La Picardie
Rapports de Stage : La Picardie. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresme de plantation de haies et le nombre croissant de domaines utilisant l'agriculture biologique sont en train d'inverser cette tendance. Un réseau de réserves naturelles et de sites protégés est mis en place pour la gestion, restauration et protection de la biodiversité, objectifs confirmés par le Grenelle de l'Environnement. Une aire marine protégée (parc marin) est également en projet dit « parc marin des trois estuaires » piloté par l'Agence des aires marines protégées.
Climat
La Picardie est largement occupée au cours de l’année par des masses d’air humides et fraîches venues de l’Atlantique nord, réchauffées cependant par les eaux plus tièdes de la dérive nord-atlantique. En hiver, la Picardie, généralement plus humide que froide, se situe en limite ouest des avancées d’air polaire continental froid et sec. Sur les hauteurs du Bray et en Thiérache, la neige peut s’accumuler et persister quelques jours. Une fraîcheur persistante, une humidité quasi-permanente et des vents puissants, surtout en bordure du littoral, caractérisent la Picardie. Au printemps, comme en automne, voire en hiver, peuvent survenir de belles journées ensoleillées.
En Picardie, le rythme des saisons ne présente pas de grands contrastes et la longueur des saisons intermédiaires est telle que l’hiver n’est à la limite qu’une période un peu plus fraîche et l’été quelques semaines un peu plus ensoleillées. Printemps et automne sont longs et presque monotones, les températures modérées et fraîches (12 à 15°), les pluies assez fréquentes (15 à 20 jours par mois) et abondantes. Ces saisons intermédiaires sont les grandes époques du vent qui souffle principalement de l’ouest et du sud-ouest. Vers l’est, ces vents se tempèrent et les ceux du nord-est s’affirment de plus en plus.
Des moyens de communication en pleine évolution
Les nombreuses routes nationales et autoroutes ont permis le maillage de l'ensemble du territoire régional.
Le réseau ferré est dense car la Picardie arrive au quatrième rang des régions françaises en terme de trafic ferroviaire régional.
En revanche, si le TGV ne s'arrête qu'à 40 km d'Amiens, le trafic passagers devrait s'améliorer dans les années à venir, car la Picardie se situe non loin du tunnel sous la Manche et de la Belgique.
La Picardie dispose également d'un petit aéroport (Beauvais-Tillé) mais bénéficie surtout de sa proximité avec celui de Roissy.
L’histoire de la region
Très tôt, la Picardie fut une marche militaire, soumise aux invasions successives. Son relief relativement plat et sa proximité avec l'Île-de France ont favorisé les batailles. Jules César pacifia la région en 54 avant JC et repoussa les germains Suèves faisant de la Picardie une région romanisée et latinisée.
En 486, les Francs chassent les Romains, qui occupaient jusqu'alors la province, pour y fonder leur royaume. Du VIe au VIIe siècle, sous les Mérovingiens, la province picarde fait partie de la Neustrie. L'essentiel du pouvoir est confié aux ecclésiastiques, pouvoir que leur disputaient les comtes de Flandre et de Vermandois.
Toutefois, jusqu'au IXe siècle, la région est successivement envahie par les Germains, les Saxons, les Huns et les Normands.
Ce n'est qu'à partir de l'avènement d'Hugues Capet, monté sur le trône en 987 et sacré à Noyon, que le pouvoir royal sur la Picardie est renforcé. Toutefois, l'influence des grands seigneurs demeure importante.
Ce n'est véritablement qu'en 1185, par le traité d'Arras, que le roi de France Philippe Auguste fait preuve d'autorité auprès d'eux. Ce traité lui permet de réintégrer Amiens, le Vermandois et l'Amiénois à la couronne de France.
En 1195, il concède une charte communale aux villes picardes d'Amiens, de Saint-Quentin, d'Abbeville, de Noyon et de Ham, ce qui peut alors leur permettre de s'administrer militairement, dans les limites que leur accorde le pouvoir royal.
C'est alors le début d'un formidable essor économique, marqué par un accroissement de population; les cathédrales et les églises fleurissent un peu partout. La paix et la prospérité sont toutes relatives, car bientôt, la Picardie devient l'enjeu de la rivalité franco-anglaise qui aboutira à la guerre de Cent Ans (1337 - 1453). Cette guerre fait de nombreux ravages.
