Être libre, est-ce faire tout ce que l'on désire ?

Au jour d’aujourd’hui, la liberté, est la chose la plus rechercher par l’être humain, une liberté avec plusieurs définitions en fonction des personnes. La liberté est une valeur importante dans notre société. Ce qui n’a été le cas pour toutes les époques. De plus en plus de conflits ont lieu un peu partout dans le monde et le plus souvent leur revendication est le manque de liberté. Les Droits de l’homme et du citoyen sont utiliser à tord et à travers pour n’importe quelle situation :  « les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Les distinctions sociales ne peuvent être fondées que sur l'utilité commune. ». Pour nous maintenant être libre signifie avoir de l’argent et pouvoir réaliser tous nos souhaits et que ainsi la liberté réside dans l’accomplissement de nos désirs. Plus on réalise nos désirs, plus on serait libre. Ce qui nous amène à nous demander si « Etre libre, c’est réaliser tous nos désirs ? ». D’après  la définition de l’article numéro 1 des droits de l’homme mentionné au dessus, cela voudrait dire que tous les Hommes sont censés être libres, mais dans ce cas si chacun usent de sa liberté il empiétera forcement sur les libertés de l’autre à un moment et tout ce sur quoi est fondé la liberté sera faux.  Si l’autre m’impose sa liberté alors je ne suis plus libre. Mais est ce la vraie liberté ? de faire ce que l’on veut. Qu’est ce qu’être « libre » ?

        Si être libre signifie n’avoir aucune contraintes, alors être libre serait faire tout ce que l’on veut. Par exemple quelqu’un à qui l’on aura fixer des contraintes ne sera que partiellement ou plus du tout libre. Il aura simplement sa liberté de penser, dans sa tête. C’est le cas d’esclaves à l’époque ou de prisonniers encore aujourd’hui. La vie du prisonnier est réduite à une pièce de 4 murs, ses sorties et son temps de sortie etc sont également controlés: il n’est plus libre. Contrairement à une personne lambda, qui elle a la possibilités de tout faire, rien de la restreint. À l’époque, la croyance en Dieu était la seule voie pour atteindre la liberté, c’était la plus importante. Si tu y croyais tu avais l’éternité absolue. Tu ne pouvais pas pécher donc ne pas faire de choses qui allaient à l’encontre des règles de Dieu. Ce qui montre ainsi que nous ne sommes pas tout le temps libre. Au fil du temps l’influence de Dieu et de la religion a diminuer. Donc si la définition de la liberté est l’absence de contraintes, l’homme sera libre de tout et à l’infini. Comme a dit Socrate « si on suit tous ses désirs, on en finira jamais car les désirs sont illimités ». L’homme qui désir tout le temps devient dépendant et esclave de ses désirs.

        Si être libre est l’absence de contraintes, et que aucun Dieu, aucuns présidents aucunes autorités ne nous controle, alors l’homme commencerait à être libre. Si en fait aucunes lois n’étaient fixées l’homme serait complètement libre. Mais cela tournerait vite au chao et amènerait à la rebellions de groupe d’individus, à la guerre… En effet, les choses les plus rares de la nature vont être désirées par tous les hommes, et se battront pour les obtenir. D’après Hobbes, les hommes sont ainsi conduits, à l’état naturel, à une « guerre de tous contre tous ». Si on les laissait à l’état naturel, ce serait la loi de la jungle. Les plus forts domineront, ils prendraient les rôles de chef et les plus faibles seront réduits à une forme d’esclavage, sans liberté. C’est pourquoi les hommes mettent en place des contrats, une convention passé entre plusieurs individus ( souvent les plus forts). L’état va donc ainsi être chargé du pouvoir, c’est a ce moment la que notre liberté est léguée entre ses mains. Les hommes obéissent aux lois. Ils ne peuvent pas faire tout ce qu'ils veulent, leur champ d'action est rétréci. C’est la définition de la liberté de Hobbes, une liberté limitée par des lois. Pour l'Etat, ces lois permettront plus ou moins d'espace aux citoyens pour pouvoir vivre et plus ou moins d’interdictions.

      Il serait ainsi faux de suivre la véritable définition de la liberté: « faire ce que l’on veut ». D’après Descartes la vraie liberté serait éclairée par la raison. Il appelle « générosité la capacité à bien user de sa liberté ». Faire de la liberté, une simple absence de limites, de contraintes, c'est se pousser à ne voir qu’en fait une illusion.

        Il est donc nécessaire d’instaurer des règles, des lois et de mettre en place un ordre pour ne pas que la cohabitation entre les Hommes tourne rapidement au massacre. Ce n’est pas parce que l’on va respecter ces règles que nous ne sommes plus libre, au contraire ces règles vont nous permettre d’être libre indirectement tout en étant sur d’être en sécurité. Un monde sans loi serait l'anarchie, et comme expliqué précédemment, l'anarchie ne peut exister puisqu'il existe toujours des hommes plus forts qui instaureront leurs règles, pour au final écraser le concept même d’anarchie. L'Homme doit s'imposer des règles auxquelles il obéira, selon une certaine volonté, pour se garantir le plus de liberté possible. Si par exemple comme dans le roman de Gide, notre volonté est de pousser quelqu’un par dessus un train rien ne pourra nous y en empêcher sur le moment. Ça sera alors un « acte gratuit » sans aucunes raison. Il faut savoir raisonner. Dans cette conception de la liberté, les limites ne sont pas des limites contraignantes en tout point pour l’être humain, ces limites nous instaurent en réalité un cadre de bon entente où la liberté peut exister. Ce qui est autre chose. Dans une démocratie, un peuple qui obéit à des lois au final s'obéit à lui-même, puisque c'est lui qui les a établies. Pour Rousseau, dans Les lettres écrites de la montagne, il faut des lois qui garantissent la vraie liberté politique.