Le bonheur dépend-il de nous ?
Fiche : Le bonheur dépend-il de nous ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar jujujujuuuuuuu • 12 Mai 2024 • Fiche • 1 601 Mots (7 Pages) • 165 Vues
Séquence 3 : Le bonheur dépend-il de nous ?
Perspective : L’existence humaine et la culture
La morale et la politique
Notion étudiée : Le bonheur.
Notions abordés : Le temps, le devoir.
Lecture suivie : Epicure, la lettre à Ménécée
Introduction : définition
Le bonheur semble dépendre du hasard et de la chance ce qui le rend précieux comme si le B ne dépend pas de nous. Le bonheur est la fin universel visée par tout les H, l'objectif ultime que nous recherchons dans toutes nos actions. Le bonheur est parfois compris comme le souverain bien.
Problématique : Arrivons-nous jamais à être heureux ? Est-ce le bonheur qui est difficile d’accès comme si aucuns de nos effets ne suffisait à nous en rapprocher ou bien est-ce l’H qui se rend inaccessible au bonheur ? Le bonheur est il une affaire de chance et de hasard ou bien est-il possible de provoquer son bonheur ? Faut-il être heureux à tout pris ?
I. Le bonheur est-il un idéal inaccessible ?
A. Une difficile définition du bonheur
K « Le concept de bonheur est un concept si déterminé que malgré le désir qu’a tout H d’arriver à être heureux personne ne peut dire un therme précis et cohérent ce que véritablement il veut et désir ».
Faute de savoir précisément ce qu'est le B on ne sait pas où le chercher + on s'en fait une idée vague.
Il y a un paradoxe: le B est certes la fin universelle de l'H mais il est aussi subjectif, relatif à la situation, particulière de chacun.
Il y a différents modèles du B: la liberté, la richesse, la santé, l'amour. Kant "Le bonheur n'est ni un objet de la perception ni de la raison mais de l’imagination » = type de connaissance imparfaite que se représente des choses qui n'existent pas dans la réalité ».
B. Une difficile perception du bonheur
Schopenhauer " Nous sentons la douleur mais non l'absence de douleur, le souci mais non l'absence de souci, la crainte mais non la sécurité". On se rend compte de notre B une fois qu'on l’a perdu parce que nous prêtons attention à ce qui nous dérange sans remarquer ce qui vas bien. Il n'y a pas de bonheur sans conscience de bonheur.
Le bonheur se vit trop souvent au passé ou au future dans l'imagination d’un B avenir ou d’un B passé. Nous passons sans doute à coté d'un B présent qui peut être simple ou ordinaire, le chagrin et la douleur créent une sensation particulière qui nous l'a fait remarquer et nous croyons que le B se trouve dans une sorte de mega sensation qui sorte de l’ordinaire.
II. La sagesse ou l’art d’être heureux
art : technique, méthode savoir-vivre
- démarche volontaire et rationnelle pour apprendre à bien vivre.
- réflex° sur les éléments de la vie (éthique) question —> nos devoirs envers les autres + envers soi-même
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sagesse : quête théorique de vérité (conn) ou quête du bonheur
4 grandes écoles φ :[pic 2]
- Platon : L’Académie
- Aristoste : Le Lycée
- Epicure : Le Jardin
- Les Stoïciens : Le Portique
(Epitète, Marz Avrèle)
L’eudémonisme est une thèse φ qui considère que le B est le but ultime de la vie et que l’enjeu de toute vie humaine est de parvenir au B.
A. L’épicurisme :
Epicure, φ de l’Antiquité grec (IV-III av Jc) Lettre à Ménécée
Hédonisme : hédo : plaisir (grec)
L’hédonisme d’Epicure voit dans le plaisir le moyen d’être heureux. Pour trouver le B il faut rechercher la satisfaction —> le plaisir
1) 2 types d’hédonisme
- illimité (Calliclès) —> maximiser tous les plaisirs / combler tout les manques
- raisonné, modéré (Epicure)
Pour Platon, viser tout les plaisirs se serait une vie malheureuse, éternellement insatisfaite qui ne parviendrait pas à faire une pleine expérience du plaisir parce qu’un désir assouvi laisse aussitôt place à un nouveau désir, à l’image du tonneau percé des Danaïdes qui ne parvient pas à conserver la satisfaction. Une vraie expérience du plaisir n’est pas qu’une affaire de quantité mais de qualité.
2) L’objectif de la Lettre à Ménécée :
Thèse : Pour Epicure, le B est accessible à l’H, il dépend de nous d’être heureux en sélectionnant les bons plaisirs et en écartant les mauvais.
Le B : pas le hasard/ chance mais —> affaire de raison, réflexion pour identifier les vraies biens.
LAM est une sorte de manuel du B qui préconise un travail sur soi pour trouver un équilibre dans nos aspirations. Epicure par du constat que bcp d’H connaissent des angoisses, des troupes, des maux de l’âme et que pour guérir ces maladies de l’H qu’est le malheur, il faut à la façon d’un médecin, trouver des remèdes pour être heureux.
Plan du texte : p38
Introduction : apologie de la φ : Il est bon de philosophie à tout âge, que l'on soit vieux aux jeunes, car la φ nous apprend à bien vivre.
I. 1er remède : ne pas craindre les dieux, car nous projetons sur eux des représentations imaginaires. Il faut donc travailler sur nos représentations, apprendre à changer notre regard sur les choses.
II. 2ème remède (47–51) : ne pas craindre la mort.
III. 3ème remède : se convaincre que le bien est possible, en identifiant les bons désirs.
4ème remède : se convaincre que la douleur passe, et que les mots sont limités.
3) La classification des désirs :
Thème du texte : Dans cet extrait, Epicure s’intéresse à la nature du B en s’intéressant aux rapport entre plaisir et B.
Problématique : Comment être heureux ? Faut-il satisfaire tous ces désirs pour être heureux ? Quelles sont les mauvais plaisir qui nuisent à notre bonheur ?
Pour Epicure, le B peut être trouver par une démarche rationnelle et volontaire consistant à identifier les bons plaisirs permettant d’être heureux. Il propose une thèse hédoniste : le B se trouve dans le plaisir et dans certains en particuliers.[pic 3][pic 4]
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Nature : Nature (environnement) ou Essence —> composé de corps et d’esprit (φ matérialiste)
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