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La Culture

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nion immédiate.

- Faire la critique de l’opinion.

- Faire la critique de la critique de l’opinion, ce qui permet de déplacer ou de renverser le débat, en tout cas l’opposition des deux thèses doit déboucher sur une troisième solution qui permet de la dépasser. (Une thèse, critique de la thèse, critique de la critique de la thèse.) La plan du devoir découle du problème tel qu’il est construit. C’est le plus souvent, prenant la thèse la plus évidente et en la poussant jusqu’au bout qu’on fait émerger les difficultés auxquelles elle conduit, et que se dévoile dans sa clarté le nœud du problème.

- Pour faire la critique d’une thèse :

- Aller voir sous la thèse ce qui la fait tenir, cherchez ses présupposés et les mettre en question, sur quoi la thèse repose-t-elle ? Quels en sont les arguments ? Ces arguments sont-ils valables ? Quelles objections peut-on formuler ? Sur quelles distinctions ou identifications repose-t-elle et sont-elles pertinentes ?

- Chercher ses implications théoriques, morales, et matérielles. S’il en est ainsi alors quelles sont les conséquences ? Sur quoi débouche la thèse ? Est-ce tenable ?

Bref, il s’agit de cerner un débat, de le délimiter et de le formuler le plus clairement et le plus rigoureusement possible. Pour cela je vous demande d’utiliser dans vos introductions, une formulation du type : « D’un côté il peut sembler que … étant donné que…, pourtant d’un autre côté il apparaît que … si bien que…. Finalement… ».

Allons-y, en nous concentrant d’abord sur le premier sujet.

1. Analyse (découpage, analyser c’est distinguer pour définir) des notions : conceptualisation.

Homme : espèce, unité du genre humain, nature humaine commune.

Nature : ensemble de ce qui existe indépendamment de l’intervention humaine, s’oppose à artificiel (ce qui est produit par l’activité humaine).

Nature : ce qui définit un être, son essence composée des caractéristiques propres à un type d’être.

L’homme partie de nature transforme la nature et se faisant se transforme lui-même. .

Création[1] (suppose un être transcendant intelligent produisant intentionnellement tout ce qui est + fixisme = singularité de l’homme dans la tradition judéo-chrétienne : à l’image de dieu/

Evolution (processus mécanique sans sujet : c’est l’avantage comparatif de variation hasardeuse qui est le moteur de l’évolution, pas d’intention, pas de projet, pas de finalité).

Frontière : différence de degré ou bien différence de nature.

La place de l’homme dans notre tradition chrétienne et humaniste se caractérise par le dualisme : l’homme est dans le monde mais il n’est pas du monde.

- Définir/distinguer/chercher les opposés/chercher les proches ;

- Situer : de quel type de réalité s’agit-il ? Dans quel domaine se trouve-t-on ?

- S’interroger !

2. Analyse de la forme de la question : qu’est-ce que la question nous demande ?

Il s’agit au fond de définir la réalité humaine : l’homme se définit-il par son appartenance à la nature ou bien l’espèce humaine constitue-t-elle un ordre distinct.

Identité/différence : peut-on identifier l’homme à la nature ?

Inclusion : l’homme est-il purement et simplement un élément de la nature ?

Recherche de critères distinctifs qui manifestent une hétérogénéité entre l’ordre humain et les ordres naturels. EXERCICE.

3. Formulation d’une problématique.

Recherche des positions extrêmes : tableau qui utilise les différents sujets.

A. L’homme réalité strictement naturelle : position naturaliste ou réductionniste, qui conduit à l’idée que tout phénomène humain doit pouvoir s’expliquer biologiquement et écologiquement. Monisme, matérialisme. Apport décisif de la biologie et de la théorie de l’évolution. Pas de frontière fixe ni absolue, mais continuité et descendance, pas deux ordres distincts mais une même nature homogène dont l’espèce humaine n’est qu’un élément.

B. L’homme réalité surnaturelle : dualisme théologique ou métaphysique, rupture ontologique entre l’homme et la nature. Créationnisme/humanisme. L’homme est dans le monde mais il n’est pas du monde. Frontière absolue/hétérogénéité réelle/transcendance de l’homme.

