DissertationsEnLigne.com - Dissertations gratuites, mémoires, discours et notes de recherche
Recherche

Le procès Brancusi, 1926

Cours : Le procès Brancusi, 1926. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  14 Janvier 2024  •  Cours  •  1 373 Mots (6 Pages)  •  179 Vues

Page 1 sur 6

L’Art

introduction : le procès Brancusi, 1926

        La sculpture L’oiseau dans l’espace de Brancusi est soumise aux douanes, or la loi stipule que toute œuvre d’art est exempté de droit de douanes. C’est pour cela que son œuvre se retrouve au sein un procès dans lequel son œuvre n’est au début, pas reconnue comme une œuvre d’art car elle est reconnue comme un objet utilitaire puis le juge établit sa sculpture comme œuvre d’art car il reconnaît que certaines définitions sont à revoir du fait de l’essor de l’école d’art moderne et donc de l’éloignement de l’art figuratif.

Ⅰ ) Art et réalité

        A) L’Art et la Nature

Ref : le mythe de la caverne, livre X, Platon

Cette allégorie de Platon présente une vision sombre de la condition humaine : nous serions enchaînés depuis notre naissance, privés de réalité en ayant comme unique réalité l’ombre de nos objets

→ degrés de réalité

L’artiste est donc pour Platon un parasite car il est capable de cultiver la fascination et le mensonge.

Il développe une représentation rudimentaire de l’art car pour lui le mimesis n’est qu’une simple imitation matérielle.

        C’est Aristote dans la Poétique qui développe le réel sens du mimesis

(= mise en intelligibilité du réel ) avec un satisfaction

Les degrés de réalité de Platon :

        1- la réalité la plus haute l’idée du lit [pic 1]

        

        2- la réalité moyenne le lit réalisé par l’artisan

        3- la réalité la plus basse le lit représenté par l’artisan

Ref : le canon grec

Pour illustrer cela on peut utiliser le canon grec ( 8 ou 7 têtes 1/2) de Polyclète et Lysippos qui découvrent que tous les individus obéissent à des règles de proportionnalité géométrique. Une reproduction mécanique est donc impossible car on ne sait qu’à la condition qu’on ne voit.

La distinction Artiste/Artisan :

Artiste

Artisan

Création d’un objet unique

Processus créatif qui est improvisé car l’artiste est spectateur de l’œuvre en train de se faire

esthétique de l’œuvre

INUTILITÉ

Fabrique un objet reproductible à l’infini

Processus planifié dont la forme finale et les moyens utilisés sont anticipés

Usage de technique(=savoir faire visant l’efficacité et la reproductibilité du mouvement)

UTILITÉ

Ce n’est pas seulement un distinction de processus mais aussi une distinction sociale :

- l’artisan a appris à fabriquer : Technicien

-l’artiste a reçu le pouvoir de créer de façon injuste et inexpliquée : Génie

        B) Art et représentation

Ref : Hegel, Esthétique

Dans ce texte, il analyse la notion d’imitation :

1- c’est très relatif car une œuvre sera toujours < à son modèle naturel

2- notion de conscience extensive : e qui épanouit l’Homme c’est de transformer la matière naturelle en quelque chose qui a du sens pour lui

3- ce n’est pas l’Art qui imite la Nature mais c’est la Nature qui imite l’Art car quelque chose est beau uniquement par comparaison humaine + respect des règles de composition et d’harmonie

4-la beauté est spirituelle avant d’être naturelle : Oscar Wilde montre que les couchers de Soleil ont commencé à être beaux à partir du moment où James Turner les a peint.

Ref : Hegel, introduction à l’Esthétique

Il s’attaque ici au monde sensible et empirique dans lequel nous vivons, il rejoint Platon sur le fait que nous vivons dans la caverne cad dans une réalité illusoire. Le réel est uniquement visible dans l’Art car c’est certes un jeu de façades mais c’est un jeu de façades juste. Nos existences (fades et ternes) sont donc le reflet d’idéaux présents dans l’Art ce qui explique son caractère universel et intemporel (certaines œuvres sont le reflet de l’Absolu Humain)

génie= capacité de certains à faire surgir ces formes pour nous dévoiler un réel auquel nous ne pouvons pas accéder par nous même.

Ⅱ) L’art dans sa dimension sociale et historique

        A) L’art comme produit social

Ref : T. Veblen et la théorie des classes de loisirs + Diderot et la distinction des         arts libéraux et mécaniques

Depuis l’Antiquité, les activités sont sociologiquement divisées en proportion des divisons sociales

- esclaves et artisans : transformation de la matière guidés par le principe d’utilité = arts mécaniques

- hommes libres : loisirs cad des activités inutiles et ne s’apparentant pas à du travail = arts libéraux(philo, sport)

        (ex : le mandarin se laisse poussé des ongles démesurés pour prouver qu’il ne travaille pas )

Diderot souligne l’injustice à mépriser les arts mécaniques sans lesquels nous ne pourrions vivre tout en surévaluant les arts libéraux.

A la fin du 19e siècle, Veblen souligne que l’art est une distinction sociale. La classe dominante monopolise l’art de façon ostentatoire (en achetant un œuvre, elles montrent leur > sociale )

...

Télécharger au format  txt (8.4 Kb)   pdf (71.3 Kb)   docx (15.9 Kb)  
Voir 5 pages de plus »
Uniquement disponible sur DissertationsEnLigne.com