Aide humanitaire et aide au developpement
Recherche de Documents : Aide humanitaire et aide au developpement. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresinternationales à se préoccuper davantage de la défense des droits de l’homme, des questions humanitaires et à inscrire sur leur agenda la question des « biens publics mondiaux ». Elles sont les plus influentes sur la scène internationale. Elles ont acquis une notoriété mondiale. Elles sont, pour beaucoup, l’incarnation de la « société civile internationale », le symbole d’un nouveau monde, une « nouvelle conscience morale ».
Leur professionnalisme s’est renforcé au cours de ces dix dernières années au prix
d’une certaine altération de leur image. Elles ne se contentent plus d’action d’aide et de
secours sur le terrain. Elles sont capables d’alerter l’opinion publique et de mobiliser des
soutiens par de grandes campagnes de presse. Elles ont déveloeppé une capacité d’expertise
qui souvent fait défaut à l’Etat. Très actives sur le terrain où se déroulent des conflits et où
les diplomates ne s’aventurent pas beaucoup, les grandes ONG humanitaires sont une
source d’informations pour les Etats et les médias. Elles ont toutes diversifié leurs activités.
Elles ne se contentent pas de fournir des prestations, fournir une aide humanitaire ou mettre
en oeuvre un programme de développement dans un pays du Tiers monde. Elles se veulent
des partenaires influents des Etats. Elles ont développé une expertise juridique, qui leur
permet de peser, non sans efficacité, sur les négociations internationales. Certaines d’entre
elles ont, grâce à leur statut consultatif aux Nations Unies, ou dans d’autres organisations
internationales, la possibilité de se faire entendre lors des réunions internationales. Certaines
ont leurs entrées chez les dirigeants de leurs pays.
Il est tentant de les confondre avec les organisations alter dans la mesure où elles partagent certains objectifs (environnement, santé, lutte contre la pauvreté, etc.). Elles veulent également un monde plus juste. Beaucoup d’entre elles sont présentes aux forums, mondiaux ou régionaux, des alter. Elles nouent des alliances ou des partenariats avec certains acteurs de mouvance, qui ne sont pas des associations de solidarité internationale. Mais un travail plus fouillé à travers l’observation de l’activité de quelques grandes ONG internationales dans les secteurs du développement (CCFD, Oxfam), de l’humanitaire (Médecins sans frontières, Médecins du monde) et des droits de l’homme
Différences d’approches entre ONG
Un deuxième fait met à mal la thèse de l’appartenance pure et simple des ONG à la mouvance altermondialiste : leurs différences d’approches et de stratégies. Le monde des ONG n’est pas soudé et homogène
Le développement est une notion ambiguë marquée par un paternalisme colonial, établissant des différences entre
développés et sous-développés. C’est une rhétorique de vainqueurs. Il faut arrêter de parler de développement mais de biens publics mondiaux. C’est quelque chose de plus fécond. A MSF on défend les biens publics mondiaux : l’accès à la santé
Solidarité internationale et humanitaire
Si la solidarité internationale et l’Humanitaire répondent tout deux à la même logique d’aide aux personnes, ce sont deux notions bien différentes. L’humanitaire concerne plus une urgence, c’est une aide apportée lors de faits exceptionnels (guerres, catastrophes climatiques…).
Même si certaines actions humanitaires ponctuelles au départ perdurent, il n’en demeure pas moins que l’objectif initial est l’aide d’urgence.
La solidarité internationale trouve son sens plutôt dans des notions telles que la durabilité, l’autonomie et l’échange. Elle concerne des projets montés entre deux partenaires où chacun tire un bénéfice de la rencontre que se soit dans le milieu de la santé en ce qui concerne mais aussi dans des domaines plus variés comme la culture , l’agriculture , l’education
La solidarité internationale (SI) trouve son sens plutôt dans des notions telles que la durabilité, l’autonomie et l’échange. Elle concerne des projets montés entre deux partenaires où chacun tire un bénéfice de la rencontre que se soit dans le milieu de la santé en ce qui nous concerne mais aussi dans des domaines plus variés comme la culture, l’agriculture, l’éducation…
Formes
La SI fait tout de suite penser à « étranger » de part le mot « internationale » mais la SI ne se fait pas forcément en dehors de nos frontières.
Elle peut également faire peur du point de vue de l’investissement en temps et en énergie, c’est là encore une fausse impression puisque chacun peut trouver chaussure à son pied dans ce domaine.
[La solidarité internationale en France]
On a souvent tendance à oublier ou à négliger, parfois même à dévaloriser ces actions qui se déroulent en France, et qui pourtant trouvent toute leurs justifications dans l’utilité considérable qu’elles peuvent présenter. Parrainer des projets ou faire un don sont déjà des actions de SI. Récolter des fonds, organiser des journées du commerce équitable, s’investir dans des associations sont des possibilités d’action demandant plus ou moins d’energie, de temps ou même d’argent.
[La Solidarité internationale à l’étranger]
Les départs à l’étranger se font le plus souvent en collaboration avec des structures locales sur place pour y mener des actions préparées à l’avance. Le transfert de compétences, la prévention, le jumelage entre villes ou écoles, favoriser le développement durable sont différentes formes que peuvent revêtir les actions de SI. La liste est longue et de nombreuses pistes restent encore inexplorées dans le domaine de la SI, cependant trois grands axes peuvent être décrits :le développement, l’éducation au développement, et l’influence. Ces thématiques sont distincts de l’humanitaire, qui répond, comme vu plus haut, à une situation d’urgence.
* Développement : Agir sur des projets à long terme. Exemple : Accompagner une association de parents d’élèves, les responsables politiques et administratifs d’une région pour que les enfants aient accès à une éducation de qualité.
* Education au développement : Agir pour changer les comportements. Exemple : Mener des actions de sensibilisation autour du commerce équitable pour changer les habitudes des consommateurs.
* Influence : Agir pour influencer les décideurs. Exemple : Participer à la Campagne Mondiale pour l’Education pour que les enjeux liés à l’éducation soient abordés par les chefs d’Etat lors de rencontres internationales.
* Humanitaire : Agir dans les situations d’urgence (conflit, catastrophes naturelles…). Se différencie du sens « classique » donné au terme de Solidarité internationale. Exemple : Participer aux premiers secours lors d’un tremblement de terre
Conclusion
En conclusion nous voyons donc que la SI et l’humanitaire sont deux notions bien distinctes bien qu’elles soient souvent considérées comme une même entité. L’autre idée reçue selon laquelle l’engagement en SI prend énormément de temps et d’énergie s’avère également fausse puisque un banal geste peut revêtir le principe de SI par la suite... Il faut savoir que la FNEK soutient les projets associatifs de solidarité internation
Sergio Ferrari;
Nous affrontons une situation très difficile sur ce terrain. D'une part, les secteurs conservateurs, la droite, cherchent à en réduire le budget. Et pour y arriver aujourd'hui, ils n'utilisent pas des discours idéologiques très sophistiqués, mais des arguments techniques. Ils se camouflent derrière la thèse selon laquelle l'Etat doit économiser, sous peine de ne plus fonctionner. C'est
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