Maroc Fiche

nant. Il assure 75 % des flux des marchandises. Le Maroc dispose également d’un réseau autoroutier de 800 km. Le chemin de fer, situé au Nord et long de près de 2 000 km, assure le transport annuel de 30 millions de tonnes de marchandises. Le Maroc possède aussi 30 ports dont celui de Tanger-Med qui assure le transit de près de 60 millions de tonnes de marchandises par an. Les 15 aéroports internationaux assurent aussi le transport annuel de 51 millions de tonnes de fret.

Sources : maroc.ma ; onda.ma ;equipementransport.gov.ma ;diplomatie.gouv ;levoyageur.net

B) Les conditions économiques

- La croissance économique. En 2011, le PIB du Maroc s’élève à 3.9% et le PIB par habitant est de 3.1%. L’agriculture représente 14.5% du PIB, le secteur de l’industrie 25.5% et les services 49%. Les secteurs de l’industrie, des télécommunications, des services sont en essor tandis que celui de l’agriculture est tiré vers le bas.

- Le taux d’inflation est de 2.9% en 2011 contre 1% en 2010, le pays doit y faire attention.

- Le solde budgétaire se creuse et est de -4.2% du PIB et la balance commerciale de -20% du PIB .

- Le taux de change Il est de 11,5805 MAD pour 1€ au 17/10/12011.

- La balance commerciale Le pays est en déficit commercial (-20% du PIB en 2010). La France est le principal fournisseur et client du royaume, suivi de l’Espagne.

- Le taux de chômage est de 9.1% en 2010, il a réussi à décroître même si cela reste alarmant chez les diplômés et les urbains (20% et 32% de chômage).

Sources : lemoci ; wikipédia ; diplomatie.gouv

C) Les conditions sociodémographiques et culturelles

- Les données sociodémographiques

La population du Maroc a connu une croissance rapide au XXème siècle (plus de 3% par an) mais il y a eu une baisse de taux de fécondité (le nombre d’enfants par femme est passé de 7 à 2.5 de 1970 à 2000). En 2011, le Maroc compte environ 32 millions d’habitants. Son taux d’alphabétisation s’élève à 57% dont 84% pour les 15-24 ans et l’espérance de vie se situe à 71 ans. Le Maroc a effectué des progrès en matière de développement humain : il a été classé 114ème sur 169 pays. Il a fait parti des pays les plus performants en 2010 d’après le PNUD. Les résultats de santé et d’éducation tendent à devenir similaires à ceux des pays riches mais pas au niveau des revenus.

- Les données culturelles

L’arabe est la langue officielle du Maroc, celle de la religion islamique. Il existe aussi une autre langue qui le berbère. Le français, quant à lui est utilisé pour le commerce, c’est la langue des affaires et est très répandu dans les secteurs de l’éducation et de l’administration. Il est parlé, à des degrés divers, par une bonne partie de la population, principalement dans les villes et dans les milieux instruits. L’espagnol est généralement parlé dans le nord et l’anglais est une langue qui est enseignée.

- Les pratiques d’affaires

La religion occupe une place très importante dans le royaume, il se doit de respecter les temps dédiés à celle-ci. Il y a 98.7% de musulmans, 0.2% de Juifs et 1.1% de chrétiens en 2011. Dans les affaires, prône le respect des uns envers les autres, en effet la politesse est importante.

Source: www.maroc.ma; CIA the worldfactbook ; diplomatie.gouv

II) LE MARCHE MAROCAIN : OPPORTUNITES ET MENACES

A) La demande potentielle

La demande marocaine tend à s’uniformiser. Tiré par la classe aisée et suivi par la classe moyenne, le modèle de consommation tend à « s’européaniser ». Les ménages dépensent de plus en plus notamment grâce à une hausse des salaires (le salaire aurait augmenté de 5.2% en 2009) et donc du pouvoir d’achat. Le Maroc ayant du mal à répondre aux besoins de la demande, a recours aux importations. Il achète des produits alimentaires comme le sucre, le blé ou maïs.

B) L’offre existante

- Les exportations de biens et services ont augmenté de 21% en 49 ans (1960-2009), elles représentent environ 27% du PIB en 2009.

- Les parts des principaux secteurs dans le PIB sont les services (55.1 %), l’industrie (28.5 %) et l’agriculture (16.4 %). L’agriculture fournit les récoltes principales du pays (fruits, céréales, légumes). L’industrie se développe beaucoup grâce au secteur du textile. Le royaume tient à se détacher du secteur agricole c’est pourquoi le développement de nouveaux secteurs est important (automobiles, aéronautique, informatique…).

C) La distribution dans le pays

- Depuis les années 80 et début des années 90, le paysage de la distribution au Maroc connaît des transformations.

- Même s’il existe toujours un grand nombre de détaillants et de boutiques traditionnelles comme le souk ou les épiceries, on observe aujourd’hui une montée en puissance de la grande distribution. Ainsi, les grandes surfaces représentant environ 10% des ventes, se sont développées dans les grandes villes comme Casablanca et Rabat.

- Le Maroc est membre de plusieurs organisations comme l’OMS (Organisations mondiale du commerce), mais aussi de la Grande Zone Arabe de libre échange (GAFTA) depuis 2005 qui vise à former une zone de libre échange arabe. Le pays détient aussi des accords de libre échange avec les Etats-Unis (2004) et l’Union Européenne (2005). Puis en 2009, un accord de libéralisation des échanges commerciaux dans le domaine de la pêche et de l’agroalimentaire a été signé entre le Maroc et l’Union Européenne.

Sources : Interex ; lemoci ; perspective monde ; lavieeco.com ; lematin.ma

III/ LA PRISE EN COMPTE DES RISQUES

A) Les risques politiques

Il y a une stabilité politique au Maroc. Le Roi Mohammed VI a décidé d’une réforme visant la modernisation politique (rééquilibrage