Pédagogie, Kant

Dans ce texte, extrait du traité de pédagogie, publié en 1803, Kant nous expose que dans la société humaine en générale, il existe des micros-sociétés composés de personnes de même culture dans les quelles en peut retrouver de grandes similarités notamment celle de l'éducation qui a pour but de développer un ensemble de connaissances et de valeurs morales physique intellectuelles scientifiques considérées comme essentielles pour atteindre le niveau de culture souhaitée. Ainsi Kant justifie les obligations et les contraintes que doivent subir les enfants dès leur plus jeune par une éducation rigoureuse qui leur permet d'agir de la meilleure des manières.

L’éducation est une dimension essentielle pour l'homme, selon Kant, cette éducation se découpe d'une part en discipline et d'une autre part en instruction , la discipline est la part de contraintes et l'instruction la part de permissions.
Kant, dans cet extrait, soutient que la discipline est essentielle à l'homme elle est la condition négative qui lui permet de sortir de l'animalité pour accéder à l'humanité.
Or ne peut on pas apprendre aux enfants à agir non pas en les contraignant mais plutôt en leur autorisant plus de liberté ? La discipline est elle essentielle à l'éducation ? L'auteur selon lui de la discipline à savoir de transformer l'animalité de l'homme en humanité ensuite il nous explique le rôle de l'instruction qui permet à l'homme d'apprendre ce qu'il doit faire et de lui permettre une certaine autonomie c'est à dire sa capacité à obéir aux lois qu'il se donne lui même qui est la liberté humaine ce qui résulte d'un homme qui peut alors contrôler ses penchants.

Kant insinue que l’éducation n'éxiste que chez l'homme ce qui laisse entendre que pour lui on ne peut pas parler d'éducation en ce qui concerne un animal. Il le justifie en distinguant tous les  élements d'une bonne éducation selon lui : l'acquisition du sens de la discipline et du respect des règles qui joue visiblement un rôle essentiel selon Kant puisqu'il dit qu'il fait de nous des hommes à part entière et de parfaire ses connaissances puisqu'une partie de l'éducation consiste à nous instruire. La discipline est une notion importante selon l'auteur car d'apr_ès lui elle fait changer de statut puisqu'elle nous fait passer de l'état animal à l'état d'homme apprendre à obéir à se controler à respecter des regles qui nous transforme en etre humain ce qui suppose qu'avant cela nous ne l'étions pas. Kant le démontre grâce à une comparaison entre le comportement d'un animal et celui d'un etre humain. Un animal agit par instinct donc sans réfléxion sans raison ni consicence son comportement est inné. Il fait donc ce qui est utile à sa vie de manière programmé sans penser à ce qu'il doit faire. Comme si l'instinct était une intelligence exterieure à l'animal qui le dirigeait pour son bien mais dont il n'a aucun contrôle. Le cas de l'homme est différent. Il n'a pas d'instinct donc il a besoin d'utiliser sa raison pour définir les rgles de conduite qu'il sa suivre et appliquer le long de sa vie. Effectivement le comportement humain n'est ni inconscient ni inné sauf par instinct de survie qui est une ressource implantée  en nous à l'image de l'animal. Il est acquis par un apprentissage et par des efforts. L'homme doit donc réfléchir à ce qui lui est vitale et à ce qui lui est utile. Mais il n'en est pas capable dès l'enfance au contraire durant son enfance il est considéré par Kant comme «sauvage»  dans le sens où il ignore la conduite à adopter. L'usage de la raison n'est pas inné chez l'homme : c'est une potentialité  qu'il faut concrétiseret alors developper. Voilà pourquoi l'homme a besoin d'être discipliner dis l'enfance pour agir de manière autonome comparable à la manière d'un homme adulte qui contrôle ses penchants.

Kant analyse alors la discipline. Il indique que sa fonction est d'être un obstacle aux penchants animaux de l'homme qui sont susceptibles de l'attirer et donc de ne pas lui permettre de réaliser sa destination soit la fin qui est la sienne. Cette fin, c'est l'humanité en effet l'homme doit par sa raison se fixer sa conduite l'humanité  l'humanité pour lui est un but à atteindre c'est sa destination.  

Cette destination pour l'homme est de réaliser lui même son humanité. Kant illustre ce rôle qu'a la discipline comme ayant pour rôle de fixer à l'enfant des limites afin qu'il ne soit pas son propre danger ni celui d'autrui ce qu'il est susceptible de devenir « sauvagement » et sans réflexions. En ce sens l'enfant reste différent de l'animal qui lui connaît instinctivement les dangers par conséquent il ne risque  pas de se condamner seul ? Il y a donc bien une animalité en l'homme mais qui n'est pas celle de l'animal en lui même puisqu'elle réside dans des sortes de penchants ; ils sont innés comme l'instinct mais ne donnent lieu à aucune règle de comportement. Kant déduit que la discipline est négative car sa fonction consiste à retirer quelque chose et non à apporter puisqu'elle retire à l'homme son animalité. Kant lui oppose alors l'autre aspect de l'éducation qui est l'instruction, qui , elle est la partie positive, elle doit apporter des connaissances générales sur ce qu'il doit faire c'est à dire les lois. Toutefois pour que l'homme puisse être instruit encore faut il qu'il ne se laisse pas aller à ses penchants. N'est ce pas le rôle de la culture d'humaniser les hommes ?

A première vu, Kant montre dans ce texte quel était le rôle de la discipline dans l'éducation ? Si elle est essentielle c'est dans le sens où elle vise à habituer l'homme à l'imiter l'expression de ses penchants animaux qui par eux-mêmes, ne sont pas réglés comme l'instinct. Pour cet auteur  elle est le processus par lequel les membres de l'espèce humaine acquièrent les outils qui font leur humanité et qu'une éducation idéale est celle qui cherche à rendre l'humain meilleure et à faire progresser l'humanité c'est à dire la rendre plus savante.Dès lors, elle prépare l'instruction qui permet à l'homme d'apprendre ce qu'il doit faire elle prépare surtout son autonomie c'est à dire de s'approprier sa liberté et obeir à ses propres lois, liberté différente de l'indépendance sauvage qui est une sorte de soumission aux penchants animaux. Autonome grâce à la culture, l'homme peut alors régler l'usage de ses penchants qui deviennent humains comme on le verrait dans l'amour ou l'amitié.

Il y a toutefois la des fatalités et on peut apercevoir une culture qui essaie d'éloigner nature et culture qui se désharmonise avec notre personne propre avec violence à la nature et à notre nature.