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Le bonheur

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Par   •  21 Novembre 2021  •  Dissertation  •  1 467 Mots (6 Pages)  •  412 Vues

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« J'ai connu le bonheur, mais ce n'est pas ce qui m'a rendu le plus heureux. ». Cet aphorisme, indiqué dans l’autobiographie de Jules Renard, montre que l’auteur est très préoccupé par la quête d'un bonheur qu'il s'efforce d'atteindre. Son existence, marquée par de nombreuses souffrances, a pu le porter vers un certain pessimisme. On peut se demander si Jules Renard croyait vraiment en un bonheur possible.

De plus, cette idée du bonheur est retrouvée chez aussi Emile Zola. En effet l’auteur affirme « Rien n'est jamais fini, il suffit d'un peu de bonheur pour que tout recommence." Germinal (1885), VII, Chapitre V. C’est-à-dire que pour recommencer et donc pour continuer à être heureux il faut un élément créateur qui puisse relancer ce sentiment qui était terminer.

Alors, on pourra se demander, Le bonheur suffit-il a inexorablement tout recommencer ?

A la lumière des œuvres au programme : Les contemplations de Victor Hugo, livres IV et V, la préface et le livre IV du Gai savoir de Nietzsche et la Supplication de Svetlana Alexievitch, nous verrons que le sentiment d’espoir est ressenti dans les trois œuvres et que le bonheur est un sentiment confortable mais qu’en revanche le bonheur ne suffit pas, le malheur peut ramener aux sentiments positifs et qu’au finale la souffrance c’est ce qui te permet d’apprécier le bonheur.

A premier vue l’espoir est bel et bien une raison pour continuer à vivre. En effet, attendre avec confiance la réalisation de quelque chose est l’idée qui pourrait amener à continuer sa vie. Ainsi dans Les Contemplations, vers 9- IV, 13, vers 12, « Puisque l’espoir serein dans mon âme est vaincu ; O ma fille ! j’aspire à l’ombre où tu reposes, Puisque mon cœur est mort, j’ai bien assez vécu. ». Victor Hugo, en plein deuil a cause de la perte de sa fille, ce qui le ramène à se confier, dans l'espoir d'un bon événement. De même, dans Le Gai savoir de Nietzsche montre que les illusions que l’homme a sur la vie, est ce qui le rend faible et qu’il faut défaire, enlever ses illusions pour trouver une force d’aimer à vivre. « Tu voudras aussi aider : mais seulement ceux dont tu comprends parfaitement la misère parce qu’ils partagent avec toi une seule et unique souffrance et un seul et unique espoir » (§ 338). L’espoir est précieux et doit être partagée avec tes proches. Ainsi, l’espoir nous donne l’impression que même s’il y a un évènement mauvais le temps apaisera les mauvaises blessures et lorsqu’on sort et donne la force pour sortir du désespoir et trouver le bonheur qui est une nouvelle raison de vivre.

Le Bonheur est un sentiment confortable. En effet est un sentiment qui procure une stabilité mentale, un confort physique qui eux permettent une motivation a recommencer ce que l’on pensait fini. Victor Hugo dans Les Contemplations affirme « Vivez ! Aimez ! ayez les bonheurs infinis. » (IV, 17, vers 118-121) Nous retrouvons ici une citation qui invite à une immense joie mais qui se focalise plus vers le sens qu’elle ne se terminera jamais. Ainsi, nous somme inviter à vivre paisiblement où règnent la paix et la tranquillité. Pareillement, Alexievitch dans le Prologue de La supplication, p. 117 recueille « Si l'on a tous les jours du travail et de quoi manger à satiété, cela devient inconfortable, ennuyeux. ». L’excès du bonheur pourrait devenir exutoire et amener au malheur.

Ainsi, il semble que le bonheur peut être reçu grâce a l’espoir qui dans le cas contraire pourrait amener au désespoir et à la dépression. De ce fait, le bonheur ça peut aussi conduire à une destruction. Le bonheur ne suffit pas, les sentiments négatifs peuvent être un vecteur de renouvèlement de la vie.

Malgré le bonheur, la force de vivre peut résilier dans le malheur. En effet, Le bonheur ne suffit pas. Ainsi, dans Les Contemplations, IV, « (…) un enfant qui meurt, désespoir de sa mère » (IV, 15, vers 63). Victor Hugo parle de son deuil qui n’est pas un évènement heureux pourtant, c’est ce désespoir qui lui a permis de ressortir plus fort et d’écrire les plus belles œuvres de sa carrière. Pour Svetlana dans La Supplication, on trouve trois monologues qui porte sur le même thème. « Notre pays n'existe plus, mais nous continuons de vivre. » p. 70. Etant très patriotique, les habitant de cher Nobile représente la ville même après la catastrophe. Ils vivaient dans la peur mais c’est dans cette peur qui ont trouvé la foi. Leur bonheur venait de leur supplication à Dieu. Dans ce cas ce n’est pas une once de bonheur qui a permis de tout recommencer mais une once de malheur, de tristesse, de souffrance qui trouve une force de revivre.

D’autre part, Le bonheur pourrait mener à la destruction. Nous retrouvons cette idée dans Les misérables de Victor Hugo lorsqu’il affirme « Le malheur, c'est la vie » (IV, 12, vers 25). Cette opposition conférée que les morts ne souffrent plus. Ils sont heureux. C’est dans le contexte de la mort du nouveau-né Leopold et qui 3 mois après mourra. La mort d’un bebe a causé le malheur qui au début était un bonheur car le bebe venait de naitre. Nietzsche, dans Le Gai savoir affirme que « Le chemin qui mène à notre propre ciel passe toujours par la volupté de notre propre enfer » (§ 338). Il faut un malheur pour arriver au bonheur. A l’époque de Nietzsche, la science prend le pouvoir face

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