Commentaire Littéraire Tristesse d'Olympio Victor Hugo
Recherche de Documents : Commentaire Littéraire Tristesse d'Olympio Victor Hugo. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires, que ce sont des amours superficiels ou "mal joués" en quelque sorte et qu'il leur en faut peux pour disparaître, ici l'allusion au coteau qui est une petite colline. Pour Hugo, la passion n'est pas sa vision de l'amour, pour lui il vaut mieux rencontrer l'amour que la passion.
Victor Hugo lui croit beaucoup plus en l'amour qu'aux passions car l'amour reste toujours, on le voit d'ailleurs car le premier vers de la première strophe "Toutes les passions s'éloignent avec l'âge" est lié au premier vers de la seconde strophe "Mais toi, rien ne t'efface, amour! toi qui nous charmes!" (v5). Il personnifie l'amour en le tutoyant : "toi" est répété 3 fois, "tu" (v7), "te" (v8) et "t' " (v8), cela donne l'impression que l'auteur connaît l'amour personnellement. Le vers 6 "Toi qui, torche ou flambeau, luis dans notre brouillard!" donne à l'amour une dimension lumineuse sur la vie de celui qui le connaît. Cependant le vers 7 nuance un peu cet enthousiasme "Tu nous tiens par la joie, et surtout par les larmes;", l'amour rend donc heureux mais fais aussi souffrir, il ne faut pas l'oublier. Enfin la construction en chiasme du vers 8 "jeune homme on te maudit, on t'adore vieillard" met en valeur le fait que le rapport à l'amour change avec l'âge et la maturité. L'amour pour l'auteur est quelque chose d'éternel qu'il faut rencontrer dans sa vie, malgré le fait que cela puisse parfois faire souffrir. Pour lui il ne s'agit pas seulement de l'amour ou de la passion mais aussi du temps qui passe.
Dans ce poème on voit que le temps qui passe a une grande importance pour Hugo, le temps file et laisse beaucoup de dégâts.
Le bilan d'une vie correspond pour lui a une désillusion. En effet avec "le poids des ans" (v9) Hugo utilise l'accumulation "sans projets, sans but, sans visions" (v10) qui insiste sur le fait qu'avec le temps l'homme n'a plus de projets, que sa vie devient vide et inutile en quelque sorte. Il rajoute au vers 11 la métaphore "une tombe en ruine" en parlant de l'homme pour dire qu'il n'a plus de raisons de vivre et que plus qu'une simple tombe , c'est une tombe en ruine , qui est donc déjà très ancienne. Ce vers continue au vers suivant "Où gisent ses vertus et ses illusions" (v12), l'homme a enterré sa capacité à faire le bien autour de lui et même à espérer. La comparaison (vers 14, 15 et 16) entre le fait de "compter dans notre coeur (...) chaque douleur tombée et chaque songe éteint" et le fait de "compter les morts sur un champ de bataille" est particulièrement efficace car c'est une comparaison entre quelque chose d'abstrait et quelque chose de concret, elle permet à l'auteur de captiver son lecteur tout en parlant de la souffrance qu'un homme subit tout au long de sa vie. Le temps pour l'auteur est donc un ennemi qui enlève à l'homme ses illusions et ses espoirs.
L'âme joue un grand rôle dans la fin de ce poème, elle est une sorte de guide à travers un voyage intérieur que décrit l'auteur comme une "descente dans nos entrailles" (v13).
On note tout d'abord la volonté de l'auteur de rendre l'âme "humaine". Par exemple au vers 17, il utilise une comparaison entre l'âme et une personne réelle, ce qui permet de personnifier l'âme. "Elle arrive à pas lents" (v19) appuye lui aussi une idée de personnification de l'âme. "Sent quelque chose" (v23) en parlant de l'âme qui sentirait quelque chose, l'auteur lui donne une caractéristique humaine. Victor Hugo parle ici de l'âme comme d'une personne car c'est le cas pour lui.
L'âme lors de son voyage évolue dans un monde très obscur pour finir par enfin trouver la "lumière". Le champ lexical de l'obscurité: "obscure" (v19), "nuit qu'aucun rayon n'étoile" (v21), "sombre" (v22), "ombre" (v24), permet d'insister sur le fait que les profondeurs de l'âme sont très sombres car l'homme a perdu toute espoir, tout but dans sa vie. "L'âme, en un repli sombre où tout semble finir," (v21), dans ce vers le verbe "semble" est très important car il suggère que même si tout donne l'impression que l'âme est perdue dans cette obscurité en réalité quelque chose va venir la sauver. C'est après ce voyage très sombre qu'on trouve enfin la "lumière" qui va éclairer la pénombre de l'âme: "ô sacré souvenir!" (v24), ce sont les derniers mots du poème. L'apostrophe "ô" met en valeur l'importance
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