Sujet Corrigés De Dissetation D'Economie
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R.Barre
1 – Besoins illimités
Le besoin est le désir de la possession d’un bien, pour palier à un sentiment de manque. Sans besoins, il n’y a aucun sens à l’activité économique. Des sentiments humains sont mis en jeu. L’activité économique est la satisfaction des besoins des hommes. Il existe trois natures de besoins : • • • Besoins élémentaires ou physiologiques : indispensable à la reproduction de l’espèce (logement, habillement, nourriture, etc…) Besoins matériels : apport au bien-être de l’individu Besoins de culture, de loisirs
Il existe deux composantes des besoins humains : les composantes individuelles et les composantes sociales. Les besoins sont caractérisés par trois objets : • • • Leur multiplicité : besoins vitaux, physiologiques, liés à l’environnement Leur satiété : Diminution du besoin au fur et à mesure qu’il est satisfait. Au delà d’un certain point, on dit que le besoin est saturé. Leur interdépendance : il s’agit de besoins substituables, ou de besoins provoquant des dépendances avec d’autres besoins (ex : voiture).
Pour l’économiste, les seuls besoins pris en compte (quels qu’ils soient) sont ceux qui engendrent une activité économique, de production essentiellement.
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2 – Biens limités
Les biens sont réputés limités ou rares. On ne les trouve pas en grande abondance. Il se pose divers problèmes géographiques (ex : le pétrole en France) ou physiques. Par exemple, l’eau est un bien économique qui s’achète en raison de sa rareté dans certains pays pour des raisons climatiques, en plus des limitations réglementaires. De plus, l’argent dont nous disposons pour consommer est lui-même un bien limité. Face à des besoins illimités, on a des biens rares ou limités. On qualifie les biens de deux manières. On fait une première distinction entre les biens matériels (physiques) et immatériels (services). Ensuite, on sépare les biens en trois catégories : • Biens de consommation : il disparaît après une première utilisation • Biens de production : C’est un bien qui sert à produire plusieurs fois • Biens intermédiaires : Ce sont des biens qui servent à produire de nouveaux biens, qui seront détruits lors du processus de transformation
3 – L’utilisation efficace des ressources
Une des principales contradictions de l’économie est la conciliation entre des besoins illimités et des ressources rares. Il convient donc, avec le moins de biens possibles, de satisfaire le plus de besoins possibles. Il faut donc apprendre à gérer efficacement ses ressources.
L’objet de la science économique
1 – Les méthodes d’approche en économie
Il existe deux approches de l’économie : • • Approche Macro-économique : L’économie est saisie dans sa globalité. On s’intéresse à un groupe, à la globalité. Un exemple d’indice macroéconomique est le PIB. Approche Micro-économique : On s’intéresse aux individus. On analyse comment se comporte l’individu en situation de rareté, et la manière dont agit un agent économique au sein de la société.
2 – La nature de la science économique
L’économie est une science sociale. Elle n’est pas suffisante pour analyser une société. Il est nécessaire d’y apporter d’autres sciences, telles que la sociologie, les sciences politiques, la psychologie, l’histoire, etc…
3 – Quelques difficultés
Il est impossible d’étudier un phénomène sans le relier aux autres phénomènes sur lesquels il agit (interdépendances). La gestion des interactions est nécessaire pour avoir une vision correcte de la réalité. Il y a une grande diversité de théories sur l’économie. Il y a aujourd’hui coexistence entre plusieurs théories qui datent de plus de 100 ans. C’est une science relative. Il y a plusieurs interprétations possibles d’une situation, dues à la diversité des êtres humains.
