Suis-je ce que j'ai conscience d'être ?

Devoir philo n°2

Suis-je ce que j’ai conscience d’être ?

NB : Tu dois reprendre la méthode que je t’ai mise dans la feuille précédente et aussi le code couleur qui permet de comprendre comment se construit une pensée philosophique.

Regarde ces sites :

Corrigé de philosophie - Suis-je ce que j'ai conscience d'être? - Philocours.com Qui suis-je ? La conscience expliquée simplement. (institut-pandore.com)
Site : Persée et Cairn info

I- Prémices

Introduction : « Je ne suis qu’un roseau pensant » PASCAL = (tu regardes Wikipédia) mais en gros l’exercice de la conscience même s’il est difficile ne permet pas nécessairement de se libérer mais de ne pas demeurer idiot – je fléchis sous la pression mais ne cède jamais.

Problématique : Réflexion entre la conscience et l’être = la manifestions de l’expérience du « je suis » cartésien.

Conclusion : ouverture = les animaux ne se reconnaissent pas dans le miroir sauf le cochon et le corbeau qui ont conscience d’eux. Tape sur internet et tu trouveras l’idée exacte.

II- Auteurs

1- PLATON
Tu reprends la vidéo en anglais sur l’allégorie de la caverne. En gros, les illusions qui se manifestent dans la caverne nous trompent et ne nous permettent pas d’exercer la conscience.

2- DESCRATES
En gros c’est l’exercice du miroir = je dois me voir tel que je suis mais de manière psychique (d’où je viens, où je suis et où je vais ?). C’est un exercice violent mais nécessaire pour se rapprocher de dieu (ne pas oublier que la philosophie de D est très théologique = il cherche sans cesse à ramener à Dieu).

Dieu étant un être parfait et m’ayant créé, il ne peut être mauvais donc Dieu existe (regarde sur Wikipédia pour bien comprendre le syllogisme = c’est la base des bases de la philo que tu dois absolument savoir) = donc Dieu m’a fait prendre conscience que je suis étant donné que la conscience est mon esprit et que l’esprit est mon « moi » ;

• ∙ €« Je pense donc je suis » = il n’y a pas de différence entre penser et être car l’action de penser est une action de conscience (être = ce qui apparait et penser = ce qui est réellement, car je perçois le monde en fonction de ma conscience).
• ∙ €Le monde extérieur est dangereux = Malin Génie mais on peut sent libérer grâce à l’exercice du doute systématique (repris plis tard par les philos postmodernistes et surtout Foucault dans La Mort du Sujet). Ayant conscience que le monde est dangereux j’ai donc conscience de ce que je suis et de la place que j’occupe, sachant que le « maitre » (mot à utiliser avec des pincettes) est Dieu appartenant au monde des idées, de la pensée et donc de la conscience = le monde métaphysique.

Dieu existe par mon exercice de consigne.

• ∙ €Mais attention la conscience n’existe pas que grâce au monde extérieur = le fait d’avoir conscience d’être n’est pas une opposition du néant. En gros, le mot conscience ne se définit jamais dans une opposition à un autre concept.

[pic 1][pic 2][pic 3][pic 4]

1

Devoir philo n°2

3- HUME
Hume estime que certains sentiments sont « à l’origine des distinctions morales » = ils déterminent le genre de sentiments, amour ou haine que l’on éprouve à l’égard des agents moraux.
En gros la conscience n’est qu’une succession et une superposition des sentiments, des perceptions que l’on éprouve envers les autres. Nous avons tous une perception et donc nous ne sommes pas uniques = l’identité personnelle n’est qu’une fiction de l’imagination.