« La Violence Trouve Son Seul Refuge Dans Le Mensonge, Et Le Mensonge Son Seul Soutien Dans La Violence. Tout Homme Qui a Choisi La Violence Comme Moyen Doit Inexorablement Choisir Le Mensonge Comme Règle. »
Compte Rendu : « La Violence Trouve Son Seul Refuge Dans Le Mensonge, Et Le Mensonge Son Seul Soutien Dans La Violence. Tout Homme Qui a Choisi La Violence Comme Moyen Doit Inexorablement Choisir Le Mensonge Comme Règle. ». Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoireserie. Finalement, les gouvernements justifient le recours à la violence de différentes manières plus saugrenues les unes que les autres, seulement la vérité est-elle atteignable pacifiquement ?
Convenons d’abord que la violence, quelle qu’elle soit, est un recours purement instrumental, visant bien souvent à l’acquisition d’un but ultime. Elle permet au pouvoir de se maintenir en place, d’édicter ses propres lois et de se faire obéir. Concrètement, prenons l’exemple de la Syrie, pays totalitaire, dont le président n’hésite pas de recourir à une terrible répression afin d’écraser toute opposition. En effet, pour contrer le printemps arabe et son expansion, Bachar-el-Assad lance une vague d’opposition visant à tirer pour tuer. Il s’attaque à des manifestants non armés pour la plupart, dont certains se trouvent être des enfants. Depuis le début de la répression, Amnesty International dénombre près d’un millier de morts. Seulement, la violence physique n’est pas uniquement le fait des gouvernements totalitaires. Effectivement, qui pourrait nier que la peine de mort n’est pas un acte de violence dans une société occidentale parfaitement démocratique et établie ? De ce fait, la violence, qu’elle soit utilisée pour effet de vengeance, de légitime défense, ou alors de répression, reste un acte bestial qui ne devrait pas avoir sa place dans la société.
La violence peut parfois revêtir également un caractère psychologique. Au fil des âges, l’homme est resté attiré par ce désir de cupidité. Ces ambitions égoïstes donnèrent naissance notamment à la lutte des classes. C’est ainsi que virent le jour les principales idées du courant communiste. En 1917, les Bolcheviks menés par Lénine, renversèrent le pouvoir Tsariste en place afin d’instaurer une dictature du prolétariat et une volonté de supprimer, d’une part les autres classes sociales et d’autre part d’éliminer tout parti politique contraire à l’idéologie marxiste. La violence psychologique découlant de ce dénigrement, de cette dévalorisation des personnes, était étroitement liée à une violence physique perpétuelle menée par le KGB. L’histoire en est témoin : Que le pouvoir soit de droite ou de gauche, tous voulurent écraser l’autre pour imposer ses idées et sa politique. Dans cet exemple, le gouvernement soviétique du 20ème siècle n’hésita pas à déclencher la guerre à tous ses opposants, et en particulier à l’Occident. Ainsi, murer une ville entière, enfermer tous ses habitants et fusiller ceux qui voudraient fuir, n’est-ce pas ici le symbole même d’une violence psychologique ?
La violence sociale et morale ne doit également pas être négligée. L’exploitation, le manque de reconnaissance d’autrui et la xénophobie font partie intégrante de la société. Sous prétexte de la révision à la baisse des prestations de certaines assurances, les chômeurs par exemple, se doivent d’accepter n’importe quel travail dit convenable. La personne ne touche plus seulement une assurance ou l’aide sociale à laquelle il a droit, il est responsable de sa situation et doit tout faire pour en sortir au plus vite. On peut également évoquer ces « working poor », qui travaillent, mais qui ne peuvent s’en sortir honorablement. En cause ; des lois qui ne respectent pas la dignité de la personne en permettant des écarts spectaculaires dans la rémunération. Les sans-papiers en Suisse se trouvent également sans reconnaissance et exclus. Pourtant, ils fournissent un apport incroyablement important dans l’économie Suisse. On leur reproche de ne pas s’intégrer. Mais le peuvent-ils ? Ainsi, ces types de personnes sont dénigrés à l’aide d’arguments mensongers pour inciter la violence, et également pour ne pas traiter d’autres problèmes assez complexes. Comment feraient les ménages où les parents travaillent s’il n’y a plus de sans-papiers à engager ? La même question se pose pour l’agriculture. Comment ferait-elle pour tourner sans l’apport des travailleurs au noir ? Sous la problématique du travail au noir se cache probablement la problématique d’une forme de violence du « libre » marché.
