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Suis je maitre de mes pensees

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Par   •  28 Décembre 2015  •  Dissertation  •  1 403 Mots (6 Pages)  •  8 960 Vues

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Suis-je maître de mes pensées? D’après la définition du dictionnaire, la pensée est un acte particulier permettant de raisonner, de combiner des idées. Celle-ci étant propre à chaque homme. Selon Descartes dans la quatrième partie du discours de la méthode, la pensée provient d’un principe immatériel, d’une substance incorporelle nommé l’esprit. Il est considéré comme cause de phénomène particuliers tel que la morale. D’après Hegel, philosophe allemand, penseur de la dialectique et du système, l’esprit est une idée parvenue au savoir d ‘elle même qui constitue la vérité de la nature. Nos pensées sont donc déterminées par des choses précises dont nous sommes conscient. Celles-ci proviennent donc de notre libre arbitre et de notre propre volonté. Cependant suis-je réellement le maître de mes pensées?. Autrement dit, est-ce que quand nous pensons nous dominons nos pensées? estce que nos pensées nous appartiennent-elles? ou sont-elles dominées par le monde qui nous entoure?. pour répondre à ce problème nous nous appuierons sur quelques différents auteurs. Dans un premier temps nous verrons que nous sommes capable de maîtriser nos pensées. Dans un second temps nous verrons que nos pensées semblent parfois nous échapper, ne pas provenir de nous. Puis dans un troisième temps nous verrons que les pensées doivent s’apprivoiser pour pouvoir mieux les maîtriser. 1Chaque homme en ce monde est doté d’un esprit. Celui-ci est généralement utilisé pour désigner la conscience. Par définition la conscience est la connaissance, intuitive ou réflexive immédiate, que chacun a de son existence et de celle du monde extérieur. La pensée résulte de la conscience. Dans la célèbre phrase de Descartes « cogito ergo sum » (je pense donc je suis), le terme « cogito »(je pense) est un terme qui désigne la conscience humaine qui dans sa principale caractéristique est d’être pensante et d’être le propre d’une subjectivité. « Penser » est donc une chose propre et naturel à l’homme. Si l’homme est alors apte à penser, si la pensée est une chose innée que tout être humain possède alors nous sommes les propres maîtres de nos pensées puisque celles-ci nous appartiennent depuis notre naissance. La pensée est un mécanisme particulier complètement dissocier du corps. D’après Descartes l’homme est « une substance pensante » absolument distincte du corps. Nous sommes né pour penser. Descartes, par exemple, définit l’être par la pensée (la pensée du doute) : « je ne sais rien, même pas si j’existe réellement ou si je ne suis qu’une illusion. Mais je sais que je me pose des questions, que je doute. Et si je pense, donc, je suis : « cogito ergo sum » ». La pensée est donc fondamentale, elle est l’essence même de la vie de l’homme. Si l’homme ne serait pas dans la possibilité de maîtriser ses pensées, que celles-ci seraient autonomes, l’homme ne serait plus dans la possibilité d’avoir l’esprit clair et objectif sur le monde puisque ses pensées le conduiraient à avoir une vision du monde telle qui se la conçoit dans sa tête si bien que la réalité réel qui l’entoure n’existerait plus ou du moins ses pensées vont le contraindre à voir une réalité imaginaire inventé dans sa propre tête. En d’autres termes la vision du monde qu’il se fait est vrai pour lui mais fausse dans la réalité. Ses pensées l’ont contraint à changer sa vision du monde. Ce qui montre que l’homme maîtrise ses pensées si non tous les hommes auraient une vision différente du monde si bien qu’à la fin personne se comprendrait puisque chacun aurait une réalité différente. Chaque homme est donc pleinement conscient de ses pensées. Celles-ci nous permettent d’approfondir nos connaissances sur le monde, de nous poser des questions afin d’essayer d’y répondre pour y trouver une réponse. Nos pensées nous permettent ainsi de prendre conscience du monde qui nous entoure. Mais pour prendre conscience du monde, il faut dominer nos pensées, c’est en dominant nos pensées que nous avons une réalité objective et non une réalité subjective du monde. L’homme doit être alors conscient, c’est à dire capable de se prendre lui même pour objet de pensée, dans ce cas il n’est plus simplement dans le monde comme une chose ou un être vivant mais au contraire il devient un homme, il est devant le monde. La conscience et donc la pensée lui permet de faire cette distinction qui existe entre soi et soi même et entre soi et le monde. Notre pensée est donc maîtrisée. Si nous sommes maître de nos pensées, pourquoi certaines ne nous appartiennent pas ou du moins pourquoi ne nous semblent-elles pas venir de nous ?

2Si l’homme vivait seul, il serait totalement libre, puisque tout seul il penserait que le monde n’existerait que pour lui. Mais avec les autres, sa pensée ne peut pas tenir compte seulement d’elle-même, mais aussi de celle des autres: le regard qu’il jette sur le monde ne sera pas le même que le regard que les autres jettent sur le monde. Il sera donc constamment contredit par le regard que les autres portent sur le monde. Entre sa pensée et celle des autres s’introduit un conflit. Sa pensée est jugée par les autres. Le jugement que les autres

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