Le bonheur

Julia Labelle

Léa Mecteau

 Jade Veilleux

Philosophie et rationalité

340-101-MQ

Groupe 00014

Texte argumentatif d’équipe (15%) : 1 426 mots

Travail présenté à Lucie Kla

 CÉGEP du Vieux Montréal

3 mars 2021

Le bonheur : un besoin fondamental pour l’être humain

//De nos jours, l’accomplissement de soi est un besoin recherché par beaucoup d’humains.  Que ce soit par l’entremise de sports, de voyages, de méditation, d’amitié, d’argent ou encore d’expériences. En effet, toutes ces réalisations sont des moyens plutôt efficaces pour obtenir une forme d’euphorie immédiate. Mais qu’est-ce que le bonheur? Nous grandissons tous et toutes avec des valeurs et des priorités différentes. Ainsi, cela nous permet d’avoir diverses opinions sur ce qu'est le bonheur. Pour plusieurs, l’argent et les biens matériels sont la réponse à ce sentiment. D’un autre côté, certains découvrent leur point de sérénité  grâce à l’acquisition de nouvelles connaissances et d’expériences. Évidemment, cela nourrit, enrichit et forge leur sagesse intérieure.

Face à tous ces points de vue départagés, l’élément prédominant de cette problématique pourrait s’exposer de cette façon : pour être heureux, doit-on rechercher l’accumulation des biens matériels ou à la sagesse?

Par cette question, nous convenons que même si les biens matériels sont sécurisants, la sagesse qu'acquiert un humain est preuve d'équilibre.

Le terme heureux peut être défini de différente manière aux yeux de tous. En effet, c’est l’instant où l’on se retrouve bien avec nous-mêmes tout en atteignant une forme momentanée d’épanouissement. Ce terme est complexe // à définir puisque le principe de celui-ci est propre à chacun. Pour certain, le terme bonheur est défini par l’acquisition des biens puisque ceux-ci nous sécurisent, nous réconfortent, nous rassurent et nous amènent une forme de jouissance instantanée. Notre société courante est basée sur la consommation d'objets et de biens matériels. Elle  nous crée des besoins et nous amène à en vouloir toujours plus sans nécessairement nous questionner davantage sur l'obtention de ceux-ci. Dans notre époque actuelle, l’humain et les technologies sont en constante évolution et nos désirs se développent en fonction de ce changement. C’est donc pourquoi certaines personnes agrémentent leur quotidien par l’accumulation d’objets. Pour d’autres, c’est par le biais d’apprentissage, d’éducation et de relations sociales que le bonheur se manifeste.  En effet, certaines personnes trouvent leur équilibre intérieur autour de connaissances, d’expériences et d’amitiés pour réussir à acquérir une plus grande maturité et rationalité.

Pour trouver le bonheur, il faut chercher cet accroissement de la sagesse en nous. Afin d'appuyer cette thèse, nous expliquerons que l’acquis des connaissances est perpétuel. Il s'enrichit au fil du temps, il fait mûrir notre maturité et notre bon sens avec les expériences que l’on vit et qui s’empilent d’année en année. // D’entrée de jeu, depuis l’époque préhistorique, il n’y avait pas de matériel ou d’outils préconçus pour les hominidés. Ceux-ci devraient apprendre avec leur logique ainsi qu’avec la répétition pour élaborer de nouvelles ressources pour survivre. À travers les millions d’années, l'évolution a fourni à l’homme un ensemble d’organes pour lui permettre de survivre du mieux qu’il pouvait à son environnement. L’homme est fondamentalement progressiste et ne cesse d’évoluer. Il a développé son sens logique pour concevoir de nouvelles technologies, tout en utilisant sa débrouillardise pour accroître de nouvelles connaissances. Alors, cela lui permet d’atteindre une certaine jouissance par rapport à son cheminement et sa croissance. De ce fait, ce bien-être amène à une sagesse intérieure spirituelle. À cette époque de l’histoire, les humains possédaient uniquement la pensée et la réflexion pour agir simultanément. En s’adaptant au monde, l’homme a gagné de l’expérience, des acquis et a donc créé son propre bonheur avec la pensée logique et la sagesse qu'il a développé au fil du temps. Comme le mentionne si bien Socrate, « Ce qui fait de l’homme, c'est sa grande faculté d'adaptation. » Avec cette acquisition d’apprentissages et de maturité, l’homme réalise alors que le bonheur peut s'obtenir avec cette // sagesse intérieure. En ayant ce savoir examiné, en complémentarité avec sa sagesse, l’homme aura cet art de vivre. 

En addition à ce raisonnement, nous pouvons en conclure que l’humain est une personne réaliste qui trouve des solutions, ce qui l’entraîne à avoir un point de vue plus rationnel sur le monde. Depuis le début du 17e siècle, l’homme se cultive de sciences modernes, contemporaines et futuristes puisqu’il est en constante évolution. C’est pourquoi l’humain tente d’expliquer le réel, ainsi que le monde qui l’entoure, par des preuves rationnelles et concrètes. Ainsi, cela permet d’avoir des concepts clairs et univoques dans les hypothèses émises. D’ailleurs, c’est ce qui amène le principe de la pensée logique. Celle-ci est considérée comme un concept qui conduit à déterminer le raisonnement de l’être humain. Ce système favorise donc la manière de voir les choses : c'est-à-dire qu’il est capable de s’adapter aux problèmes dans son environnement. C’est, selon nous, le principe de la rationalité qui a permis à l’humain de développer un sens logique et conforme au bon sens pour nourrir la sagesse qu’il détient. Cette conception peut donc se résumer à ceci  : pour que l’être humain soit reconnu comme une partie entière, il doit utiliser // un raisonnement qui est homologue à l’ensemble des actions qu’il pose. En effet, comme Héraclite, philosophe grec du VIe siècle le cite « La sagesse consiste en une seule chose, à connaître la pensée qui gouverne tout et partout.» Nous pouvons donc constater par le biais de cette citation que le fait d’avoir une grande ouverture d’esprit constitue à l’acquisition de connaissances. Ces attributs peuvent donc nous apporter une forme de sagesse qui nous rendra certainement plus riches émotionnellement que la simple obtention de l’achat de biens matériels.