Resumé Du Roi Se Meurt
Rapports de Stage : Resumé Du Roi Se Meurt. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresn distingue schématiquement trois attitudes successives face à une vérité choquante : - la dénégation, la révolte et la résignation. Dans un premier temps, Bérenger Ier refuse d’admettre qu’il est à l'agonie. - Puis il se révolte, non seulement contre le caractère inéluctable de sa fin, mais aussi contre lui-même qui n’a pas su réfléchir à sa propre condition. - Dernier stade, la résignation qui ne peut intervenir qu’après un cheminement intellectuel. Inclusivement, c’est aussi une réflexion sur l’écoulement du temps et la décrépitude, ainsi que sur la perception du réel. On peut aussi voir trois sentiments successifs qui sont la surprise (ou étonnement marqué par la colère, l'énervement du souverain, son entêtement), l'impuissance qui amène logiquement le troisième : la peur (crainte du personnage désemparé). En conclusion, la mort est scandaleuse parce qu'on n’a pas pris le temps d’y penser. Le déroulement de la mort du roi dans un laps de temps aussi court fait à la fois ressortir l'absurde et donne toute sa force face à cette vérité ignorée et pourtant toujours présente, celle de la fin, jamais préparée, toujours repoussée alors qu'inéluctable. Elle est aussi représentée comme un spectacle, d'où le deuxième titre que Ionesco avait initialement choisi : La Cérémonie.
Les personnages de la pièce sont des personnages-types de la tragédie. On y présente un roi (Bérenger 1er) et sa cour. Le Roi, pour commencer, est un personnage noble. Il porte un sceptre, symbole de son pouvoir. Il a un caractère puéril, il se conduit comme un enfant. Il a passé sa vie à s'amuser avec Marie, à faire la fête etc. Il n'a pas songé à mourir un jour. Il refuse d'ailleurs de voir la réalité en face lorsque Marguerite et le Médecin lui annoncent sa mort prochaine. Il prend ça pour une blague, une plaisanterie de mauvais goût puis comme une information qu'on lui répète depuis très longtemps. Après quoi, lorsqu'il se rend compte que son destin ne peut en être autrement, il dévoile un caractère encore plus enfantin, capricieux et égoïste. Il désespère et refuse de mourir. Mais le temps passe et il commence à se résigner, doucement. Vers la fin, il oublie tout son entourage, se recentre sur lui-même et accepte son sort. La Reine Marguerite est la première épouse du Roi Bérenger. Dans la pièce, elle symbolise la raison, le réalisme. Elle a un caractère froid mais lucide. C'est elle qui accompagne Bérenger jusqu'au bout, luttant contre ses caprices enfantins, sa volonté de vivre, et aussi contre les tentatives désespérées de Marie de garder le Roi auprès d'elle. Marguerite est accompagnée du Médecin, docteur, bourreau, astrologue, etc, de l'État. C'est l'argumentation de ce dernier qui aide Marguerite à faire en sorte que le roi se résigne. Le Médecin est un homme de sciences, il est du côté de la raison (Marguerite). Marie est la seconde reine, et favorite, du Roi. Son caractère s'oppose à celui de Marguerite. Elle est aussi puérile que le Roi et tente à chaque confrontation avec l'autre reine, de contrer ses arguments (on peut prendre en exemple la description du royaume : Marguerite dit que la population vieillit, que des gens ont migré, Marie riposte en disant qu'il n'y avait plus de place...etc). Elle essaye aussi de "rebeller" le Roi contre sa première épouse et le médecin : elle insiste pour qu'il ne les écoute pas, et qu'il passe outre cette annonce de mort prochaine. Répondant aux ordres de Marie et Marguerite, nous trouvons le Garde et Juliette. Le premier est un personnage neutre, symbole de l'armée, donc de la puissance du royaume. Le fait qu'il ne puisse plus répondre aux ordres du Roi est significatif : le Roi n'a plus de puissance militaire, il n'a plus d'influence ! Le garde n'a pas vraiment de caractère. Il se contente d'annoncer le "bulletin de santé du Roi", et, par la même occasion, donner chaque étape de l' "agonie"
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