Comparaison entre Dom Juan et la nuit de valognes
Commentaires Composés : Comparaison entre Dom Juan et la nuit de valognes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoires" épouseur à toutes mains" . Arrive Dom Juan : il confie à Sganarelle que seule la conquête l’intéresse. Il évoque l’inconstance de l’amour et dévoile à son valet le secret de son propre caractère : il ne peut s'attacher à aucune femme, et rêve, tels les grands conquérants, de succès sans cesse recommencés. Le voici libre de se lancer dans une nouvelle "entreprise amoureuse" : il s'agit d'enlever une belle, au cours de la promenade en mer que lui offre son fiancé. Mais survient Elvire, douloureuse et indignée. Elle reproche à Dom Juan sa trahison et lui demande des comptes. Dom Juan se réfugie dans une impudente hypocrisie et lui répond avec le cynisme le plus odieux. Elvire appelle sur lui la punition du ciel et le quitte en le menaçant de sa vengeance. Dom Juan, impassible, s’apprête à mener à bien "l’entreprise amoureuse" dont il a parlé à Sganarelle
ACTE Il
Dom Juan a échoué dans son entreprise amoureuse. Alors qu’il souhaitait enlever la jeune fille en mer, une bourrasque a retourné sa barque. Il n’a été sauvé que grâce à l’intervention de Pierrot, un paysan. Pierrot et Charlotte discutent de ce sauvetage. Le jeune homme raconte comment il a sauvé du naufrage un grand seigneur magnifiquement vêtu.
Mais cet accident n’a pas tempéré les ardeurs de Dom Juan. A peine remis de ses émotions, Il fait les yeux doux à une jeune paysanne, Mathurine. Pierrot sort et Dom Juan entre en scène. Il entreprend de séduire Charlotte et lui promet le mariage. Charlotte, un moment hésitante se laisse gagner par l'ambition de devenir une noble dame. Pierrot, de retour, trouve Dom Juan baisant la main de Charlotte. Il se fâche, s’interpose mais doit vite quitter la scène sous les soufflets de celui qu’il vient pourtant de sauver de la noyade. Sganarelle essaye de s'interposer et reçoit quelques gifles qui ne lui étaient pas destinées.
Dom Juan fait la cour à Charlotte. Mathurine, la jeune paysanne qu’il a séduit précédemment, apparaît . Les deux paysannes se jettent l'une à l'autre les promesses de mariage que Dom Juan leur a faites. Le séducteur tente de persuader chacune d'elles qu'elle est la seule aimée. Un valet vient prévenir Dom Juan que des hommes armés sont à sa recherche. Il prend la fuite.
ACTE III
Dom Juan, en habit de campagne et Sganarelle, en robe de médecin, font route à travers la forêt. Dom Juan confie à Sganarelle son scepticisme sur la médecine. Elle est selon lui un tissu d'absurdités. Il lui indique aussi qu'il ne croit pas plus en Dieu qu'à la médecine. Sganarelle, scandalisé une fois de plus, tente de démontrer l'existence de Dieu. En vain.
Les deux hommes se sont égarés. Ils demandent leur chemin à un pauvre homme qui leur indique le chemin de la ville. L’homme leur fait l’aumône. Dom Juan lui donne une pièce d'or " pour l'amour de l'humanité " .
Dom Juan entend des bruits d’épée. Il porte secours et sauve un gentilhomme attaqué par trois voleurs. Il s’agit de Dom Carlos, l'un des frères d'Elvire parti à sa poursuite. Les deux hommes, qui ne se connaissent pas, ne prennent pas conscience de l'incongruité de la situation.
Dom Alonse, un autre frère d’Elvire les rejoint. Lui, reconnaît Dom Juan l'ennemi de leur famille. Dom Carlos persuade son frère de remettre à plus tard la vengeance contre un homme qui vient si généreusement de lui sauver la vie.
Dom Juan promet à Dom Carlos d'être à ses ordres quand il le souhaitera. Demeurés seuls, Dom Juan et Sganarelle aperçoivent, entre les arbres, le tombeau d'un Commandeur. Il s’agit du commandeur que Dom Juan a tué en duel six mois auparavant. Celui-ci, par bravade, invite la statue du défunt à dîner. La statue incline la tête et indique ainsi qu’elle accepte l’invitation.
