison du roi évidente aux yeux des français qui réclament sa destitution, il est arrêté et jugé.

b) la division des Français

- division lors du procès, entre ceux qui réclament sa mort, et ceux qui veulent l’exiler. La mort n’est décidée qu’à une très courte majorité et vise non seulement sa personne mais aussi sa fonction.

- Division dans l’opinion publique, la révolution ayant à partir de 1792 contre elle de plus en plus d’individus : royalistes favorables au retour à l’Ancien Régime, monarchistes mis en minorité après la prise des Tuileries, catholiques opposés à la constitution civile du clergé, paysans fuyant la levée en masse de 1793, bourgeois libéraux opposés à la Terreur…

c) la mise en place d’une république

- le 20 septembre 1792, la république est proclamée, une nouvelle assemblée constituante est élue au suffrage universel.

- Les monarchistes