Antigone
Documents Gratuits : Antigone. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresdurée: pour Antigone, le bonheur doit s'obtenir immédaitement: l.44 « moi, je veux tout, tout de suite » + l.46 « je veux ^tre sure de tout aujourd'hui » (force des adv de temps « tout de suite », « aujourd'hui ». au contraire, pour Créon, il faut toute une vie pour découvrir le secret du bonheur. Il se place dans la position du sage, du vieillard plein d'expérience par cette définition au présent de vérité générale: « tu l'apprendras toi aussi, trop tard, la vie c'est un luxe qu 'on aime... »
-un conflit de générations: Antigone s 'identifie à la jeunesse, grâce à l'image du « Royaume où vous ne pouvez plus être avec vos rides » l.32 + périphrase « la petite Antigone » l.14; tandis que Créon revendique sa vieillesse et sa maturité. Il se pose en sage par rapport aux »jeunes gens » il évoque sa jeunesse semblable à Antigone, mais pour mieux s'en dégager: « j'aurais fait comme toi Antigone à 20 ans ». D'alleir, Antigone le sait bien: « avec vos rides, votre sagesse, votre ventre » l'énumération énonce bien les deux caractéristiques du roi
-une conception du bonheur née de l'enfance/née de la maturité: l'opposition l.14 entre « femme heureuse » et « le petite Antigone » dans « quelle femme heureuse deviendra-t-elle la petite Antigone? » exprime la peur de perdre l'état d'enfance de l'innocence … Antigone utilise des verbres nombreux au futur, sous forme de question, comme pour montrer sa peur du changement et de l'avenir. Antigone veux être fidèle à son enfance « et que cela soit aussi beau que quand j'étais petite », comme le montre le comparatif d'égalité « aussi beau que »l.47. A la ligne 1à, Créon montre grâce au présentatif « c'est la consolation dérisoire de vieillir », que la découverte du bonheur est acquie avec la maturité.
b) Le marige contre la passion.
Les impératif de la ligne 1 « marie-toi vite Antigone, sois heureuse », posent la fondation d'une famille par une alliance avec autrui comme le principe du vrai bonheur.
Face a cela, Antigone défend la passion, l'amour. Les 5 hypothèses des lignes 25 à 29 défendent un amour conçu comme un absolu, un amour fusionnel, exalté, romantique (« s'il ne doit plus me croire morte quand je suis en retard de cinq min. ») tandis que le mariage est assimilé à une « usure » un fatalisme, une résignation dans la médiocrité symbolisé par la périphrase « le monsieur Hémon »...
Antigone exagère, pousse à l'extreme son opposition à Créon, quitte à donner dans la caricature et à dissocier ce qui ne l'est pas forcément.
c)Le réalisme contre l'idéalisme.
La conception du bonheur dvp par Créon s'apparente au réalisme.il part du constat que la vie est éphémère: « c'est une eau que les jeunes gens laissent couler dans le savoir » l.1 . La métaphore de l'eau reprend le thème classique du « Carpe diem ».
La 2e image utilisée par Créon, toujours avec ce présent de vérité générale, dvp l'idée d'un bonheur prosaïque, simple, concret: « une petite chose dure et simple qu'on grignote, assis au soleil ». le vocabulaire prosaïque et familier évoque un bonheur matériel, peu ambitieux, peu élevé, sans idéale spirituel par exemple, sans idéale moral. Enfin, avec la tournure présentative et les nombreuses énumérations, il nous livre les parcelles de ce bonheur simple, à savoir la lecture, le famille, le travail, la satisfaction du travail bien fait « la vie, c'est un livre qu'on aime , c'est un enfant qui joue à vos pieds, un outil qu'on tient bien dans sa main, un banc pour se reposer le soir devant sa maison ». Face a cette énumération d'êtres ou d'objs concrets, la position d'Antigone peut être qualifiée d'idéalisme.
Elle met en valeur sa singularité en opposant les pronom personnel de la 1erP « moi » à celle de la 2eme personne de pluriel « vous » L.41-44. Elle se met à part du commun des mortel. De plus, elle se définie par son intransigeance: le bonheur c'est tout ou rien l.44 « moi je veux tout, tout de suite, et que ce soit entier ou alors je refuse ». Le verbe fort de volonté symbolise sa position refusant toute compromission. On a presque l'impression d'un caprice. Les alternatives « ou alors he refuse » et « ou mourir » l.47 sont révélatrice d'un trait essentiel du personnage; elle est prête à mourir pour un idéal de vie.
Créon incarne donc un bonheur modéré, sage harmonieux, éloigné des intrigues politiques, appartement à la sphère privé: il réside dans le juste milieu. (cette conception du bonheur se rattache à l'idée épicurienne du « pour vire heureux, vivons cachés! », mais aussi pour le morale du juste milieu présente dès l'antiquité avec ce proverbe « in medio stat virtus »: »la vertu est éloignée est extrêmes ». Enfin l' »aurea médiocritas »ou »heureuse médiocrité » d'Horace s'applique parfaitement à la position de Créon).
Bien au contraire, le personnages d'Antigone est caractérisé par sa démesure, « hybris » chez les grecs. Le personnage tragique est châtié pour sa démesure dans la tragédie grecque. La tragédie, loin de proposer le bonheur du juste milieu, suppose un destin extrême. Les deux alternatives « ou mourir » l.47 et « ou alors je refuse » l.45 montre une sorte de refus orgueilleux de la vie de la part d'Antigone.
Par un dialogue d'affrontement, agonistique (la reflexion est permise par l'évolution du dialogue et de la confrontation des deux thèses)
1)l'évolution des rapports de force montre le passage d'Antigone de le soumission à la révolte. Le dialogue, de didactique, devient polémique.
a)un dialogue didactique (ligne 1à 11)
par un rapport de supériorité familiale et politique, le roi Créon, oncle d'Antigone, semble lui enseigner le secret du bonheur:
-impératifs + « marie toi vite » fois 2
- »oui » acquièscement
- »dans un souffe »: didascalie révélatrice
b)le moment du changement: le mot »bonheur » ligne 11
le rêve, (l'idéalisme) et la culpabilité s'affirme:
-didascalie « murmura le regard perdu » + 5 questions au futur sur l'avenir
- »Créon a un peu honte soudain » didascalie
« Créon hausse les épaule »: aveu de perte de contrôle de la situation.
c)la révolte
- »tu es folle, tais-toi »+ « tais-toi » + « te tairas-tu enfin? » marquent, scandent l'impuissance de Créon.
-vocabulaire d'Antigone: voc de l'intransigeance et de la véhémence:
-négations « non », « je ne me tairais pas »
- « si je sais ce que je dis »: insolence
- « je veux » « je ne veux pas » « je veux »... « je veux savoir » entêtement, exigence
- « elle rit »: le didascalie montre la dérision et le mépris tandis que le terme péjoratif utilisé par Créon « imbécile » exprime aussi le mépris de Créon. + image du dégoût général: « vous me dégoutez tous..... »
-passage, pour Antigone, du vouvoiement à un tutoiement de mépris
Créon, qui tentait donc de sauver sa nièce, n'est pas parvenu à la convaincre, et Antigone développe sa thèse avec force
La satire du bonheur tel que le conçoit Antigone.
L'argument
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