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Les grands courants de la pensée économique
Le courant classique
Le courant classique est apparu durant la révolution industrielle (XVII-XVIIIè siècle). Il est issu de l’essor du capitalisme. • Division du travail et la spécialisation
C’est Adam Smith au XVIIIè siècle qui a proposé l’idée de la division du travail et de la spécialisation. Ceci permet d’accroître la productivité, car chaque personne effectue une seule et unique tâche, ce qui engendre une plus grande richesse des nations. • La loi des « débouchés »
Cette loi, proposée par J-B. Say indique que l’offre crée sa propre demande. En conséquence, si la demande est présente, l’offre augmentera, et ainsi de suite. Dans un tel cas de figure, il ne peut y avoir de crise. • Le principe de la « main invisible »
Le principe de la main invisible implique que le marché, où s’effectue tous les échanges entre agents économiques, est toujours en équilibre. Il existe une conciliation entre l’intérêt personnel et l’intérêt général. Il s’agit donc de rechercher l’intérêt personnel afin de contribuer à l’intérêt général. • Le libéralisme économique
Le courant classique repose sur la libre entreprise : l’état ne doit pas intervenir dans l’économie, et ne s’occuper que des tâches régaliennes (justice, police, armée). Adam Smith : « Laisser faire, laisser passer ». Dans cette phrase, il prône également la libre circulation des marchandises, pour favoriser le commerce.
. Le Marxisme en économie
Le Marxisme est apparu au XIXè siècle et propose une vision de l’économie très différente de celle des classiques. Le marxisme fait un bilan très négatif du système capitaliste, et considère qu’il n’y a eu aucun progrès social avec les classiques, malgré les progrès technologiques. • Théorie de la Valeur-Travail
La théorie de la Valeur-Travail dit que le travail donne de la valeur aux produits. La valeur associée aux produits ne provient que du temps qui a été socialement mis en œuvre pour les produire. Il s’agit d’un élément commun à toutes les marchandises dans l’échange. • Plus-value et Exploitation
Dans l’idée des classiques, il y a une exploitation des travailleurs. Ils ne sont pas rémunérés à leur juste valeur et en regard du travail qu’ils ont fourni. Il y a alors une plus-value empochée par l’employeur capitaliste. L’appropriation de cette plus-value est le fondement de l’exploitation.
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La théorie des crises (ou la chute inexorable du capitalisme)
La concurrence entraîne l’élimination d’un certain nombre de personnes, se faisant absorber par les plus grands groupes. Il se produit donc une concentration des différentes firmes. Pour Marx, la force du capitalisme provient de la concurrence. S’il n’y a plus de concurrence, ce qui risque d’arriver s’il y a monopole de certaines sociétés, le capitalisme court à sa perte. Actuellement, cette prédiction ne s’est pas réalisée.
Le courant néo-classique (ou marginaliste)
Ce courant est apparu à la fin du XIXè siècle. Il a été mené par un franco-suisse WALRAS et un anglais MARSHALL. Il prône un renouveau de pensée et une évolution du courant classique. Il apparaît comme réponse au capitalisme et à l’essor des sciences. • L’utilité marginale
L’économie doit évoluer et exploiter les nouveaux outils qui apparaissent, et notamment les mathématiques avec le calcul différentiel. L’économie devient alors une annexe mathématique. On utilise une unité marginale : « Quelle est la dernière unité produite qui a apporté satisfaction ? » et « Quelle est la satisfaction que procure la dernière unité consommée ? » afin d’orienter les études économiques, ainsi que la production • L’analyse micro-économique
Le courant néo-classique fait un premier pas dans l’analyse micro-économique en étudiant les besoins individuels et non ceux des groupes. • L’équilibre général
D’après les néo-classiques, si on laissait libre cours aux individus d’agir, on créé une offre et une demande, avec un équilibre général sur les marchés et donc à la satisfaction de tous les individus.
Le courant Keynésien
Le courant Keynésien est issu de John Maynar Keynes, dans les années 1930. Il a été étoffé pendant la crise de 1929 aux Etats-Unis et en Europe, en raison du crash boursier. Cette crise a eu une très grande envergure avec plus de 12 millions de chômeurs aux USA et 6 millions en Allemagne en 1933. Hitler arrive au pouvoir en 1933, et pour faire face au chômage, il créé une armée constituée de chômeurs. • Analyse Macro-économique
Keynes créé l’analyse macro-économique, et analyse l’économie en termes de circuits qui réunissent des acteurs économiques dans des marchés. • L’intervention de l’état
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