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Introduction à la téléphonie analogique

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ration d’une membrane sensible qui génère un signal électrique variant au même rythme que la voix.

• L’écouteur: l’électro-aimant relié à une membrane transforme l’énergie électrique reçue, en énergie mécanique imposant un mouvement vibratoire à l’air ambiant.

• Le combiné: c’est le support ergonomique sur lequel sont montés le microphone et l’écouteur.

3.2. Les organes d’appel, d’émission

L’abonné fait connaître à son centre de rattachement le numéro d’identification du correspondant désiré en le composant soit sur le cadran d’appel rotatif (numérotation impulsionnelle), soit sur le clavier numérique (numérotation par fréquences vocales).

3.3. Les organes de réception d’appel

La signalisation d’un appel est faite par une sonnerie mise en marche par un courant alternatif.

4. Communication entre le téléphone et le central

C’est la norme TBR21 qui fixe les caractéristiques électriques des signaux émis par le combiné téléphonique ou n’importe quel équipement branché sur la prise.

4.1. Décrochage du combiné

Lorsque le téléphone n'est pas décroché, il est soumis à une tension continue d’environ 48 V venant du central (attention à ne pas toucher!).

Au repos, l'impédance présentée par le poste est associée au circuit de sonnerie dans lequel est inséré un condensateur qui empêche la circulation d'un courant continu. Dans l’attente d’un appel, les postes étant soumis à une tension continue ne consomment aucun courant.

Lorsque l’on décroche le combiné du poste (A), le commutateur se ferme, alors le poste présente une impédance assez faible et consomme un courant continu de l’ordre de 40 mA, signalant ainsi son souhait au central d’établir une communication, c’est la prise de ligne.

La tension continue peut alors descendre entre 10 V et 22 V lorsque la ligne est chargée (téléphone décroché).

4.2. Tonalité

Après la fermeture du commutateur du combiné, le central du réseau public acquitte la demande de connexion en superposant à la tension continue, un signal sinusoïdal de 440 Hz (note de musique « LA »), c’est l’invitation à numéroter: la tonalité. Les auto-commutateurs privés fournissent une tonalité de fréquence égale à 330 Hz. On perçoit ce changement lors de la composition du « 0 » pour émettre un appel sortant.

4.3.3. Numérotation par fréquences vocales ou DTMF (dual tone multi frequency)

Le DTMF est un procédé de numérotation qui génère des sonorités codées, il doit émettre des fréquences spécifiques dans la gamme 300 Hz – 3400 Hz. Mais si l’on attribue une fréquence simple à chaque chiffre, un sifflement (ou un son propre et fort) peut provoquer une erreur de numérotation !

Ce problème d’interférence est résolu simplement, par l’émission de deux fréquences simultanées par chiffre. Il est très peu probable que deux fréquences spécifiques, dont les valeurs sont premières entre elles, soient présentes à l’arrière plan du microphone pendant la numérotation. Ces fréquences sont normalisées au plan international (norme UIT-T-Q.23).

Sur le clavier du téléphone, en appuyant sur une touche, on émet les deux tonalités correspondant à l’intersection de l’axe horizontal et de l’axe vertical.

2.2.1. La partie "Branchement"

C’est la partie reliant les clients aux points de raccordement. Ces liaisons sont réalisées avec des câbles en cuivre.

Une ligne est composée d’une paire de fils transmettant la voix et les données sous forme de signaux électriques.

Généralement, pour les logements particuliers les points de raccordement se situent directement sur la façade, tandis que la plupart des immeubles disposent d’une gaine technique chargée de recevoir les câbles de chaque résident et d’une armoire technique regroupant les connexions.

2.2.2. La partie "Distribution"

C’est la partie des câbles de moyenne capacité, qui relie les points de raccordement à un Sous-Répartiteur.

Dans un sous répartiteur, la connexion entre arrivée et départ est faite grâce à une jarretière.

Il existe en agglomération un sous-répartiteur par quartier, mais un SR peut couvrir toute une commune, voir plusieurs petites communes à la campagne par exemple.

2.2.3. La partie "Transport"

La partie transport est la partie qui connecte chaque sous-répartiteur à un répartiteur via un câble de forte capacité.

Chaque paire de cuivre correspondant à un client est reliée au répartiteur (jusqu’à une

distance de quelques km). Le répartiteur reçoit l'ensemble des lignes d'usagers de sa zone de rattachement.

Le répartiteur est donc un dispositif passif de câblage centralisant les lignes de la zone de desserte du Centre à Autonomie d'Acheminement (CAA) et assurant la correspondance entre une ligne et un équipement téléphonique.

Un central téléphonique comprend un répartiteur et un commutateur.

4.4. Activation de la sonnerie

Après que l’abonné du poste A ait composé le numéro du correspondant (B), le commutateur connecte les 2 postes et le RTC actionne la sonnerie du poste B par l’intermédiaire du dernier central autocommutateur local.

Pour activer la sonnerie, le central envoie vers le poste B un signal sinusoïdal de fréquence environ 50Hz et de tension de 50 à 80 V efficaces par rafales, activé pendant environ 2 secondes et désactivé pendant environ 4 secondes. Ce signal est superposé à la tension continue de 48 V.

Le poste A reçoit un signal de retour d’appel indiquant si le poste B est libre ou non.

4.6. Transmission de la voix

La voix est transportée en analogique sur la paire torsadée de l’abonné au commutateur (boucle locale).

Contrairement au système audio de haute fidélité, dont les bandes passantes sont comprises entre 20Hz et 20 kHz, le téléphone opère dans la bande de 300 Hz à 3,4 kHz.

Cette faible bande passante et d’autre part son rapport signal/bruit assez important limitent la qualité du signal analogique transmis (c’est ce qui fait que l’on a du mal à saisir la différence au téléphone entre «b», «p» et «d».voix) et aussi le débit du nombre de bits transmis (informatique).

La communication s ‘effectue en duplex intégral, elle est bidirectionnelle.

Le signal électrique sur la ligne est un signal composite de composante continue d’environ

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