C. La bifurcation : origine naturelle, mais sortie de la nature. L’évolution biologique a fourni aux hommes les moyens naturels de se dénaturer pour entrer dans un autre dimension de la vie ( existence culturelle, consciente, intentionnelle, morale) dont le caractère fondamental est d’être un réseau de significations. Mais cette sortie de la nature est-elle complète ? Tomber dans le culturalisme. L’homme est-il dénaturé ?

D. L’homme indéfinissable et mixte : il n’y a pas de nature humaine, c’est un être de l’équivoque. Merleau-Ponty.

E. voire Sartre.

F. Il ne faut pas penser l’homme contre la nature, cela empêche de penser l’être même de l’homme que de le penser par opposition à la nature. (Heidegger

D’un côté, il semble que les avancées des sciences objectives et en particulier de la biologie mettent à mal le dualisme constitutif de notre tradition humaniste qui fait de l’humanité un ordre séparé transcendant la nature. Il semble désormais impossible de penser l’humanité comme un ordre séparé par une frontière fixe et absolue comme si l’humanité était une réalité sur-naturelle ou extra-naturelle. Alors, l’homme serait-il un être purement et simplement naturel, comme un élément de la nature explicable par les mêmes méthodes et selon les même schémas mécanistes que le reste de la nature. D’un autre côté, les hommes partout sur terre et de manières très diverses ont développé des attitudes, des conduites, des facultés, des activités qu’on ne retrouve pas dans la nature, y compris chez les animaux supérieurs qui sont proches génétiquement de l’homme. Par ailleurs, on peut voir un danger politique et moral à remettre ainsi en cause les fondements de l’humanisme. C’est pourquoi, il apparaît possible et souhaitable de considérer la culture comme la frontière qui sépare l’humanité de l’ordre naturel.

Pour la troisième partie :

- Soit critique de la distinction nature culture (comme paradigme trompeur), comme schémas dualiste : rien en l’homme n’est strictement naturel, ni strictement culturel, c’est l’unidualité de l’homme.

- Soit mettre en le paradigme nature/culture comme relatif à une culture donnée. le naturalisme comme le dualisme renvoie au même schéma.

- Soit considérer que penser l’homme par opposition à l’animal revient à se mettre sous la dépendance et à la remarque des sciences, en laissant échapper la teneur proprement existentielle de la réalité humaine.

I. LA CRISE DU DUALISME : la mise en cause des frontières de l’homme, la fin de l’exception humaine. .

Les frontières traditionnelles qui séparaient de manière étanche l’humanité de la nature s’effondrent sous les coups de diverses découvertes scientifiques. L’humanité semble n’être qu’une réalité naturelle c'est-à-dire un élément sans plus de dignité ni de singularité que les autres. Ce serait la fin d’une illusion nommée anthropocentrisme.

A. Les fondements de la tradition dualiste qui soutient la thèse de l’exception humaine.

1. La tradition biblique.

La Genèse décrit l’origine du monde comme l’effet d’un acte créateur accompli par un être supérieur et suprêmement intelligent. Dieu être transcendant, omniscient et omnipotent aurait crée le monde et l’ensemble des êtres vivants selon un plan connu de lui seul. L’ordre de la nature supposerait l’existence d’un projet intelligent, l’ordonnancement complexe du monde impliquerait un auteur intelligent de cet ordre. C’est au christianisme que l’on doit l’idée outre l’idée d’un univers tiré du néant pour la volonté divine, l’idée d’une transcendance de l’homme par rapport à la nature qui est au fondement du dualisme caractéristique de la pensée occidentale qu’elle soit philosophique ou théologique. En effet, La Genèse précise que l’homme est crée à l’image de dieu. Il n’est pas un être vivant parmi les autres, il possède une dignité ontologique singulière. Comme le dira Saint Paul, dans ses Epîtres, l’homme n’est pas du monde même s’il est dans le monde. Bref, il n’a pas sa place dans la nature comme un élément parmi d’autres, mais il est face à la nature. Son origine surnaturelle lui donne le droit d’administrer la nature[2],

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