Le corps dans l'art
Fiche : Le corps dans l'art. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar tripier • 29 Mars 2018 • Fiche • 1 371 Mots (6 Pages) • 976 Vues
Sujet : Le corps peut-il être une œuvre d’art ?
Relation entre le corps et l’art :
- Implication du corps dans tout art : danse, théatre ou la peinture, musique ect .. ;
Le corps est l’instrument premier dans la création d’une œuvre d’art.
- Art : produit par l’homme est donc la main de l’homme donc son corps
TECHNE = ARS = Art : ce qui s’oppose à la nature
- La nature ne peut pas être artiste : la beauté ? beauté naturel différent de la beauté artistique
- L’art est ce qui s’oppose à ce qui est naturel
Le rapport a l’art est un rapport sensible : le corps est impliqué.
- L’art s’adresse en premier lieu au sens
- Le corps est nécessaire dans la création et le corps de celui qui observe passe par ses sens
Ex : le corps est en permanence représenter
- Acteur, spectateur
Le corps est engagé dans plusieurs rapport à l’art :
- Dans quelle manière le corps est engager dans la création artistique ? dans la réception des œuvres ? voir même dans l’expérience ?
- Le corps lui-même peut-être considérer comme une œuvre d’art ?
- Le corps étant qqch de naturel peut-il être une œuvre d’art ?
- Le corps représenté et la beauté
Distinction entre une chose et la représentation d’une chose
Distinction d’une belle chose et la représentation d’une belle chose
Beauté : peut-être dans une représentation de qqch qui est laid
La représentation peut transfigurer le corps : il faut distinguer ce qui est représenté et ce qu’il représente
Fruit d’une création artistique ? ou de qcch de naturel ? qu’est-ce qu’un beau corps ?
KANT : Beauté : « Une beauté naturelle est une belle chose ; la beauté artistique est une belle représentation d'une chose. »
- Mais n’est pas le même type de beauté
- Distingue l’agréable et le beau (s’adresse aux sens est purement subjectif)
L’agréable : Il dépend des sens d’un individu et inutile d’en discuter : « chacun ses gout »
- Le plaisir (sensible) que j’y prend avec un intérêt
Il y a qqch d’objectif dans la perception d’une chose mais l’appréciation de cette chose est subjective
Pour Kant : le beau, l’appréciation du beau ne peut pas être subjectif
Le beau : c’est ce qui procure en moi une satisfaction indépendamment de tout intérêts.
- Lorsqu’on dit que qqch est beau nous estimons que tout le monde devrait trouver cela beau, nous exigeons une adhésion universelle à notre jugement (même si nous savons que dans les faits il n’y aura pas lieu)
Dire c’est beau : c’est faire comme si nous avons des critères (comme si c’était objectif : mais pas de moyens de le prouver).
« Chacun ses gouts » : conséquence : on ne peut pas comparer une symphonie de Beethoven et un morceau de Maitre Gims ; On ne peut pas admettre qu’il n’y a pas de hiérarchie dans l’art
Quand on dit que qqch est beau : reste un jugement subjectif mais ayant une prétention à l’objectivité (universalité)
« C’est beau » : c’est beau pour tout le monde
« C’est bon » : c’est mon gout
« Une beauté naturelle est une belle chose ; la beauté artistique est une belle représentation d'une chose »
- Dans la chose
- Dans la représentation d’une chose (ce qui est laid peut être beau)
Exemple : Le coucher de soleil
- Jugement de la beauté naturelle ne présuppose aucune idée préconçue sur ce que devrait être cette chose
- Je ne juge pas qu’un coucher de soleil est beau en fonction de ce que devrait être un coucher de soleil (pas d’idée préconçue d’un coucher de soleil)
Exemple : Un portrait
- La beauté artistique : on la juge en fonction d’une idée préconçue (de ce que doit être la représentation)
- On la juge en fonction d’un but particulier (il doit me ressembler)
Kant : Distingue la Beauté libre et le Beauté adhérente
- Le beauté libre (ex : beauté naturelle) : fleure, oiseaux, coucher de soleil
- La beauté adhérente : lié à l’idée d’un concept d’une fin très défini (une idée de ce que doit être la chose)
La beauté d’un corps : on juge sa beauté par rapport à ce qu’il doit être = beauté adhérente
- Nous jugeons toujours de la beauté d’un corps humain en fonction d’un idéal, d’une idée de ce qu’il doit être : mince, musclé, bronzer, grand … En revanche on peut penser que cet idéal est soumis à des normes qui sont variables, relatives, qui dépendent de la culture de l’époque, voir des individu ect …
Dans l’histoire de l’art, on a cherché des critères, (l’homme de Vitruve) = il reprend un texte de Vitruve qui décrit ce que doit être un corps humain mathématiser, un corps parfait
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