Exemplaire Devoir De Français De 3E
Rapports de Stage : Exemplaire Devoir De Français De 3E. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresdents, caries et nerf
Dans le poème, un son revient quasiment partout dans le poème : le son « en ».
Le début et la fin du poème sont plutôt sérieux mais l’intérieur du texte est ironique.
Ce poème contient aussi plusieurs figures de style :
* Figure de mots
-Métaphores
« phrase creuse », cela nous dit que la phrase est vide et qu’elle est sans intérêt.
« la carie dentaire » signifie l’erreur.
* Figures de construction
* Antithèse : entre « le nerf de la guerre » et le titre.
* Oxymore : « Grand homme d’état trébuchant ». Il fait une opposition entre la puissance d’un homme d’Etat et le fait que celui-ci soit faible te trébuche.
* Figures de pensées
-Hyperboles
Ex : « extrêmement », « grand » et « belle ».
Barbara
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
Épanouie ravie ruisselante
Sous la pluie
Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest
Et je t'ai croisée rue de Siam
Tu souriais
Et moi je souriais de même
Rappelle-toi Barbara
Toi que je ne connaissais pas
Toi qui ne me connaissais pas
Rappelle-toi
Rappelle-toi quand même ce jour-là
N'oublie pas
Un homme sous un porche s'abritait
Et il a crié ton nom
Barbara
Et tu as couru vers lui sous la pluie
Ruisselante ravie épanouie
Et tu t'es jetée dans ses bras
Rappelle-toi cela Barbara
Et ne m'en veux pas si je te tutoie
Je dis tu à tous ceux que j'aime
Même si je ne les ai vus qu'une seule fois
Je dis tu à tous ceux qui s'aiment
Même si je ne les connais pas
Rappelle-toi Barbara
N'oublie pas
Cette pluie sage et heureuse
Sur ton visage heureux
Sur cette ville heureuse
Cette pluie sur la mer
Sur l'arsenal
Sur le bateau d'Ouessant
Oh Barbara
Quelle connerie la guerre
Qu'es-tu devenue maintenant
Sous cette pluie de fer
De feu d'acier de sang
Et celui qui te serrait dans ses bras
Amoureusement
Est-il mort disparu ou bien encore vivant
Oh Barbara
Il pleut sans cesse sur Brest
Comme il pleuvait avant
Mais ce n'est plus pareil et tout est abimé
C'est une pluie de deuil terrible et désolée
Ce n'est même plus l'orage
De fer d'acier de sang
Tout simplement des nuages
Qui crèvent comme des chiens
Des chiens qui disparaissent
Au fil de l'eau sur Brest
Et vont pourrir au loin
Au loin très loin de Brest
Dont il ne reste rien.
Pourquoi l’ai-je choisi :
C’est le poème qui figure en 4ème de couverture et il fait partie des rares poèmes d’amour dans ce recueil. Je trouve que c’est un des plus jolis poème d’amour dans ce recueil.
Contenu et forme :
1. Poésie de circonstances et poème d’amour.
C’est un poème d’amour qui est écrit à une personne : Barbara.
Il s’agit d’une chanson écrit dans un style familier avec des répétitions et des reprises. Comme dans une chanson, il y a un refrain.
La nostalgie du bonheur passé est un souvenir brutal de tous ses souvenirs.
Il évoque la rue de Siam, le bateau d’Ouessant.
Barbara, avec son sourire et sa beauté, représente la femme en général et son apparition lumineuse soulignée par les trois adjectifs du vers 4. Ceci est repris en chiasme au vers 27, contraste avec le cliché morose.
Le personnage jaillit brutalement au vers 18 et les syllabes de son nom au vers 19 créé un cri.
Cette histoire amoureuse est le croisement de deux sourires et l’échange de regards inconnus.
La reprise des trois adjectifs du vers 21 traduit l’émotion du garçon amoureux.
Le poète est témoin de la scène et il prend parti pour les amoureux. Le tutoiement utilisé depuis le début avec insistance nous le montre.
L’anaphore « Rappelle-toi Barbara » nous montre une complicité mais l’amour est si puissant qu’il change la nature du texte à partir du vers 31 : l’image de la pluie n’est plus la simple représentation du climat océanique qu’il y a à Brest mais l’expression du bonheur amoureux.
A partir du vers 35, les mots « Arsenal » et « dépôts d’armes » nous montre que peu à peu poème va se renverser.
2. Un cri de colère
Le basculement se fait au vers 37 avec un cri de douleur beaucoup plus rude que tendre. La guerre fait irruption dans le bonheur amoureux. La familiarité du début s’efface.
Le poète est contre la guerre qui détruit l’amour et s’exprime avec une violence inouïe. Ensuite le poète reprend ses esprits et fait passer son émotion par des moyens plus classiques avec l’accélération du rythme aux vers 48 et 49.
L’émotion se fonde de nouveau sur la métamorphose de l’image de la pluie qui reprend une apparence classique, celle de la pluie destructrice.
Le principal crime de la guerre aux yeux du poète est la séparation des deux amoureux.
3. Un message inquiet
Au-delà du drame amoureux, la ville de Brest qui est transformé en paysage de cauchemar, rend le poète désespéré. La guerre cesse mais laisse des cicatrices dans le cœur des hommes. Ce désespoir est exprimé par une métaphore et une comparaison. La métaphore est dans le vers 50 et n’est pas originale pour désigner la violence et le malheur parce qu’elle s’applique à la pluie.
La comparaison est entre les nuages et les chiens avec le terme « crever ».
Le dernier mot du texte « rien » montre le triomphe du néant et de la mort tel que le verbe « pourrir ». (vers 56).
Le désespoir prend des actions tragiques : les pièges du destin cruel se sont renfermés, sans possibilité de retour.
Dans le poème Barbara, l'amour a la capacité d'engendrer autour de lui un environnement positif. Le paysage devient le miroir du bonheur mais aussi du malheur. Ce poème a des apparences de la facilité d’une chanson populaire. En réalité, il dénote une sensibilité à vif, un jeu subtil sur le pathétique.
Le poète atteint son objectif avec fort peu de moyens puisque le poète n’a recours qu’à une seule image : la pluie. C’est ainsi qu’il parvient à dénoncer avec force les horreurs de la guerre.
Familiale
La mère fait du tricot
Le fils fait la guerre
Elle trouve ça tout naturel la mère
Et le père qu'est-ce qu'il fait le père ?
Il fait des affaires
Sa femme fait du tricot
Son
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