FICHE MÉTHODE : LE DÉVELOPPEMENT STRUCTURÉ

FICHE MÉTHODE : LE DÉVELOPPEMENT STRUCTURÉ

Le libellé du sujet de développement structuré vous demande de traiter, d’une façon organisée et réfléchie, un problème exigeant une présentation ordonnée de votre réponse sous la forme d’un plan.

Il ne s’agit pas d’une « dissertation » dans la mesure où l’objectif est essentiellement de vérifier si vous avez des connaissances en économie-droit (d’ailleurs le sujet peut faire appel à des connaissances d’économie générale, d’économie d’entreprise et/ou de droit).

Il peut y avoir des documents (ou pas). Cependant, même s’il y a des documents, ils ne permettent pas de présenter l’intégralité du problème soulevé : il faut apporter des connaissances personnelles.

1ère étape : analyser le sujet

Il faut analyser le sujet avec la plus grande attention pour ne pas partir dans un hors sujet car c’est malheureusement la plus grande cause d’échec.

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MÉTHODE POUR DÉTERMINER LE PLAN A SUIVRE

1. FAIRE UN TPLD

        Il s’agit, sur chaque sujet, de déterminer quels sont         le(s) Thème(s)

le(s) Problème(s)

la (ou les) Limite(s)

la (ou les) Directive(s)

Appliquer cette méthode aux sujets suivants :

1. Analysez les causes du chômage en France
2. Analysez les causes du chômage des jeunes et ses conséquences.
3. La productivité favorise-t-il le chômage ? (1999)
4. Montrez en quoi le progrès technique favorise le chômage.
5. Présenter les effets de la diffusion des technologies de l’information et de la communication dans l’économie. (2002).
6. L’entreprise peut-elle être à la fois compétitive et citoyenne ? (2002)

1. La consommation ne dépend-elle que du revenu ? (2002)
2. Vous préciserez pourquoi les entreprises développent leurs activités internationales. (2000)
3. Vous analyserez les conséquences de la mise en place de l’union économique et monétaire pour l’économie nationale et pour les entreprises françaises. (1999)
4. Vous expliquerez le rôle de la gestion des ressources humaines dans la mise en place d’une démarche qualité dans l’entreprise. (2000)

2. LES PLANS POSSIBLES

Il existe trois plans possibles et deux exceptions :

• Les plans de type A :

Il s’agit d’une idée à discuter.

Deux indices : le sujet est généralement formulé sous la forme d’une question et une idée est exprimée (si on retire la forme interrogative, on retrouve une phrase à l’affirmatif qui est une idée)

Il faut alors construire un plan en deux parties :

1. On démontre la phrase affirmative
2. On apporte des nuances à cette affirmation (limites et exceptions)

• Les plans de type B :

Le plan est déjà proposé :

Les indices : il y a juxtaposition de directives qui sont

séparées par un « et », un « ou », une « , » ou une formule du style « après…, vous… ».

• Les plans de type C :

Il s’agit de tous les autres plans.

Indices : il ne s’agit ni d’un plan de type A, ni d’un plan de type B.

1er cas : on peut trouver facilement le plan :

• positif / négatif
• faits / causes / conséquences
• internes / externes
• économiques / sociaux
• conjoncturels / structurels
• à court terme / à long terme
• au niveau microéconomique (ex : économie d’entreprise) / au niveau macroéconomique (économie générale)

2ème cas : on ne trouve pas rapidement le plan.

                Exemple de sujet : la pensée libérale

Il faut alors procéder à un QQCOQP c’est à dire répondre aux questions : Qui, Quoi, Comment, Où, Quand, Pourquoi

et en fonction des réponses dominantes construire le plan.

Essayez avec : « la pensée libérale »

• Les deux exceptions :

On peut trouver deux exceptions c’est à dire des sujets qui ne rentrent pas dans les catégories A, B, ou C.

Il s’agit des sujets qui demandent :

• de comparer deux phénomènes (ou parfois de donner « les similitudes et les différences » ou de les « distinguer ») : il faut alors choisir un plan du type :

1. Points communs entre les deux phénomènes
2. Différences

• d’établir les liens entre deux phénomènes (ou de mettre en relation, d’établir les liaisons) :

Il faut alors étudier la première relation puis sa réciproque

1. Les effets du phénomène A sur le phénomène B
2. Les effets du phénomène B sur le phénomène A

Remarque : ce dernier sujet n’est pas à confondre avec une question de l’exploitation méthodologique qui demanderait « quelles relations y a-t-il entre deux courbes (ou deux valeurs) ? ». Il faut alors déterminer si les évolutions sont symétriques et parallèles, symétriques et opposées, ou s’il n’y a pas de relation.