Le Bonheur Dépend Il De Nous
Compte Rendu : Le Bonheur Dépend Il De Nous. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresisfaisant tous ses désirs, il s'agit des les maîtriser afin de diminuer sa dépendance envers les biens matériels. C'est ce que prône les Stoïciens et les Épicuriens.
Pour les Stoïciens, le bonheur réside dans la maîtrise de soi, il faut accepter le monde tel qu'il est, le but n'étant pas de changer le monde pour atteindre le bonheur, mais de se changer soi-même pour apprivoiser notre bonheur : ''Tâcher toujours à me vaincre plutôt que la fortune, et changer mes désirs plutôt que l'ordre du monde'' disait Descartes. Pour atteindre notre bonheur, il faut donc modifier ce qui dépend de nous et non ce qui dépend des autres ou du monde, car comme disait Epictète dans Les Entretiens ''Il y a des choses qui dépendent de nous et d'autres qui n'en dépendent pas'', il s'agit alors de supprimer ses désirs et ses plaisirs, modifier ses jugements et ses pensées. Mais tenter de supprimer tout ce qui est naturel et spontané n'est-il pas impossible ? Ainsi tenter d'atteindre le bonheur en étant stoïque rendrait – il le bonheur inatteignable ? L'épicurisme permettrait – il d'avancer dans cette quête de la fin en soi ?
La doctrine d'Épicure réside non pas dans la suppression des désirs mais dans le fait de les modérer. Les Épicuriens se contentent d'assouvir leur désirs naturels et nécessaires, tel que manger, boire, dormir, mais tout en les modérant, afin que cela ne devienne pas de la gourmandise. Ils refusent donc de satisfaire un quelconque autre désir qui ne serait pas un besoin vital : ''Ne pas avoir faim, ne pas avoir soif, ne pas avoir froid ; celui qui dispose de cela, et a l'espoir d'en disposer à l'avenir, peut lutter comme il arrive, et coulera des jours heureux'' disait Épicure. De plus, à l'image des Stoïciens, les Épicuriens maîtrisent leur jugements. Mais la modération totale de tout ses désirs ne demande-t-elle pas un travail colossal sur soi même ? Ce contrôle de soi nous empercherait-il pas de vivre sa vie comme il se doit, et de profiter de chaque instant ?
Est – ce vraiment possible de se contrôler constamment ? De plus tous ces efforts constants pour atteindre le bonheur ne finiraient-ils pas par nous conduire à l'ennui ? L'ennui est une souffrance due à l'absence de désirs, or le désir est une aussi souffrance. Mais ce travail sur soi même ne rendrait-il pas le bonheur inaccessible ?
Mais pour atteindre ce bonheur, ne faut-il pas désirer uniquement ce que l'on peut combler ? Il s'agit alors de ne pas envier l'impossible, l'irréel ou encore l'irréalisable. Si notre bonheur réside dans le fait d'être immortel, nous n'atteindrons jamais ce bonheur, et jamais, nous ne serons heureux. Pourtant, si on se limite à satisfaire des désirs futiles, ne risquons nous pas alors de tomber dans l'ennui ? L'ennui qui conduirait alors à l'impossibilité d'atteindre le bonheur ?
Si le bonheur ne s'obtient pas par la sagesse, le contrôle de soi, ou encore le désir du possible, le bonheur ne dépend-il pas de causes extérieures, que nous ne pouvons pas maitriser ?
Bonheur vient de l'expression vient de ''bon eür'' qui signifie ''bonne fortune'', ''bonne augure'', on peut donc en déduire que le bonheur obéit à la règle du hasard. L'idéal du bonheur parfait serait-il un homme capable de combler tous ses désirs, afin qu'il soit à peine troublé par ses désirs ? Tel serait un homme chanceux, ce qui signifie que le bonheur peut arriver à tout le monde, et qu'il ne dépend pas de la conduite de l'homme. Pour Kant, la définition du bonheur est ''Le bonheur est la satisfaction de toutes nos inclinations tant en extension, c'est à dire en multiplicité, qu'en intensité, c'est-à-dire en degré, et en protension, c'est à dire en durée.''. Le bonheur est alors plus considéré comme un don, le fruit d'un héritage, des richesses matérielles,
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