Ce que l'argent ne saurait acheter, Michael J. Sandel

Fiche de lecture:

Michael J. Sandel, ce que l'argent ne saurait acheter (2012)

Lieu de publication original : Macmillan, USA

Lieu de publication en langue française: Paris, FRANCE (édition Points)

Auteur: Michael J. Sandel est un homme, philosophe politique américain, né le 5mars 1953. C'est un professeur à Harvard, dans le milieu des sciences politiques.

Il soutient le courant communautarien. Il trouve qu'on ne peut pas juger la propriété et la communauté à partir d'attributs intrinsèques mais à partir d'attributs extrinsèques à l'individu.

Il a donné un cours intitulé "justice" qui a été suivi par plus de 15'000 étudiants et a été filmé par une télévision de Boston.

Il a publié 6 livres en anglais et 3 en français. Ceux en français se nomment: " Le libéralisme et les limites de la justice", "Ce que l'argent ne saurait acheté" et "Justice".

Genre:

Critique des lois du marché, ainsi que les limites morales de ces lois.

Thème:

Les limites morales de la société de consommation actuelle.

Thèse:

Le marché empiète de plus en plus sur l'existence. Ce qui peut entrainer une corruption des valeurs morales.

Résumé chapitre par chapitre:

Introduction: (p.33-50)

Résumé:

Sandel introduit la suite du livre en donnant des exemples qui montre qu'aujourd'hui de plus en plus tout est à vendre. Il crée un questionnement chez le lecteur : y a-t-il une limite morale à ce que l'on peut acheter ?

Exemple:

Dans l'introduction l'exemple qui nous a le plus interpellé est celui des mères porteuses indiennes. (p.34) Dans cet exemple Sandel met en évidence le fait que de plus en plus de couples occidentaux font recours à une mère porteuse indienne car en inde le prix est nettement plus bas qu'aux Etats-Unis. Cependant les questions posées par cet exemple seraient: est-ce moral de payer ces femmes moins cher que les femmes aux USA? N'ont-elles pas le même droit que les femmes occidentale? Leur acte n'est-il pas le même et par conséquent mérite les mêmes conditions? Sandel nous fait donc nous questionner sur la légitimité de faire délocaliser les mères porteuses.

Extraits:

"Nous vivons à une époque où quasiment tout peut être acheté et vendu. Depuis trois décennies, le marché - ainsi que les valeurs marchandes- a fini par régenter notre vie comme jamais auparavant: loin de résulter d'un choix délibéré, cette situation s'est presque imposée à nous par surprise." (p.37) Cet extrait nous semblait très réel, car après avoir lu le livre il ressortait bien le sujet principal de celui-ci. Mais surtout car nous trouvons que l'argent guide un peu le monde dans notre société qui avance de plus en plus vers une société marchande.

Chapitre1: Coupe-files (p.51-88)

Résumé:

Dans ce chapitre Sandel parle des files d'attentes, des embouteillages que l'on peut éviter. Il donne des exemples de différentes manières d'y parvenir en payant. Il parle aussi du corps médical qui fait payer plus pour avoir plus de temps pour les patients. Il dit que toutes ces manières de faire sont des corruptions car pas tout le monde peut se le permettre.

Exemple :

Dans ce chapitre nous avons choisi l'exemple de la file d'attente pour autrui. Cet exemple illustre le fait que des personnes payent d'autres personnes pour faire la queue à leur place et ainsi ils n'ont pas besoin d'attendre. Quelqu’un qui a une envie particulière d'assister à une représentation de théâtre peut engager une personne pour faire la queue à sa place. Par exemple si c’est une présentation de théâtre gratuite afin que toutes personnes puissent y assister. Mais avec le fait de payer d'autres personnes, les personnes ayant peu de moyens ne peuvent pas participer à la représentation et sont ainsi discriminés (p.57). Avec cet exemple, on voit qu'une partie de la population est favorisée et que l'autre partie peut tout se permettre grâce à leur moyen financier.

Le point de vue de Sandel est que le principe de la queue fonctionne sur le premier arrivé premier servi. Mais en faisant ce type de transaction, ce n'est plus la même chose. Mais le point de vue économique est tout autre. Pour eux tout le monde est gagnant gagnant, c'est-à-dire que ceux qui ont besoin d'argent peuvent se faire payer en faisant la queue tandis que ceux qui veulent aller au théâtre et qui n'ont pas envie de faire la queue peuvent payer d'autres personnes. Ainsi tout le monde à ce qu'il veut et personne n'est perdant.

Chapitre 2: Incitations (p.89-160)

Résumé:

Sandel relève le fait que dans la société actuelle, on utilise souvent de l'argent afin d'influencer un comportement plutôt qu'un autre. C’est-à-dire que leur motivation n'est plus quelque chose d'intrinsèque mais quelque chose d'extrinsèque. Ceci influence donc sur le comportement des gens qui ne sont plus motivé par leurs envies, et donc si quelqu'un n'a pas d'argent à leur offrir ils ne le considéreront même pas.

Exemple:

Dans ce chapitre nous avons choisi l'exemple des parents ou des écoles qui rémunèrent les élèves qui ont de bonnes notes. Dans ce cas les enfant sont motivés par l’argent et il peut arriver que si l’argent n’entre plus en compte leur motivation partent avec. Et si la motivation ne vient pas d’eux-mêmes travaillent-t-ils d’une façon similaire ? Pour Sandel, cette méthode n'est pas la meilleure car modifier un comportement avec de l'argent n'est pas possible sur du long terme.

Chapitre 3: Comment le marché évince la morale (p.161-213)

Résumé:

Dans le chapitre 3, il dit que la société actuelle ne prend plus