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Négalités Nord/Sud

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uite d'accès aux marchés et au ressources…

… accès inégal à l'éducation et à l'emploi pour les femmes et les filles…

Mondialisation

Cette mondialisation qui enrichit et exclut

La mondialisation génère d'insupportables inégalités. L'Europe compte pour 40 % des exportations mondiales, l'Afrique pour 2,1 %.

Le commerce international n'est pas né de la dernière pluie. De l'Empire romain à nos jours, en passant par la découverte de l'Amérique et des Indes, la même aspiration a produit les mêmes effets : faire circuler les marchandises et les savoirs pour s'enrichir. Les idées antimondialistes, comme en ce moment à Gênes, elles-mêmes... se mondialisent. Mais si notre culture et notre économie se nourrissent de ces échanges, elles n'en sont pas complètement dépendantes. N'oublions pas que les deux tiers du commerce européen s'effectuent entre pays de l'Union. Ou que la Chine et le Japon restent très fermés. On échange donc plutôt au sein de régions du monde, et dans des proportions peu différentes de ce qu'elles étaient avant la crise des années 30.

A ce rappel, il faut ajouter un constat : l'accroissement des échanges - les droits de douane ont été divisés par cinq entre 1947 et 1994 - profite à la croissance. Les pays les plus ouverts s'enrichissent le plus. Les salariés de Citroën, d'EADS ou de l'agroalimentaire sont les meilleurs experts pour deviner leur sort s'il fallait cantonner la vente de voitures, d'avions ou de plats cuisinés à l'Hexagone. Quant aux pays les plus fermés - pour cause de guerre, d'isolement politique ou d'enclavement géographique - ils figurent en bas du tableau mondial de la croissance.

Des Etats plus forts

En soi, la mondialisation n'est donc pas à jeter avec l'eau du bain. Le vrai problème, c'est qu'elle génère d'insupportables inégalités.

Inégalités Nord-Sud : l'Afrique compte pour 2,1% des exportations mondiales, l'Europe pour 40%. Les échanges alimentent d'autant plus la croissance du Nord qu'il achète et vend de la haute technologie - et des armes! - quand le Sud produit des agrumes. Dans ces conditions, il faut quelque naïveté ou quelque mauvaise foi à se satisfaire d'une croissance de 3 ou 4% dans les pays pauvres : 3% d'un produit par habitant cent fois inférieur à celui de la France - l'exemple du Burkina Faso - apportent une goutte d'eau dans le désert. 3% de croissance en France représentent des milliards de richesses en plus. Voilà comment les trois plus grandes fortunes du monde représentent la richesse des 48 pays les plus pauvres... où 800 millions d'hommes souffrent de famine.

Inégalités au sein des pays : la concurrence ouverte des régions à bas coût de main- d'oeuvre freine les salaires dans les secteurs à faible valeur ajoutée, pousse à la concentration et à la délocalisation. Moulinex ou le textile en sont l'illustration. Plus grave, la croissance n'empêche pas que près de 5 millions de Français vivent en-dessous du seuil de pauvreté. Ni que le grand écart des inégalités bat des records aux Etats-Unis ou en Grande-Bretagne.

L'accroissement des échanges n'est pas une condition suffisante au partage des richesses. Plus que jamais, la responsabilité des Etats est d'inventer des rééquilibrages entre pauvres et riches et de capter une partie du surcroît des richesses tirées du libéralisme pour les répartir équitablement. L'enjeu vaut autre chose que la violence de Gênes.

--Michel URVOY -http://www.ouestfrance-ecole.com

Argent

Riches et pauvres.