Toutefois, la violence vieillit très vite. Elle ne peut se maintenir sans tromperie de la part de celui qui l’utilise. Pour cela, différentes théories sont envisageables. En premier lieu, la manipulation. Effectivement, le nombre de tentatives de fausser la réalité envers les gens serait incalculable. Qui n’a jamais été manipulé ? Elle débute de l’enfant qui pleure pour avoir une sucette, jusqu'à Oussama Ben Laden qui crée des camps de terroristes dans le but d’éliminer l’Occident. Pour s’y faire, il s’appuie sur le Coran, livre sacré, et le profane. C’est-à-dire qu’il va l’interpréter à sa manière. Ainsi, les terroristes pensent qu’ils tuent et se suicident pour Allah. Voilà comment un mensonge peut soutenir une telle violence que furent les attentats du 11 septembre 2001 à New-York.
En second lieu, la naïveté et l’ignorance des gens contribue de toute part à alimenter et à sauvegarder le mensonge. Imaginons un piéton renversé devant notre maison. Cet accident attirera notre intérêt alors que le fait de citer des millions de morts du génocide au Rwanda nous laisse de marbre. Autant tragique soit-il, cet événement se trouve être éloigné de notre civilisation. En effet, le risque que ce génocide nous atteigne en Suisse est nul. Ainsi, les gens développent l’esprit de Munich. On laisse mourir des millions de gens parce qu’on ne se sent pas concerné et que l’on veut poursuivre notre routine. On ne cherche pas à découvrir la vérité et à dénoncer le mensonge. Pour cela, on soutient les marchands d’armes quand ils prétendent soutenir la main d’œuvre en créant des places de travail. On soutient également l’entrée en guerre des Etats-Unis en Irak et lors de la guerre du Golf sans réellement se demander si leurs arguments sont concrets. De même manière, et cela pour rejoindre l’argument précédent, l’Eglise signa un concordat avec Hitler lors de la 2ème guerre mondiale afin de fermer les yeux sur l’extermination des juifs, en contrepartie que les évêques soient acceptés par le pouvoir politique. Encore une fois, on ferme les yeux pour obtenir ou conserver un bien acquis ou désiré.
En dernier lieu, la propagande et l’exagération contribuent énormément à alimenter le mensonge. Il est difficile en tant que citoyen de connaître tous les tenants et aboutissants des thèmes pour lesquels il est nécessaire de voter. Les informations viennent de la politique. Seulement, cette information n’apparaît pas neutre, ni objective. Lorsqu’il faut voter sur un thème que la droite demande de soutenir par solidarité, et que la gauche demande de rejeter pour ne pas rompre le partenariat social, qui croire ? La démocratie existe-elle vraiment ? Si l’on se réfère à la définition de la démocratie, le peuple détient le pouvoir. Mais détient-il ce pouvoir s’il ne comprend pas ce pourquoi il vote, et s’il lui est impossible de démêler le vrai du faux ? Certains partis, l’UDC par exemple a dernièrement prétendu la démocratie rompue car seul un de leur parlementaire siège au conseil fédéral. Pourtant, la démocratie ne devrait-elle pas signifier l’égalité dans l’information du peuple ? Les partis bourgeois, dont l’UDC, bénéficient d’un budget beaucoup plus grand que d’autres partis financièrement plus modestes. Une information visible sur quelques affiches a-t-elle le même poids qu’une information matraquée et présente sur tous les panneaux publicitaires ? En gare de Lausanne notamment, on ne voyait récemment plus que des panneaux publicitaires de l’UDC. Chaque information a-t-elle alors le même poids ? D’un autre côté, certains partis misent gros sur l’exagération. Ils parlent d’insécurité vis-à-vis de la migration. Les cas singuliers deviennent une généralité. Pourtant, ils font des travaux précaires qu’à peu près aucun Suisse ne souhaiterait faire. Malheureusement, cette information n’est que rarement publiée. N’est-ce pas prendre les gens pour des marionnettes ?
En somme, les gouvernements mentent souvent afin d’acquérir une certaine notoriété. Cependant il existe certains moyens utilisés par les gens du peuple pour tenter de découvrir la vérité. Plusieurs hommes du 20ème siècle tentèrent de dénoncer toutes ces barbaries. C’est le cas par exemple de Gandhi qui depuis son plus jeune âge s’est préoccupé des injustices flagrantes et perpétuelles exercées dans le monde. Un combat sans violence mais juste, qui lui vaudra d’être arrêté et incarcéré. Dans une autre mesure, des mouvements de résistance virent le jour durant la 2ème guerre mondiale. Le mouvement antinazi de la Rose Blanche distribuait des tracts au prix de leur vie afin de remettre en cause les principes nazis, inculqués dans la violence et le mensonge. Plus récemment, les indignés parcourent le monde et manifestent dans les plus grandes villes afin de dénoncer les failles du système actuel. A fortiori, cela n’est pas à la convenance de tout le monde, puisqu’ils n’hésitèrent pas à arrêter plus de
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