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Les Jeunes Et l'Alcool

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Conclusion

Alcool : liquide incolore, volatil, inflammable, obtenu par la distillation du vin et des jus sucrés fermentés (définition : « Le petit Robert »). Mais ce n’est pas seulement ça ; c’est aussi un liquide ayant une emprise considérable sur la santé aussi bien physique que mentale mais aussi sur le comportement. Les adultes ont pour habitude de boire du vin aux repas ou de prendre un digestif au restaurant mais ils ne se rendent pas toujours compte que ces gestes sont souvent reproduits par les plus jeunes.

Doit-on se soucier de ce fait ? « Les jeunes et l’alcool : un problème préoccupant ? » Pour tenter de répondre à cette question, je vais procéder par titre. Découverte de l’alcool : nous allons essayer de comprendre pourquoi les jeunes boivent de l’alcool pour la première fois, à quel âge et dans quelles conditions. Alcool et société : les jeunes sont-ils influencés par notre société en évolution permanente ? Le jeune en tant qu’individu et l’alcool : il s’agira ensuite de s’interroger sur les implications individuelles que le phénomène suppose (son impact sur le budget, l’aspect éventuellement affectif du problème et le rôle du modèle adulte). Les différences entre filles et garçons ; la loi, les jeunes et l’alcool (que prévoit la loi ? que risquent les jeunes en l’enfreignant ?). Nous terminerons alors par les conséquences et la prévention.

Le sujet, en tout cas, est interpellant. Qui n’a pas, dans son entourage plus ou moins proche, un parent, un condisciple, un ami qui, à un moment ou à un autre, a connu un problème lié à l’alcool ? Et c’est souvent au moment critique de l’adolescence que le phénomène naît. Dès lors, essayer de comprendre « comment ça fonctionne » m’a paru intéressant.

A. Découverte de l’alcool :

Généralement, c’est vers l’âge de 10/12 ans que la consommation d’alcool commence. C’est à cet âge que les parents laissent le choix à l’enfant de boire un fond de vin ou de tremper leurs lèvres dans un digestif lors d’une fête familiale ou au restaurant. Pour ceux qui n’ont pas cette occasion, la première prise d’alcool se fait vers l’âge de 12/13 ans, généralement sans l’accord des parents, lors d’un anniversaire ou d’une autre fête, avec des amis pour « essayer », pour « voir ce que ça fait » et rarement jusqu’au stade de l’ivresse.

Quelques chiffres : à 11 ans, ils sont 59% à avoir déjà goûté à l’alcool. A 13 ans, ils sont 72% et à 15 ans, 84%1. De quoi inquiéter.

La première fois, le but est de goûter mais au fur et à mesure, l’adolescent commence à boire pour être saoul. La première ivresse a lieu en moyenne à l’âge de 15 ans. A partir de 17 ans, 60% des adolescents déclarent avoir déjà été ivres2.

B. Alcool et société :

Les adolescents boivent rarement seuls. La plupart du temps, ils boivent lors de fêtes avec leurs amis, en groupe. Certains s’entraînent les uns les autres, font des concours à celui qui boit le plus vite ou celui qui boit le plus. Mais avant tout, les jeunes boivent pour être plus sociables car ils ressentent plus de facilité pour communiquer entre eux.

Les adolescents les plus touchés par les problèmes d’alcool sont ceux dont les parents sont séparés, même s’il font partie d’une famille recomposée et heureuse. Sont concernés aussi les jeunes ayant subi des troubles étant enfants (abus sexuels, maltraitance physique et psychologique, etc.) ainsi que les jeunes mal dans leur peau. Les jeunes en mal-être scolaire (décrochage ou rupture scolaire, difficultés d’intégration) ont aussi plus de risque de rencontrer ce genre de problèmes.

De façon globale, on sait que la consommation d’alcool est liée au contexte social : d’abord, elle est liée à l’offre, à sa qualité et sa diversité. Il est clair que les « soft drinks » ont été conçus à destination des jeunes, comme une espèce d’étape intermédiaire entre les sodas et l’alcool. De plus, économiquement, le secteur des vins et spiritueux a un poids comparable à ceux de l’automobile et de l’aéronautique. Quand on sait aussi qu’elle est un véritable rite social (pas d’occasion particulière, de réunion, de rencontre plus ou moins festive sans alcool) et qu’elle est en plus rite de passe vers l’âge adulte, on ne s’étonne pas que son usage se répande chez les jeunes.