Les inégalités Nord-Sud se traduisent, en premier lieu, par des inégalités de revenus et de richesse monétaire. Selon le Programme des Nations Unies pour le Développement, environ 1,2 milliards d’individus survivent avec moins d’un dollar par jour. Le patrimoine des 25 personnes les plus riches de la planète dépasse le revenu cumulé d’un groupe de pays représentant 47% de la population mondiale, soit 2,5 milliards de personnes. En 1998, les pays en voie de développement représentaient 4,5 milliards d’habitants et enregistraient un produit national brut (PNB) total de 5 700 milliards de dollars ; les pays de l’Organisation de Coopération et de Développement Economiques (OCDE) représentaient une population 4 fois moindre (1,1 milliard d’habitants) et un PNB total quatre fois plus important (23 000 milliards de dollars). En l’absence d’une croissance soutenue et durable des pays en voie de développement, et au regard de leur croissance démographique, les écarts populations/richesses devraient s’agrandir entre les pays. Les projections estiment que la population des pays en voie de développement atteindra 5,7 milliards d’habitants en 2015, contre 1,190 milliard pour les pays de l’OCDE.

La scolarisation

L’école et la santé.

C’est aussi une inégalité d’accès aux services de base. Là encore, les

chiffrent parlent d’eux-mêmes : 325 millions d’enfants qui ne sont pas

scolarisés ; sur les 900 millions d’adultes (1 sur 5) qui ne savent ni lire ni

écrire, 98% se trouvent dans les pays en développement et les deux tiers

sont des femmes.

Même si l’éducation progresse dans le monde, 72 millions d’enfants

n’étaient toujours pas scolarisés en 2005, contre 96 millions en 1999.

Le nombre d’enfants non scolarisés dans le monde a considérablement

baissé ces dernières années. Ils sont quand même encore un peu plus de 72 millions en 2005 contre 96 millions en 1999.

Cette évolution est d’autant plus remarquable que, durant le même temps, le nombre d’enfants

total à scolariser dans ces pays a fortement augmenté.

En Afrique subsaharienne la proportion de non-scolarisés est de 45,4 %. Cette zone est

confrontée à la conjonction d’une forte fécondité et de faibles moyens (ou orientés autrement,

notamment vers les dépenses militaires...).

Plus de la moitié des enfants non scolarisés dans les pays en voie de développement sont des

filles, cela va jusqu’à 60% dans les pays Arabes, pays où les parents donnent une priorité à

leur descendance masculine.

Enfin, il ne faut pas oublier que la situation se détériore dans un certain nombre de pays,

notamment en Afrique du Sud, où le nombre d’enfants non-scolarisés est passé de 170 000 à

570 000.

Santé

La population mondiale n'a jamais été en aussi bonne santé ni vécu aussi longtemps, souligne

l'Organisation mondiale de la santé (OMS) dans son dernier rapport annuel, publié en mai.

Selon l'institution, l'espérance de vie moyenne dans le monde, qui ne dépassait pas 50 ans en

1955, atteint aujourd'hui 66 ans et devrait avoisiner 73 ans en 2025. Les décès prématurés

se sont en effet réduits: 43% de la population vit aujourd'hui au-delà de 65 ans, contre 22% en

1955, et cette part devrait s'accroître à 62% d'ici 2025; parallèlement, le nombre d'enfants

mourant avant l'âge de 5 ans s'est réduit de 40% à 8%.

Pour autant, les inégalités entre Nord et Sud sont loin d'avoir disparu. L'amélioration globale,

liée aux progrès de la médecine et à l'augmentation des soins apportés dans les pays en

développement, masque en effet une réalité très contrastée.

Si, comme l'espère l'OMS, le nombre de personnes qui meurent avant 50 ans sera réduit de

moitié d'ici 2025, plus de 20 millions de personnes meurent encore chaque année avant

d'avoir atteint cet âge, dont 20% avant 5 ans.

Les pays les plus pauvres sont les plus touchés: dans ces pays, en 1995, 85% des décès

concernaient des moins de 65 ans et 55% des moins de 20 ans, contre respectivement 23% et

2% dans les pays riches. En fait, la situation des pays les plus pauvres s'est peu améliorée ces

dernières années:

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