Peut-on s'affranchir de la subjectivité?

Peut-on s’affranchir de la subjectivité ?

Tout d’abord nous allons commencer par définir les mots clefs de ce sujet. S’affranchir de quelque chose, c’est le fait de se libérer, se détacher de quelque chose qui nous empêche d’être réellement nous-mêmes. Mais il faut tout de même savoir que c’est de par notre conscience morale que nous agissons librement en faisant ce que nous devons faire et non pas ce que nous désirons faire. Par ailleurs, quand on parle de cette subjectivité, que l’on peut qualifier de « voix »  intérieur qui nous dicte entre autre quels actes sont bons et lesquels sont plutôt mauvais, s’agit-il véritablement de notre propre voix ou bien est-elle influencé, appartient-elle à autre chose que nous, cela pourrais alors nous laisser penser qu’il est peut etre possible de s’affranchir de la subjectivité.

   On se demandera alors s’il est possible de s’affranchir de la subjectivité.

   Nous verrons dans un premier temps que la subjectivité fait entièrement partie de nous et qu’il est donc difficile de s’en libérer et dans un second temps, dans quelles limites pouvons-nous s’affranchir de cette subjectivité et dans quel but.

   La subjectivité se présente comme quelque chose de personnel qui nous appartient, qui est propre à chaque individu, qui relève du privé. D’ailleurs, la subjectivité est plus révéler dans le domaine privé qu’en public. Lorsque qu’un individu est subjectif  il a son propre avis personnel sur un sujet par exemple. Notre subjectivité se construit tout au long de notre vie et ce dès notre plus jeune âge. Comment peut-on alors se libérer de ce qui nous appartient, ce qui nous anime en tant qu’être, qui révèle le fond de notre pensée, qui est notre identité.

 Par ailleurs si c’est la subjectivité qui est à l’origine du « je » ou du « moi » s’en détacher serait alors ne plus être vraiment soi-même. Dans le cas de cette affranchissement, cela pourrais mener à la fin du « moi » intérieur, de la disparition du fond de la pensée d’un individu. De plus, l’affranchissement de la subjectivité, pourrais alors pousser l’individu à agir même jusque contre sa nature. L’individu aurait alors une conscience fausse non révélatrice de qui il est vraiment.

 De plus il faut savoir que c’est de par notre conscience morale que nous agissons librement en faisant ce que nous devons faire et non pas ce que nous désirons faire. On ne peut s’échapper du « moi » puisque cela mènerais l’individu à ne plus être lui-même mais plutôt à être quelqu’un d’autre, à ne plus être maitre de lui-même, cela semblerais être une forme d’aliénation. On pourrait alors se demander dans quel but nous devrions s’affranchir de cette subjectivité et à quoi cela mènerais-t-il.

   Cependant cette subjectivité peut parfois être mise à l’écart pour laisser place à notre objectivité, pour pouvoir être totalement objectif nous devons mettre de côté toutes nos valeurs puisque celles-ci influencent notre objectivité. En effet dans certains cas ce n’est pas notre avis personnel qui prime, notamment dans le monde du travail, dans certains métiers où l’on doit prendre d’importante décision, juge par exemple, notre subjectivité, notre avis personnel ne doit pas prendre le dessus, c’est notre objectivité qui doit dominer, on se doit d’être impartial. La subjectivité n’a en aucun cas sa place dans cette situation. De plus dans la vie de tous les jours notamment dans la société actuel notre subjectivité à tendance à s’effacer, pour s’adapter ou dans le désir d’appartenir à un groupe, l’affranchissement de cette dernière semble alors inévitable.