Réussir dans la vie ou réussir sa vie
Thèse : Réussir dans la vie ou réussir sa vie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et MémoiresPar Alyson Brie • 6 Décembre 2018 • Thèse • 896 Mots (4 Pages) • 2 968 Vues
Introduction (105 mots)
La société québécoise d’aujourd’hui aime consommer. Ils sont préoccupés de leur apparence, ils veulent dégager l’image de la richesse. Certains diront que « réussir dans la vie » et « réussir sa vie » signifient la même chose puisque, selon eux, il faut absolument avoir beaucoup d’argent et une belle carrière pour être heureux dans toutes les sphères de la vie. Par contre, certains pensent qu’une « vie réussit » et « réussir dans la vie » est différents, puisque, pour eux, une vie réussie veut dire d’être heureux dans toutes les sphères de la vie avant d’avoir de l’argent et une belle carrière. Premièrement, je présenterai l’opinion de Platon sur ce sujet, puis mon opinion par rapport à cette problématique. Ensuite, l’argument qui défend mon opinion, une objection et la réponse à cette objection.
Philosophie grecque (70 mots)
« Pour les philosophes de l’Antiquité – Platon, Aristote… –, réussir sa vie consistait à développer au mieux sa raison, à être un citoyen vertueux, servir la collectivité, défendre la cité ».[1] Selon Platon, pour vivre une bonne vie et s'accomplir, il nous faut philosopher et la vie contemplative de Platon correspond à une quête du bonheur et seule cette vie peut nous conduire au réel bonheur. Dans ce cas, on s'éloigne vraiment de ce que nous nommons habituellement « réussir dans la vie ».
Opinion personnelle (35 mots)
Personnellement, je ne pense pas que « réussir dans la vie » soit la même chose que « réussir sa vie ». Le premier concerne plus le statut professionnel, la carrière et la rémunération de celle-ci. Le deuxième concerne plus la dimension personnelle, la famille, l’amour.
Argument(s) : (280 mots)
Premièrement, une personne peut très bien réussir dans la vie et être malheureuse. La société d’aujourd’hui nous apprend que réussir, c’est réussir matériellement et financièrement. Même si avoir de l’argent peut nous procurer plusieurs biens matériels, je ne crois pas qu’elle procure une source de bonheur aussi forte que le fait d’être entouré de gens que l’on aime. L’important dans la vie est d’avoir de la confiance en soi et une vie épanouie. Cela part principalement de nos valeurs et de la projection de la vie que nous souhaitons vivre. Dans le livre, 7 façons d’être heureux ou les paradoxes du bonheur, de Luc Ferry, le philosophe exprime sa vision du monde sur ce sujet et il identifie 7 façons d’être le plus heureux possible. La première est l’antinomie du bonheur, définit par notre capacité à nous mettre en harmonie avec notre nous profond. Le deuxième est d’aimer, défini par notre capacité d’adaptation puisque l’amour peut nous rendre fous de bonheur comme elle peut nous rendre à la fois fous de désespoir. Le troisième est d’admirer, définit par notre capacité de distinguer la jalousie à l’admiration, l’admiration de gens qui ont accompli de grandes choses. Le quatrième est l’émancipation, définie par notre capacité d’être libre et de rompre avec les contraintes morales et sociales. Le cinquième est d’élargir nos horizons, définis par notre capacité d’être plus humains, plus ouverts aux autres et plus aimants. Le sixième est d’apprendre et de créer, défini par notre capacité d’acquérir des connaissances, mais aussi de les transmettre et les partager avec autrui. Le dernier est d’agir, définit par notre capacité de distinguer notre pensée avec nos agissements. Les 7 façons énumérées par Luc correspondent beaucoup plus à une « vie réussie » qu’à « réussir dans la vie ». Dans ces 7 manières d’être heureux, aucune façon ne correspond à la carrière ou à l’argent.
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