Présentation De L'Organisation Mondiale De La Santé
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L’emblème de l’OMS :
L’emblème de l’OMS fût choisi par la Première Assemblée mondiale de la Santé en 1948. Il est constitué par le même symbole que celui des Nations Unies, mais coupé verticalement d’un bâton entouré d’un serpent, appelé un caducée, qui fût utilisé pendant très longtemps et même encore actuellement, comme symbole de la médecine et de la profession médicale. Son origine remonte à Esculape, le dieu de la guérison qui était vénéré par les anciens Grecs et dont le culte comportait l’utilisation de serpents.
II. HISTOIRE DE L’OMS
A. Historique général
La coopération internationale en santé publique commença dans la deuxième moitié du XIXe siècle. Cette coopération entre différents Etats fut motivée par la propagation rapide de maladies épidémiques, telles que le choléra, la peste, la fièvre jaune, liée à la progression des relations internationales et des échanges commerciaux qu’avait permis le développement des moyens de transport et de communication. Ecarter toute entrave au commerce et aux transports et assurer la défense de l’Europe contre des maladies infectieuses d’origine exotique, en mettant des mesures de quarantaine en Europe, telles étaient les préoccupations des premières conférences sanitaires internationales. La première conférence sanitaire internationale réunit, à Paris, en 1851, douze Etats Européens aboutissant à un projet de convention sanitaire internationale, visant à s’occuper des problèmes de la peste, de la fièvre jaune et du choléra.
B. Les premières organisations sanitaires internationales
La première véritable organisation sanitaire internationale fût le Bureau Sanitaire Panaméricain (BSP), créé par des délégués américains réunis pour la première fois à Washington, en décembre 1902. Son but était de faire en sorte qu’il y ait un bon échange d’informations épidémiologiques, afin de lutter contre les épidémies et de veiller à l’assainissement des ports et des villes.
En 1903, vingt-trois Etats Européens se réunirent à Paris pour une conférence, qui devait concerner l’Office international d’hygiène publique (OIHP), auxquels se joignirent les Etats-Unis, l’Argentine, le Brésil, la Perse (Iran) et la Russie. Un Office sanitaire international s’y constitua et fut chargé de rassembler des informations sur les maladies épidémiques et de les communiquer par bulletins aux Etats membres. L’OIHP avait de plus pour mission, d’assurer une bonne communication entre les Etats membres, au sujet des informations de santé publique, des maladies transmissibles et sur les mesures à prendre pour les combattre.
A la fin de la première guerre mondiale, la Société des Nations dû agir pour faire face aux épidémies causées par la guerre. Les Etats Unis membres de l’OIHP et non de la SDN, rejetèrent la proposition de placer l’OIHT sous la direction de la SDN. Grâce à la disponibilité d’un important personnel, l’OH pu intervenir directement dans les pays à la demande de ses autorités.
La deuxième guerre mondiale suspendit presque complètement les actions sanitaires. Les actions de l’OIHP, dont le siège était à Paris, furent interrompues par l’occupation de la France et celles de l’OH de la SDN, à Genève, elles se réduisirent peu à peu. Les puissances alliées décidèrent de créer un comité de secours interallié pour empêcher que la situation vécue dans les années 1918-1920 ne se reproduise, c’est pourquoi l’UNRRA (l’Administration de secours et de réinstallation des Nations Unies) fût créée.
C. La naissance de l’OMS
Les expériences acquises par les différentes organisations, inspirèrent les fondateurs de l’OMS dans la définition de ses objectifs, de ses activités, de sa structure et de ses méthodes de travail. La Charte des Nations Unies prévoyait que l’ONU favoriserait la solution des problèmes internationaux liée à la santé publique et qu’une institution spécialisée se verrait attribuer ce domaine. La Chine et le Brésil recommandèrent une conférence pour l’établissement d’une organisation internationale de la santé.
