République Romaine
Compte Rendu : République Romaine. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireses finances), édile (administration municipale), prêteur (justice), consul (politique générale et commandement des armées).
En marge de ce cursus, les "tribuns de la plèbe", créés en 494 av. J.-C.,obligatoirement plébéiens, ont un droit de veto sur les décisions des autres magistrats. Ce droit est inviolable.
Le Sénat est composé d'anciens magistrats et conserve un caractère aristocratique. Il est le coeur même du gouvernement de Rome.
II La conquête romaine
3.1)Conquête de l'Italie
La politique extérieure romaine durant cette période est principalement axée sur la conquête et l'expansion. Entre 449 et 390 av. J.-C., Rome devient particulièrement conquérante. La prise de la cité étrusque de Véies en 396 av. J.-C. par Camille marque le début de la perte d'indépendance de l'Étrurie. D'autres cités étrusques s'empressent de faire la paix et, au milieu du IVe siècle av. J.-C. des garnisons romaines stationnent dans le Sud de l'Étrurie et un grand nombre de colons romains s'établit dans la région. Des victoires sur les Volsques, les Latins et les Herniques permettent aux Romains de contrôler l'Italie centrale. Une révolte des Latins et des Volsques est matée et, en 338 av. J.-C. la Ligue latine, une confédération des cités du Latium déjà ancienne, est dissoute. De puissantes coalitions, composées d'Étrusques, d'Ombriens, de Gaulois au nord, de Lucaniens, de Bruttiens et de Samnites au sud, se forment contre Rome et menacent sa puissance jusqu'à la défaite de la confédération du Nord en 283 av. J.-C. et des États du Sud peu après. En 281 av. J.-C., la colonie grecque de Tarente fait appel à Pyrrhus, roi d'Épire, contre Rome. Ses campagnes en Italie et en Sicile entre 280 et 276 av. J.-C. se soldent par un échec. Au cours des dix années suivantes, les Romains achèvent leur conquête de l'Italie méridionale et prennent le contrôle de l'ensemble de la péninsule jusqu'à l'Arno et le Rubicon au nord.
2.2) Conquête du bassin méditerranéen, première période
En 264 av. J.-C., Carthage gouverne un empire maritime s'étendant jusqu'à l'Espagne. Les guerres puniques qui ont lieu entre Rome et Carthage ont pour enjeu l'hégémonie en Méditerranée occidentale.
La première des guerres puniques porte sur la possession de la Sicile et est marquée par l'émergence de Rome comme grande puissance navale. La guerre s'achève en 241 av. J.-C. par la cession aux Romains de la partie carthaginoise de la Sicile, qui devient une province romaine et est la première possession de Rome à l'étranger. La Sardaigne et la Corse sont prises à Carthage et annexées comme provinces peu après.
La deuxième guerre punique débute en 218 av. J.-C. lorsque Hannibal entre en Italie, il inflige aux Romains une série de défaites et ravage la majeure partie de l'Italie méridionale durant plusieurs années. Rappelé en Afrique en 202 av. J.-C. pour faire face à Scipion l'Africain, qui a assiégé Carthage, il est vaincu à la bataille de Zama. Carthage doit rendre sa flotte, céder l'Espagne ainsi que ses îles de Méditerranée, et payer une très lourde indemnité.
Les cités grecques du sud de l'Italie qui ont épaulé Hannibal deviennent des colonies romaines. Rome continue également à accroître sa puissance vers le nord. Entre 201 et 196 av. J.-C., les Celtes de la vallée du Pô sont soumis, et leur territoire est latinisé. La Corse et la Sardaigne sont conquises, et l'Espagne est occupée militairement, une pratique qui donne naissance à la première armée permanente romaine
2.3) Conquète du bassin méditérannéen, première période
Au cours des IIIe et IIe siècles av. J.-C., Rome est impliquée dans un conflit avec la Macédoine pour la domination de la mer Égée, conflit connu sous le nom de guerres macédoniennes.
Du côté macédonien, les deux premières guerres sont dirigées par Philippe V et la troisième par son fils, Persée, dont l'armée est mise en déroute à Pydna. La Macédoine devient une province romaine en 146 av. J.-C. La même année, une ultime révolte de la Ligue achéenne dirigée contre Rome provoque la prise et la destruction de Corinthe.
