Figures De Style
Commentaires Composés : Figures De Style. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireson dans l’ordre grammatical ou sémantique. Exemple dans Les Caractères de La Bruyère (« Ménalque ») : « […] Ménalque se jette hors de la portière, traverse la cour, monte l’escalier, parcourt l’antichambre, la chambre, le cabinet ; tout lui est familier, rien ne lui est nouveau ; il s’assit, il se repose, il est chez soi. ». La parataxe est, quant à elle, une forme d’asyndète qui consiste à juxtaposer deux propositions qui devraient être unies par un rapport syntaxique de subordination.
Chiasme (masculin) : On dit qu’il y a chiasme lorsque des termes sont disposés de manière croisée, suivant la structure A-B-B-A. Exemple dans Les Fleurs du Mal de Baudelaire : « Les soirs illuminés par l’ardeur du charbon […] » (« Le balcon »).
Comparaison (féminin) : Une comparaison est une mise en relation de deux termes à l’aide d’un terme comparant (comme, tel, semblable à, etc.).
Ellipse (féminin) : Une ellipse consiste à omettre volontairement certains éléments logiquement nécessaires à l’intelligence du texte. En narratologie, l’ellipse passe sous silence des événements, ce qui accélère considérablement la narration.
Emphase (féminin) : L’emphase désigne tout ce qui permet de renforcer une image, une idée.
Euphémisme (masculin) : L’euphémisme est une figure très connue qui consiste à remplacer une expression littérale (idée désagréable, triste) par une forme atténuée, adoucie. Exemple canonique : « Il a vécu. » pour « Il est mort ».
Hyperbole (féminin) : Comme l’euphémisme, l’hyperbole est une figure très connue. Elle consiste à mettre en relief une idée au moyen d’une expression exagérée. L’hyperbole est donc une exagération exprimée par l’accumulation, par l’emploi d’intensifs ou par l’emploi de mots excessifs. Ainsi, la phrase « Je meurs de faim » est une hyperbole.
Ironie (féminin) : L’ironie est une figure très courante qui consiste à affirmer le contraire de ce que l’on veut faire entendre. L’ironie repose essentiellement sur l’antiphrase, l’hyperbole ou encore l’emphase.
Litote (féminin) : Une litote consiste à dire moins pour suggérer davantage. La litote s’oppose à l’euphémisme. Exemple : l’énoncé « Il n’est pas laid. » pour dire « Il est beau. » est une litote.
Métaphore (féminin) : Selon C. Perelman, « la métaphore n’est qu’une analogie condensée, grâce à la fusion du thème et du phore. […] » [Cité par Info-metaphore.com]. Exemple dans Les Fleurs du Mal de Baudelaire :
Métonymie (féminin) : La métonymie consiste à désigner un objet ou une idée par un autre terme que celui qui lui convient. La compréhension se fait grâce à une relation de cause à effet entre les deux notions (exemple : « boire la mort » pour « boire le poison »), ou de contenant à contenu (exemple : « boire un verre » pour « boire le contenu d’un verre ») ou encore de partie à tout (exemple : « une lame » pour dire « une épée »).
Oxymore (masculin) : L’oxymore est une alliance de mots dont le rapprochement est inattendu. L’oxymore fait coexister deux termes de sens contraires à l’intérieur d’un même syntagme. Exemple dans Le Cid de Corneille : « Cette obscure clarté qui tombe des étoiles […] » (acte IV, scène 3).
Personnification (féminin) : La personnification attribue à une chose abstraite les propriétés d’un être animé (homme, animal). Cf. La Fontaine.
Synecdoque
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