Le marketing joue aussi un rôle considérable sur la consommation d’alcool chez les adolescent : en soirée ou au café, les fabricants d’alcool proposent souvent des cadeaux, des photos souvenir et d’autres choses encore à l’achat d’une certaine quantité d’alcool. Les adolescents achètent et consomment donc peut-être plus d’alcool que ce qu’ils n’avaient prévu.

C. Le jeune en tant qu’individu et l’alcool :

En fonction des recherches, les enfants d’alcooliques auraient 2 à 10 fois plus de risques de rencontrer un abus ou une dépendance à l’alcool que les enfants de non alcoolo-dépendants et ils seraient entre 26 et 41% à développer ultérieurement un abus de substance. 3

Les jeunes, en pleine crise d’adolescence sont souvent mal dans leur peau, s’ennuient dans leur quotidien, trouvent la vie trop monotone, angoissent vis-à-vis de leur avenir et donc, trouvent refuge dans l’alcool pour « s’amuser », pour penser à autre chose, pour oublier.

Ainsi, même si aucun sondage permettant de savoir quel pourcentage de son argent de poche un jeune dépense pour boire de l’alcool n’a été publié, le constat, lui, est fait : bien que certains adolescents n’aient pas beaucoup d’argent de poche, ils trouvent quand même le moyen de pouvoir acheter de l’alcool. En effet, les adolescents pouvant dépenser moins d’argent pour leur consommation privilégieront l’achat de bouteilles en magasin et de moins bonne qualité que ceux qui ont plus d’argent qui, eux, choisiront d’acheter l’alcool directement dans les bars et achèteront une marque d’alcool connue et de meilleure qualité.

D. Différences entre filles et garçons :

Chez les jeunes entre 13 et 17 ans, la consommation moyenne déclarée est de 16,6 verres pour les garçons, contre 3,9 verres pour les filles du même âge. Quant aux ivresses dites régulières (au moins 10 fois dans l’année) chez les 17-18 ans, elles s’élèvent à une moyenne de 11% pour les garçons et 2,9% chez les filles.4 Les filles favoriseront les cocktails et leur goût sucré : Malibu, mojito, punch coco, etc. Les garçon, eux, préfèrent la bière.

Les filles comme les garçons ont pour habitude de boire le week-end. Certainement car ils ont généralement pour but de « se saouler jusqu’à tomber par terre ». La plupart du temps, c’est lors de sorties ou de fêtes d’anniversaire que les adolescents boivent. En revanche, il arrive parfois qu’ils aillent boire un verre en semaine et là, ils favoriseront une bière aromatisée ou non (pêcheresse, kriek, bière aromatisée à la tequila, etc.).

E. La loi, les jeunes et l’alcool :

En Belgique, la consommation et l’achat d’alcool de moins de 18% est autorisée à partir de 16 ans et les autres alcools à partir de 18 ans. Ceci n’est pas le cas dans tous les pays. En effet, les lois varient fortement en fonction des continents et des cultures. Quelques exemples : en Afrique, l’âge moyen pour la consommation et l’achat d’alcool est de 18 ans. En Asie, en Arabie Saoudite, à Brunei et en Iran, l’alcool est illégal à quelques nuances près et en Inde, l’âge légal peut aller jusqu’à 25 ans suivant les états. En Amérique, aux Etas-Unis, l’âge légal est de 21 ans ; le reste est en moyenne de 18 ans. En Europe, plusieurs pays ont adopté la même loi que la Belgique comme l’Allemagne, la France et la Suisse. L’Albanie n’a aucune loi en la matière. Pour le reste des pays de l’Europe, l’âge moyen est de 18 ans.

Malgré ces lois, les jeunes tentent tout de même de transgresser l’interdit. En effet, la vente d’alcool est interdite aux moins de 16 ou 18 ans en Belgique mais les adolescents trouvent des magasins qui, trop soucieux de gagner de l’argent, ne vérifient plus l’âge de leur clientèle et se retrouvent alors dans l’illégalité la plus totale en le leur vendant. Les jeunes aussi, connaissent des moins jeunes qui, eux, peuvent acheter et leur fournir l’alcool qu’ils souhaitent.

F. Conséquences et préventions :

Sous les effets de l’alcool, tous les dangers semblent futiles, on augmente alors considérablement les risques de viol ou de rapports sexuels non protégés, d’accidents de la route. D’autres risques apparaissent aussi : risques d’insomnies, de crises d’angoisse, de manque de concentration. Une forte consommation d’alcool peut également entraîner des troubles neurologiques extrêmement graves, des pertes de mémoire qui risquent de devenir chroniques (trou noir après une soirée « bien arrosée »). Il y a aussi, pendant l’ivresse, des risques de

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