Zone Appolinaire, Vers 1 À 24

utilisés par le poète pour décrire la violence du sons.

Apollinaire montre que grâce à la modernité , tout devient une inspiration poétique.

3) Un écriture novatrice

absence de ponctuation

on ne peut pas parler de strophes : on parle de groupements de vers qui sont séparés par des

blancs typographiques.

Il n'y a pas de mètre fixe : il y a des vers longs puis des vers courts.

Le poème est écrit en versification libre.

La poésie d'Apollinaire ne respecte pas les règles du classique.

Apollinaire ne fait pas de rimes mais des assonances

Les vers apparaissent plus comme des vers parlé que des vers écris.

II- Un manifeste de la modernité qui s'approprie la tradition pour un nouvel art poétique.

1) Un lyrisme original

La première personne du singulier est employé pour amener le lecteur à s'identifier dans le

poème. Ceci est un coup de force qui semble moderne. Pourtant ce « tu » est aussi un moyen de dédoubler le poète. En effet, les sentiments accordés avec « tu » et « je » sont les mêmes.

L'emploi de la première personne du singulier fait entrer l'énonciation dans la tradition.

Il y a différents sentiments dans ce poème : la lassitude, la honte et la colère = la révolte.

Le poète décrit donc la rue à travers ses sentiments.

2) Un lyrisme original entre l'ancien et le moderne : la place singulière de la religion

Les automobiles paressent ici anciennes et obsolètes tandis que la religion apparaît comme

moderne. De plus, Apollinaire donne aussi un aspect au Pape V et ceci car il avait donné sa bénédiction à un aviateur.

Le christianisme non plus n'est pas antique et apparaît même comme moderne.

La religion est en fait un moyen de créer un lien entre le passé et le présent.

Mais la manière d'Apollinaire de s'adresser au Pape montre un certaine fantaisie du poète

vis-à-vis de ce dernier.

3) Une esthétique de la surprise

Apollinaire insère au milieu de ses vers libres certains alexandrins pour montrer qu'a la

place d'oublier la tradition, il préfère jouer avec.

Au début du poème, on a l'impression que le poème est fait d'alexandrins car le 1er vers peut

être lu avec 11 syllabes ou avec 12 syllabes en faisant une diérèse.

Le poète mélange le présent de l'indicatif et le passé mais aussi le monde urbain et le monde

rural.

Apollinaire fait donc coexister le passé et le moderne ; la tradition et le renouveau.

Le poète assimile des éléments différents afin de créer des images chocs. Ainsi, le poète

invite le lecteur à poser un regard différent sur le monde moderne qui garde le passé.

Conclusion : Ce poème qui ouvre le recueil place d'emblée Alcools sous le signe de la modernité. On peut constater que Apollinaire intègre le quotidien du XX ème siècle à sa poésie et en fait un objet poétique. Ainsi, il amène le lecteur à poser un nouveau regard sur le monde. Ce poème est donc très moderne pour cet aspect, mais aussi pour la place que prend Paris. Mais Apollinaire n'est pas le premier à évoquer le monde urbain dans ses poèmes. En effet, Baudelaire évoqua lui aussi le monde urbain dans son recueil Les Fleurs du mal. Mais ce qui rend ce poème moderne est sa forme particulière avec