À la suite du traité d'Arras signé en 1435, la Picardie retrouve la paix mais le roi de France Charles VII (1422 - 1461) fait don des territoires conquis de la Somme, d'Amiens et de Saint-Quentin au duc de Bourgogne Philippe III le Bon. En 1477, à la mort du duc de Bourgogne Charles le Téméraire (1467 - 1477), le roi de France Louis XI (1461 - 1483) va récupérer la Picardie qui est définitivement rattachée à la couronne, mais devient du même coup une marche-frontière.
La paix est à nouveau de courte durée. La région n'est pas épargnée par les guerres de Religion d'autant qu'Amiens est devenu l'un des foyers du protestantisme. Sous Louis XIII, elle subit l'invasion des Espagnols (guerre de Trente Ans).
Ce n'est qu'en 1659 que le traité des Pyrénées, signé par Louis XIV, permet de faire reculer la frontière du royaume au-delà de l'Artois, dans les limites actuelles, permettant à la Picardie de ne plus être un champ de bataille.
Toutefois, sa proximité avec Paris, le cœur politique et décisionnaire de la nation française, en a fait une zone d'influence et de convoitise dont elle souffrira à nouveau lors de la guerre de 1870 et des deux dernières guerres mondiales.
Il lui faut alors attendre la fin de la Seconde Guerre mondiale pour que son industrie connaisse un nouvel essor.
Démographie de la Picardie
Au 1er janvier 2006, le nombre d'habitants de la région de Picardie était estimé à 1 886 000 habitants, soit 3,2 % de la population de la France métropolitaine. Le rythme de croissance démographique de la région est un des plus faibles du pays, et ce malgré la fécondité des femmes picardes qui dépasse 2 enfants depuis 2005, fait rarissime en Europe. L'accroissement modeste de la population de la région est totalement dû à la forte émigration qui la frappe. Seul le département de l'Oise progresse encore réellement. Ceci est dû à sa proximité avec l'Île-de-France. C'est la seule partie de Picardie qui soit une zone d'immigration.
Les naissances hors-mariage sont largement majoritaires dans la région, mais uniquement pour les mères de nationalité française. Par contre chez les étrangères, c'est totalement l'inverse, et surtout chez les femmes de tradition musulmane.
L’Economie de la Picardie
L'économie de la Picardie est très liée à sa situation géographique, source de ses faiblesses et de ses potentialités.
A mi-chemin entre la région parisienne et l'agglomération lilloise, la Picardie hésite entre sa position naturelle de carrefour des échanges et celle, plus avantageuse, de pôle d'attraction des activités majeures.
Souvent considérée comme une région essentiellement agricole, la Picardie a développé depuis fort longtemps une industrie manufacturière performante : textiles, verre, métaux, chimie, plasturgie, automobile, aéronautique, agroalimentaire, etc.
Elle héberge des pôles de recherches et d'enseignement supérieur de qualité. Elle offre depuis quelques années un réseau de voies de communication qui s'est nettement densifié au fil des ans pour en faire l'une des zones d'Europe les mieux desservies.
Agriculture
L’agriculture occupe 70% du territoire régional. Premier producteur français de betteraves à sucre et de pois, second pour la pomme de terre ou les endives, la Picardie contribue également largement au solde positif du commerce extérieur agroalimentaire français.
En revanche, les produits de l’élevage occupent des places moins importantes : dixième rang national pour le lait, quatorzième pour la viande.
Cette agriculture performante a permis l’implantation d’une industrie agroalimentaire puissante.
Industrie
L'industrie picarde est à la fois concentrée sur quelques grands foyers manufacturiers (Creil, Saint-Quentin, Amiens...) et très dispersée sur les villes petites ou moyennes de l'espace rural du nord et de l'est de la région, dont elle est souvent l'activité motrice. Les branches les plus caractéristiques sont l'agroalimentaire (tous les grands groupes européens y sont représentés) et les biotechnologies, la chimie et la plasturgie, le travail des métaux et les constructions mécaniques.
La Picardie a pris conscience de ses faiblesses en matière de développement tertiaire et de nouvelles technologies industrielles et plus généralement de conditions de vie : le taux de chômage est important (10 p. 100 en 2002), l'espérance de vie à la naissance des habitants un des plus bas de France (en 1999, 73,3 ans pour les hommes,
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