Analyse exposé oral " nouveau venu qui cherches rome en rome " joachim du bellay

ence dès le premier vers grâce au parallélisme antithétique « quel orgueil »/ « quelle ruine » : de la gloire passée au présent décadent.

a) le passé glorieux caractérisé par puissance de la Rome antique : La personnification du vers 6, mise en avant de la puissance de la cité. Expression de la force active par le complément circonstanciel de but « pour dompter tout » = domination avec vb « dompter », et puissance absolue avec pronom indéf « tout ».

b) Rome moderne =annoncé vers 5 avec « ruine ». Après évocation puissance de Rome, 2 derniers vers = souligner destruction. La chute de la cité = marquée par son statut. Enfin, pouvoir de Rome soulignée par le dernier vers du quatrain, temps devient le sujet.

c) le jeu des sonorités : dans ce quatrain, les occlusives : « quel », « quelle », « comme », « qui », « quelquefois », « consomme » et les dentales : « dompter », « tout », « dompta », « temps », « tout » = écho par sonorités dures, à la force de la Rome Antique et douleur du poète qui médite sur la chute.

III - La vanité des biens matériels

Les deux tercets = conséquence des deux quatrains. Les ruines de Rome engendre une réflexion le caractère éphémère des biens matériels.

a) la destruction:

Vers 9 et 10 insistent sur pouvoir destructeur du temps, en écho au 7 et 8. Rome = reste que son nom, sa renommée et son fleuve le Tibre vers 11.

b) On constate une opposition marquée par l’emploi du présent : le Tibre « s’enfuit », « reste ». L’enjambement des vers 11 et 12, produit un effet de fluidité, propice à l’évocation du fleuve, comme le complément circonstanciel « vers la mer » produit un effet d’infini.

c)Vers 12 se termine avec: « Ô mondaine inconstance ! » = constatation résignée du poète et amertume.

d)Le jeu des sonorités : dans les deux tercets, présence des allitérations des sifflantes « seulement », « seul », « s’enfuit », « reste », soulignant l’expression de la fluidité,la tristesse et la nostalgie du poète.

On peut donc dire que le poète est déçu de la Rome moderne n'ayant plus la puissance d'autrefois et avec la constatation des ruines, mais aussi que celui-ci décrit la vanité des biens matériels avec la destruction des monuments. On peut rattacher ce texte à notre objet d'étude par le voyage physique du poète.