Entre 149 et 146 av. J.-C., Rome est également impliquée dans la troisième guerre punique. Scipion Émilien y met un terme en prenant et détruisant Carthage, qui fait alors partie de la province romaine d'Afrique. Une série de campagnes en Espagne s'achève par la prise de Numance en 133 av. J.-C., tandis que, la même année, Rome reçoit le royaume de Pergame à la mort de son dernier souverain Attale III. Peu après, ce territoire devient la province d'Asie.
En 131 av. J.-C., Rome a édifié un empire à l'échelle mondiale, dominant la Méditerranée de la Syrie à l'Espagne. Les Romains entrent en contact avec les Grecs, d'abord en Italie méridionale et en Sicile, et plus tard à l'est, adoptant une grande partie de l'art, de la littérature, de la philosophie et de la religion de la Grèce antique.
III) Fin de la république
3.1)Agonie de la république
Les problèmes posés par une croissance aussi démesurée ont entraîné des crises successives entre le IIe et le Ier siècle av. J.-C. Les institutions républicaines se révèlent inadaptées à une telle domination territoriale. Appelé trop souvent à la guerre, le paysan ne peut entretenir sa terre et vient grossir les rangs du prolétariat urbain. La petite propriété disparaît donc au profit des grands domaines (latifundia). En même temps, une nouvelle classe sociale se développe, les chevaliers (marchands et financiers) qui ne manquent pas d'ambitions politiques et s'appuient tantôt sur l'aristocratie, tantôt sur la plèbe pour se hisser au pouvoir. Les hommes politiques ne savent pas concevoir les réformes nécessaires ou les refusent : c'est le temps des guerres civiles. Les frères Gracchus qui tentent de rétablir la petite propriété paysanne sont assassinés. L'heure des réformateurs "modérés" est passée, sonne l'heure des conquérants !
Marius, un chevalier, se hisse avec l'appui de son armée au faîte du pouvoir. Il est plusieurs fois consul entre 104 et 86 av. J.-C. Au cours des dernières années de sa vie politique, il est constamment en lutte avec Sylla, son grand rival. Ce dernier exercera ensuite une sorte de dictature permanente dont il abdiquera pour des raisons mystérieuses en 79 av. J.-C.
3.2)Jules César
Général et homme politique romain, né à Rome en juillet 101 av. J.-C., Caius Julius Caesar appartient à la prestigieuse gens Julia. Néanmoins lié aux milieux plébéiens par son oncle Caius Marius, il entreprend une brillante carrière politique : questeur en 69 av. J.-C., édile curule en 65 av. J.-C., gouverneur en Espagne (61-60 av. J.-C.), il se joint aux forces de Pompée et de Crassus pour former le premier triumvirat. Consul en 59 av. J.-C., il se fait attribuer le proconsulat de l'Illyrie, de la Gaule cisalpine et transalpine, et fait voter des lois agraires qui lui assurèrent l'appui de la plèbe. En 58 av. J.-C., il entreprend la guerre des Gaules, au cours de laquelle il réprime l'insurrection dirigée par Vercingétorix (52 av. J.-C.). Cette difficile conquête lui donne l'occasion de se forger une armée entraînée et dévouée et de s'attirer gloire et richesse. À l'issue de la guerre, en 51 av. J.-C., la souveraineté de Rome est établie sur l'Europe centrale et occidentale à l'ouest du Rhin. En son absence, Crassus, après être entré en guerre contre les Parthes, est battu et tué à Carrhes en 53 av. J.-C. : seul Pompée, nommé consul unique par le Sénat (52 av. J.-C.), sépare César du pouvoir absolu. Au début de 49 av. J.-C., César, refusant de céder aux injonctions de son rival et de démanteler son armée, franchit le Rubicon. Il marche sur Rome, où il se fait nommer dictateur jusqu'à son élection au consulat en 48 av. J.-C., écrase Pompée à Pharsale et poursuit celui-ci en Égypte. Pompée y est assassiné par les agents du roi Ptolémée XIII. En butte aux révoltes de la plèbe d'Alexandrie et aux problèmes de succession du trône vacant, César donne le trône d'Égypte à Cléopâtre. De 47 à 44 av. J.-C., César entreprend, entre ses campagnes militaires, de profondes réformes : il affaiblit le pouvoir du Sénat, des comices et celui des magistrats en multipliant le nombre de ces derniers, sur le plan économique, il prend des mesures en faveur des travailleurs agricoles libres,
...