Quel est l'originalité du point de vue de chaque auteur sur la conscience ?
Commentaire de texte : Quel est l'originalité du point de vue de chaque auteur sur la conscience ?. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Burberry BURBERRY • 13 Novembre 2016 • Commentaire de texte • 1 028 Mots (5 Pages) • 1 171 Vues
Exercice Introductif : Quel est l'originalité du point de vue de chaque auteur sur la conscience ?
Problématique : Pour Russell dans son livre, Sciences et religion, l'homme prend conscience de lui même à parti de sa perception du milieu (monde extérieur). Pour Kant dans Anthropologie du point de vue pragmatique, l'homme se découvre à partir du moment où il dit « je ». Et pour Sartre, dans L’Être et le néant, l'homme acquiert une conscience réfléchit de lui même lorsqu'il entre en relation avec autrui. Comment faire pour apprendre à se connaître : faut-il plutôt réfléchir sur soi-même, ou bien s'ouvrir au milieu (monde extérieur) ou se soumettre au jugement d'autrui ?
- Le passage de la conscience immédiate à la conscience réfléchit se fait grâce à un rapport au monde
(texte de Russell, Sciences et religion)
Dans ce texte, l'auteur réfléchit sur le thème de la conscience. Il se demande qu'est-ce être conscient. Il montre qu'être conscient c'est réagir au monde extérieur.
(Schéma)
Mais être conscient, c'est aussi savoir que l'on réagit au monde extérieur ( § 4 du texte)
(Schéma)
1-A quelles conditions puis-je prendre conscience d'un objet posé là devant moi. Il faut que je le regarde c'est à dire, ma conscience doit être intentionnelle, elle se fixe sur l'objet en oubliant tout le reste. Selon Spinoza : « Toute détermination est négation» c'est à dire que à chaque fois que ma conscience se fixe sur un objet, elle doit oublier tout le reste.
2-Tout objet est nécessairement perçu dans un espace temps, or la conscience n'est pas capable de percevoir exactement ni l'espace ni le temps. Par exemple pour un enfant, le soleil n'est pas si loin. Ou si je m'ennuie en cours, le temps passe lentement. Au contraire, si je m'implique dans une activité, le temps passe trop vite. La mesure scientifique de l'espace et du temps (mesure objective) ne coïncide pas avec la perception subjective de la conscience. Donc la conscience ne perçoit pas le monde tel qu'il est, je n'accède pas à une connaissance objective du réel par ma conscience.
Les philosophes qui définissent la conscience par perception en viennent donc à la conclusion que le statut de la représentation théâtrale (vorstellung)
3-Pour Russell, il y a une continuité dans la chaîne des êtres : tout être est conscient, mais plus ou moins. Il y a une différence de degré entre les êtres du point de vue de la conscience. Par exemple, un minéral perçoit moins de stimuli (exitation) d'un extérieur qu'un végétal, qui en perçoit moins qu'un animal, qui en perçoit moins qu'un homme. Mais l 'essentiel c'est qu'il perçoit le monde extérieur. Exemple : une pierre perçoit ou réagit au vent en s'érodant.
4- Les philosophes se demandent : qu'est-ce qui est premier ? est- ce que c'est ma conscience ? Est-ce que c'est l'objet dont je veux prendre conscience ou bien est-ce que c'est ma relation entre la conscience et l'objet ?
Pour Russell, c'est la relation entre ma conscience et l'objet qui est première : je prends conscience de moi même dans un deuxième temps en réfléchissant par introspection par la perception que j'ai de l'objet. D'abord, je réagit à l'objet, ensuite je sais que j'ai réagi conscience réfléchit.
Donc 1er conséquence : La conscience est un phénomène secondaire par rapport à la conception.
2e conséquence : Cela ne signifie pas que elle est passive. Elle est active en ce qu'elle donne du sens aux perceptions qu'elle a.
La conscience vise un objet donc la relation entre ma conscience et un stylo posé là devant moi est une relation d'abstraction, puisque pouvoir analyser le stylo il faut abstraire le reste.
Conclusion
Si l'homme n'avait pas un corps, si il n'avait pas un être au monde, il ne saurait pas qui il est puisque c'est les réflexions sur les sensations de mon corps qui m'apprennent qui je suis.
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