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L’inconscient

Dissertation : L’inconscient. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires

Par   •  1 Juin 2022  •  Dissertation  •  1 099 Mots (5 Pages)  •  330 Vues

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Les premières lignes de l’extrait expriment la définition  de ce  qu’est un inconscient. D’après la définition, nous pouvons comprendre que c’est celui qui ne se pose pas de question. En réalité, l'inconscient agit par l’effet de l’impulsion, mais aussi par le désir, c’est-à-dire par la sensation d’attraction. Ce que je relève de cette partie, c’est tout d’abord le fait de vouloir combler ce manque “induit”. Et deuzio, apporter une solution, pour venir résoudre ce vide ou ce besoin qui est à l’origine inconscient. Ensuite, comme nous pouvons le voir dans les lignes suivantes, le texte évoque ce qu’est la conscience. Nous pouvons voir que dans cette partie ’il faut savoir prendre du recul sur ce que l’on peut agir ou s’exprimer de manière naturelle. Pour cela, un contrôle de ses pensées et actions s’impose, c’est ce que l’on appelle la réflexion.  Le terme de la conscience s’admet seulement quand un dilemme de jugement ou de médiation entre ce que l’on désire et ce qui est rationnel. A contrario, les personnes qui agissent par impulsion ne réfléchissent pas sur les conséquences, autant dire qu’ils ne seront jamais vraiment conscients de leurs actions. La thèse que présente l'auteur est que l’Homme est la conséquence de ses agissements ou de ses pensées conscientes ou inconscientes sur ce qu’il peut arriver. Le lien que nous tirons de cette thèse est que notre propre conscience ou inconscience a pour conséquence/effet sur les réponses attendues ou non, et de la connaissance et la responsabilité sur paroles et nos actes. La problématique qui s’impose à cette thèse est : Qu’est-ce qui nous pousse à être conscient de nos paroles et actes ? Dans un premier temps nous aborderons la première partie qui repose sur  l’acte inconscient, puis nous allons entamer ensuite sur la deuxième partie qui porte  sur la prise de conscience.

L’inconscient est le fait de ne pas se laisser pousser sur le chemin de la réflexion. L’inconscient ne se pose pas de questions. Il agit par impulsion comme par un sentiment de libération des sentiments profondément cachés et donc de combler ce besoin de les sortir automatiquement. Il n’y a pas une réelle délibération sur la conséquence de ce fond de pensée déraisonné. Par conséquent, ceux qui agissent sans avoir pris conscience des véritables motifs sont pris par l’élan d'agir inconsciemment. Ils n’ont donc aucun contrôle sur ce qu’il va se passer. En réalité, ils ne savent pas ce qu’ils font, il n’y a pas d’affrontement et la confrontation entre la raison et leurs insouciances dans nos émotions, nos choix, nos décisions “naturelles”. Ainsi pour Alain, un inconscient est un être qui agit sans conscience, c'est-à-dire qui ne fait pas l’effort de la réflexion, de la prise de conscience et donc ne procède pas en empruntant la voie de la raison. De fait, agir sans s’interroger (examen moral) sur si ce que je fais est bien ou mal, bon ou mauvais… Par l’examen contemplatif (comme cité dans le texte), on se visualise et se pousse dans la réflexion si ce que je fais est réellement ce que je souhaite, si j’ai vraiment décidé cela, si je suis réellement conscient des conséquences que peut avoir ma pensée ou mon acte inconscient. Prenons l’exemple d’une situation où je me suis disputé avec une personne, plusieurs questions peuvent se poser. Est-ce que j’ai agi sur le moment (à chaud), est-ce parce que c’est accumulation, suis-je fatigué, ou tout simplement parce que je souhaite le raisonner… En tout cas, il y a tout un mécanisme à décortiquer, pour aboutir à ce processus de la conscience. Mais sur le moment même, la dispute pourrait totalement être infondée, basée sur l’impulsivité, sur le feu de l’action. Et c’est là que l’on parle d’inconscience. Un inconscient est celui qui ne sait pas ce qu’il fait, et qui ne le saura jamais si dans le futur ce dernier ne se pousse pas à la réflexion sur ce qu’il avait fait ou dit. Il ne le sait pas, car il n’en a pas pris conscience. En tout cas, être inconscient viendrait à dire que l'individu ne s'autoexamine pas, n'investit pas le fond de sa pensée, ou ne s’étudie pas. Il n’y a ni recherche profonde, ni observation. Mais si tout cela avait lieu, qu’est-ce que cela engendrerait ?

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