Une conférence tenue à New York, en 1946, élabora en un mois, la constitution de la prochaine organisation, qui fut signée le 22 juillet 1946. En attendant la création définitive de l’organisation, une commission poursuivit les activités de l’OH de la SDN, celles de l’OIHP et celles de l’UNRRA. La constitution de l’OMS entra en vigueur le 7 avril 1948 et la première assemblée mondiale de la santé se réunit à Genève (dernier siège de la SDN) le 24 juin 1948.
Depuis cette date, la journée mondiale de la santé est célébrée le 7 avril de chaque année. Le Docteur Brock Chisholm fut élue comme directrice générale de l’OMS, dont le rôle est l’approbation du budget. Genève fut choisi comme siège.
Langues :
La langue principale de communication au sein de l’OMS est l’anglais, cependant les langues officielles utilisées sont les six mêmes que pour l’ONU, c’est-à-dire, l’anglais, le français, l’espagnol, le russe, l’arabe et le chinois.
III. INTERVENTIONS DE L’OMS
Chaque jour, environ 2 milliards de personnes se retrouvent face à un danger d’ordre sanitaire. Quarante pays se trouvent actuellement sous la menace d’une catastrophe naturelle, d’une crise ou d’un conflit. Que la crise soit très médiatisée, comme le tsunami qui a touché l’Asie du Sud ou oubliée comme le conflit qui dure en République du Congo ou même tout autre événement qui provoque moins de morts et de souffrances, elle doit trouver le moyen d’aider les populations. Les équipes d’interventions se doivent alors une bonne et proche collaboration avec les Etats membres. Dans tous les pays dont elle fait partie, l’OMS aide les autorités nationales et les communautés à faire face à tous les types de crises, à agir efficacement et dans les temps, à maintenir le niveau de santé le plus irréprochable possible, et finalement, à veiller au bon fonctionnement des systèmes de santé locaux, tels que les hôpitaux et autres établissements sanitaires.
IV. STRUCTURE ET ORGANISATION DE L’OMS
L’OMS est dirigée par 193 membres depuis l’adhésion du Monténégro le 29 août 2006, les seuls Etats non membres étant le Lichtenstein et le Saint-Siège. Les délégués se réunissent en l’Assemblée générale mondiale de la santé, qui est composée d’un délégué représentant de chaque Etat membre. Cette Assemblée a pour fonction d’approuver le budget du programme de l’OMS pour l’exercice biennal et de prendre des décisions sur les orientations politiques de l’Organisation. Elle vote aussi à la majorité des deux tiers des conventions sur la santé.
Le Conseil exécutif est chargé d’administrer l’OMS. Il est composé de 34 membres qui sont élus pour trois ans par l’Assemblée et le Conseil qui se réunissent au moins deux fois par an. Il a pour principale fonction d’appliquer les décisions et les directives de l’Assemblée mondiale de la santé.
Le secrétariat est dirigé par le directeur général, nommé par les Etats membres pour une période de cinq ans. Le personnel du secrétariat de l’OMS est composé de professionnels de la santé ou experts dans la matière qui travaillent au siège à Genève ou dans les différents bureaux régionaux à travers le monde.
Son effectif se compte aujourd’hui à environ 4000 agents dont à peu près 1500 administrateurs.
Les bureaux régionaux dans le monde :
Ils ont pour but de tenir compte des problèmes sanitaires de certaines régions du monde.
En violet : New Delhi (Asie du SUD-EST)
En jaune : Le Caire (Méditerranée orientale)
En rose : Washington (Amérique- Organisation panaméricaine de la santé)
En bleu : Brazzaville (Afrique)
En vert : Copenhague
En rouge : Manille (Pacifique occidentale)
V. LE BUDGET
Le budget proposé par le directeur général est fixé à 3'313 milliards de dollars pour la période biennale de 2006-2007, c'est-à-dire pour deux ans, ce montant représente une augmentation de 17.3% par rapport au budget de la période biennale précédente. Cette augmentation est due aux demandes croissantes dont l’Organisation doit faire face et à une stratégie de nouvelles approches pour pouvoir réaliser les futurs objectifs du millénaire pour le développement tels que la collaboration avec les pays sur la stratégie de lutte contre la pauvreté, le SIDA, le paludisme et répondre à toutes
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