Mémoire Titres De Participatio

…………………………………………………………………………………………….5 INTRODUCTION……………………………………………………………………………………………..9 I. LE PROCESSUS DE LA REVUE DE PROVISIONS SUR TITRES DE PARTICIPATION…….10 I.1. Présentation du périmètre...……..…………………………………………………….11 I.2. Descriptif du processus.…………………………………………………….………….12 I.3. Les différents outils utilisés…………………………………………………………….13 3.1. SAP (Systems, Applications, and products for data Processing)…………….13 3.2. HFM (Hyperion Financial Management)………………………………………...14 3.3. Governis……………………………………………………………………..……...14 3.4. Le portefeuille-titres………….……………………………………………………..16 I.4. Les différentes catégories comptables de titres.…………………………………….17 4.1. Les titres de participation………………………………………………………….17 4.1.1. Les titres consolidés……………………………………………18 4.1.2. Les titres non consolidés………………………………………20 4.2. Les titres immobilisés de l’activité de portefeuille (TIAP) ……………………..20 4.3. Les autres titres immobilisés……………………………………………………...20 4.4. Les valeurs mobilières de placement (VMP) …………………………………...21 I.5. Le calendrier……………………………………………………………………………..22 II. L’ANALYSE DES FILIALES………………………………………………………………………23 II.1. Les données comptables nécessaires à la construction de la revue de provision.24 1.1. Les données nécessaires……....…………………………………………………24 1.1.1. La valeur nette………………………………………………...24 1.1.2. Le pourcentage de détention………………………………...24 1.1.3. Le montant des capitaux propres…………………………...25 1.2. La construction du tableau de la revue de provisions………………………….26 1.2.1. La comparaison portefeuille-titres/Governis………………..26 1.2.2. La construction du premier tableau récapitulatif.…………..27 II.2. L’évaluation des titres de participation..…………...………………………………….28 2.1. Le calcul de l’excédent ou de l’insuffisance……………………………………..28 2.2. Les méthodes d’analyse des titres de participation…………………………….29 2.2.1. Les titres non consolidés…………….……………………….29 2.2.2. Les titres consolidés………………….……………………….29 2.3. Le tableau final……………………………………………………………………..32 II.3. La réunion de revue de provisions…………………………………………………….33 3.1. Les services présents………………………………………………………………33 3.2. Le choix du non provisionnement…………………………………………………34 3.3. Le choix du provisionnement…..…………………………………………………34 II.4. La comptabilisation………………………………………………………...……………35 4.1. La dotation…………………………………………………………………………..35 4.2. La reprise……………………………………………………………………………36 L’EVOLUTION DU PROCESSUS………………………………………………………………38 III.1. Les documents nécessaires à l’évolution du processus………………………....39 1.1. Les documents recherchés………………………………………………………..39 1.2. L’extraction des informations…………..…………………………………………40 III.2. La recherche des contacts…………………………………………………………..41 III.3. Le suivi des informations…………………………………………………………….42 3.1. La vérification des documents reçus……………………………………………..42 3.2. Le suivi des réponses……………..………………………………………………43 III.4. Le résultat de la fiabilisation…………………………………………………………44 4.1. Les difficultés rencontrées……………..……………………………...………….44 4.2. La comparaison avec HFM………………………………..……………………...46

III.

CONCLUSION………………………………………………………………………………………………48 BIBLIOGRAPHIE………………………………………………………………………………………..…49 ANNEXES………………………………………………………………………………………………..…50 A. Passif du bilan extrait des comptes sociaux d’une filiale de SEI………………………….51 B. Application de la méthode du Discounted Cash-Flow à une filiale de SEI………………52 C. Extrait des résultats de la comparaison des capitaux propres comptes sociaux/HFM…53

7

Avant-propos

Actuellement reconnu comme le spécialiste global de la gestion de l’énergie dans le monde entier, Schneider Electric a su en plus de 170 ans d’existence faire de son entreprise une multinationale s’adaptant à chaque contexte historique et économique. Si Schneider Electric a aujourd’hui cette envergure internationale c’est notamment grâce à ses choix stratégiques de spécialisation dans le domaine de l’électricité mais aussi grâce à sa politique d’acquisition. Cette dernière débute à la fin du XXème siècle avec les intégrations de Télémécanique, Square D puis Merlin Gerin dans le groupe et n’a jamais cessé depuis.

I. Les sociétés historiques du groupe Schneider

1) Télémécanique

En 1924, Michel Le Gouellec fait l’acquisition de la Manufacture d’Appareillage Electrique qui devient au fil du temps une entreprise spécialiste du contrôle industriel et de l’automatisation. Elle adopte au début des années 30 une politique sociale bien plus avant-gardiste que la plupart des entreprises françaises et devance certaines législations. En 1928, alors qu’elle s’implante pour la première fois à l’étranger avec l’ouverture d’une agence en Belgique, la Manufacture d’Appareillage Electrique est renommée Télémécanique Electrique.

1934 : le nouveau contacteur 40 A tripolaire pour courant alternatif

C’est avec un chiffre d’affaires s’élevant à 1.2 milliards d’euros, des effectifs de 14500 personnes et 32 filiales étrangères que Télémécanique fusionne avec Schneider en 1988.

8

2) Square D

En 1902, l’ingénieur en électricité Bryson D.Horton fonde la McBride Manufacturing Compagny qui prend quelques années plus tard le nom de Detroit Fuse and Manufacturing. L’entreprise démarre avec la fabrication de fusibles sous boitiers et d’interrupteurs fusibles en coffrets signés de la lettre D entourée d’un carré ce qui inspirera son nouveau nom : Square D. En 1919, Square D qui s’illustre comme le spécialiste nord-américain de la distribution électrique et du contrôle industriel possède un chiffre d’affaires de 1 million de dollars.

Promotion de la gamme de canalisations électriques préfabriquées I-Line, lors d'une exposition en 1967

Lors de son entrée dans le groupe Schneider en 1991, Square D est implantée dans 23 pays, l’entreprise compte 18 500 salariés et réalise un chiffre d'affaires de plus d’1milliard de dollars.

3) Merlin Gerin

En 1920, Paul-Louis Merlin et Gaston Gerin fondent Merlin Gerin qui s’ancre rapidement et solidement dans le domaine de la construction et de la distribution électrique. L’entreprise qui compte 38 personnes se constitue un réseau efficace doté de plusieurs agences de vente et accorde déjà beaucoup d’intérêt à la dimension sociale ainsi qu’à la formation du personnel.

A la fin du XXème siècle, en 1992, Schneider acquiert 100% du capital de Merlin Gerin où travaillent désormais 34 000 personnes et avec un chiffre d’affaire qui représente 20 milliards de francs dont la moitié réalisée à l’étranger.

Camionnette de démonstration Merlin Gerin

9

Au fil du temps, ces sociétés parfois régionales ont multiplié les effectifs de leur personnel, leur chiffre d’affaires et le nombre de leurs filiales étrangères pour se transformer en un groupe international jouant un rôle fondamental dans la maîtrise de l'énergie électrique.

II. Les acquisitions majeures depuis 2000

En mai 1999, Schneider devient Schneider Electric dans le but de marquer clairement sa spécialisation dans le domaine de l’électricité. Le groupe adopte alors, en plus de sa