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Anlyse l'existentialisme est un humanisme

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s naturelles de l’homme à l’état de nature est la pitié. C’est le sentiment universel qui nous permet de nous mettre à la place de celui qui souffre et quelque fois de ressentir le besoin de l’aider. Il ressent aussi une certaine amour pour soi, ce que Rousseau appelle amour de soi, qui lui permet de répondre à ses besoins fondamentaux .Ce sentiment de pitié et d’amour de soi permet ainsi à l’homme de se conserver. Selon Rousseau, la pitié nous aide aussi à ne pas tomber dans le piège de l’amour-propre, le fait de s’attacher exclusivement à soi. Il croit que l’amour de soi dégénère en amour-propre à partir du moment où l’homme originel forme une association d’hommes sédentaires. Il veut alors se mesurer aux autres et obtenir la considération d’autrui. Il affirme que “ C’est la raison qui engendre l’amour-propre et c’est la réflexion qui le fortifie”. Ce serait l’état de société qui aurait perverti et dénaturé l’homme originaire. En société, l’homme se perfectionne, se transforme et acquière des propriétés créées par l’homme. Il devient peu à peu victime de domination et de servitude. Il ressent de moins en moins de pitié puisque son amour-propre grandit et il cherche à répondre aux passions et aux vices qu’il a développé en société et non plus seulement aux besoins fondamentaux. Selon lui, tous les maux de l’homme se sont développés à cause de la socialisation. Ainsi, l’inégalité est né et la liberté bafoué par des lois basées et causées par des passions. L’homme naturel devient ainsi un sujet historique et culturelle que la société a transformé pour le pire.

Pour Jean-Paul Sartre, «l’homme est condamné à être libre» puisqu’il n’y a pas de nature humaine qui définirait tous les hommes. C’est plutôt le choix qui le définit. Selon Sartre, l’homme existe pour être libre et être libre , c’est choisir. Même quand il ne choisit pas, il choisit tout de même de ne pas choisir. Il croit que l’existence précède l’essence, ce qui signifie qu’il n’y a pas de déterminisme existant. L’homme naît et ensuite crée sa propre essence, sa propre existence. Il n’est que la somme de ses actes, de ses projets. Ses actes donne un sens à sa vie et ainsi il crée ses propres valeurs. Il choisit d’être ce qu’il est. L’homme engage toute l’humanité en faisant un choix. Mais le choix individuel de l’homme doit être valable pour tout le monde. Tout comme sa liberté doit être voulu pour les autres aussi.

C’est par sa situation que l’homme manifeste sa liberté. L’homme est entièrement libre de donner la signification qu’il veut à la place qu’il occupe et a son passé par ses choix du présent. C’est aussi sa liberté qui “exprime et constitue les élément ayant un rapport adverses ou complice” avec son projet ou lui-même. Sa liberté laisse aussi le choix à l’homme d’accepter ou refuser la définition que l’autre lui donne. Même si la mort est imminente, ce n’est point un obstacle pour lui puisqu’il a la liberté de vivre sa vie.

Sartre affirme aussi que l’homme a besoin des autres pour se définir. Par le regard qu’il pose sur un autre, il le confirme ou l’infirme à lui-même. Mais, il ressent aussi une haine envers l’autre puisque celui-ci encombre son existence, ne lui donne pas ce qu’il aimerait recevoir de lui et nuise à sa liberté en le jugeant sans le connaître et le réduisant à l’état d’objet. Puisqu’il affirme qu’il n’y a pas de déterminisme existant, l’homme ne peut trouver de justification d’agir ou d’être ainsi. Il est pleinement responsable de lui-même et de ses actes. Celui qui refuse de choisir, qui refuse la responsabilité de ses actes et qui refuse de se montrer tel qu’il est fait alors preuve de mauvaise foi. Il ment à sa propre conscience.

L’homme n’est alors que ce qu’il se fait.

En examinant les conceptions de ces deux philosophes, nous pouvoir apercevoir quelques similitudes et différences dans leurs pensées. Tout d’abord, Jean-Paul Sartre croit que l’homme se définit par sa liberté. Il est libre de choisir donc il est entièrement liberté. Jean-Jacques Rousseau définit l’homme de la même façon. Pour lui, l’homme se distingue des animaux, donc se définit, par le fait même qu’il a le choix d’accepter ou refuser d’obéir à son instinct. Il choisit ses actions dans toute situation. Donc, pour les deux, l’homme est liberté. Par ailleurs, Sartre affirme que l’homme est, par sa liberté, purement responsable de ses actes puisqu’il a le choix d’agir ainsi. Il n’y a aucun déterminisme régissant sa vie puisque l’homme se choisit et se crée. Son existence précède donc son essence. Quant à Rousseau, malgré sa liberté, il croit que la société est en partie responsable des malheurs des hommes. Elle aurait transformé et perverti l’humain, ou l’homme originel. L’homme est, selon lui, historique. Il est déterminé par sa nature (homme à l’état de nature) et par la société. L’essence de l’homme est donc, pour Rousseau, son état de nature. De plus, Sartre dit que l’humain a besoin des autres pour se définir, pour prendre conscience de lui-même. L’homme a liberté de se reconnaitre d’une certaine façon (drôle, travaillant, jolie, etc.), mais il a besoin d’autrui pour acquérir cette réalité. Les autres lui confèrent un caractère mais il a liberté d’accepter ou refuser ce jugement. Rousseau dit plutôt que l’homme est originellement solitaire. Il n’a aucunement besoin des autres. Il est totalement indépendant. Les autres nuisent à sa liberté du fait qu’elle le transforme pour le pire. De plus, il affirme que l’amour de soi se transforme en amour-propre lorsque l’homme se sociabilise. Il cache ce qu’il est vraiment pour gagner la considération des autres. Sartre appuie en partie cette thèse puisqu’il dit que l’homme fait preuve de mauvaise foi en refusant de se montrer tel qu’il est. Il se ment donc à soi-même. De ce fait, les deux philosophes s’entendent pour dire que l’homme nuit à sa liberté en ne s’assumant pas seulement pour plaire à l’autre. Cette partie de leur vision de l’homme avec autrui est plutôt similaire. Les deux s’accordent aussi sur le fait que l’homme doit faire ses choix en considérant autrui. Rousseau dit, dans Le contrat social, que l’homme, pour retrouver sa liberté, doit adhérer à la volonté générale. Il ne doit pas faire ses choix de manière capricieuse mais considérer autrui dans ses choix. La liberté et l’égalité se retrouve par un genre de pacte social qui navigue dans la même direction que la volonté général. Sartre raisonne de la même façon en disant que lorsque l’homme choisit, il choisit pour tout le monde. Il doit être sûr que ses actes sont valables pour les autres. En choisissant, il choisit les valeurs de la société, il agit de façon à assouvir la volonté générale. Mais selon lui, il y aura toujours une certaine dominance d’un sur l’autre dans les relations de l’homme avec autrui.

Pour ma part, le fait que l’homme

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