ACTE IV
Le soir même, Dom Juan, rentre chez lui, et attend son dîner. Se succèdent chez lui une foule d’importuns : M. Dimanche, son créancier . Dom Juan couvre l’intrus de tant de compliments que celui-ci n’a pas le temps de réclamer son dû. Arrive ensuite Dom Louis, père de Dom Juan, qui reproche à son fils sa conduite déshonorante. Dom Juan ne manifeste vis à vis de son père qu'une froide insolence. Puis c’est le tour d’Elvire. Touchée par la grâce, elle demande à Dom Juan, avant de retourner au couvent, de renoncer au vice et de se convertir en Dieu. Vaine intervention. Dom Juan est pourtant séduit par la jeune femme et a beaucoup de difficultés à la laisser partir. Dom Juan se met enfin à table, mais il a oublié son invité : la statue du Commandeur. Elle invite Dom Juan à dîner le lendemain.
ACTE V
Revirement de situation. Dom Juan annonce à son père qu’il s’est converti. Le vieil homme est touché par cette nouvelle et s'en félicite. Sganarelle, lui aussi se réjouit de la nouvelle. Mais Dom Juan le détrompe vite et lui indique que ceci n’est que pure hypocrisie. Dom Carlos, le frère d’Elvire, vient donner ses ordres à Dom Juan, en lui demandant de rester fidèle à sa sœur. Dom Juan se retranche derrière sa supposée conversion.
Dom Juan est allé trop loin . Le ciel décide de donner une ultime chance à cet effronté : une femme voilée, ayant l’allure d’un spectre et la voix d’Elvire, demande à Dom Juan de se repentir. Dom Juan veut frapper le spectre, mais celui-ci s’évanouit.
Dom Juan a laissé passer sa dernière chance. Surgit alors la statue du Commandeur. Elle rappelle à Dom Juan la promesse qu’il lui a faite : partager avec elle son repas. Elle entraîne Dom Juan dans les abîmes de la terre, en enfer. Sganarelle, resté seul, réclame, en vain, ses gages.
Biographie de Molière (1622- 1673)
1622 | Naissance à Paris de Jean-Baptiste Poquelin, fils d'un marchand tapissier, fournisseur officiel de la Cour |
1632 | Mort de sa mère. |
1635 | Jean-Baptiste entre au collège de Clermont (actuel lycée Louis le Grand). Il a pour condisciple le prince de Conti, qui deviendra l'un de ses protecteurs |
1640 | Il suit des études de droit pour devenir avocat, titre qui permet alors l’achat d’une charge dans la justice ou l’administration. |
1641 | Jean-Baptiste est reçu avocat |
1643 | Il renonce à la possibilité de promotion sociale que lui offre ce diplôme. Il décide, contre l’avis de son père, de devenir comédien. Avec sa maîtresse Madeleine Béjart, une comédienne déjà connue, la famille de celle-ci et quelques autres comédiens, il fonde la compagnie théâtrale l’Illustre-Théâtre.
Il prend le nom de Molière. Les raisons qui l'ont incité à choisir ce pseudonyme n'ont jamais été élucidées. |
1645 | Au printemps, la troupe l’Illustre-Théâtre fait faillite
Emprisonné pour dettes en Août, Molière est libéré deux jours plus tard, grâce à l'intervention de son père . La même année, il quitte Paris, avec la troupe de Charles Dufresne. Ils vont parcourir l'ouest et le sud de la France pendant plus de treize ans |
1650 | Molière devient le directeur de la troupe de Charles Dufresne |
1653 | Le Prince de Conti parraine la troupe de Molière. Il la prendra sous sa protection jusqu'en 1657. |
1655 | Molière devient auteur dramatique. Il écrit l'Etourdit, qui est joué à Lyon |
1656 | Il écrit le Dépit amoureux qui est créé à Béziers |
1658 | Molière a trente six ans. Il rentre à Paris fort d'une double expérience d'acteur comique et d'auteur dramatique. Il reçoit la protection de Monsieur, le frère du roi. Il joue devant le jeune Louis XIV, au Louvre, le Docteur Amoureux. Cette pièce plaît au roi qui accorde à la troupe de Molière le droit de partager avec les Comédiens-Italiens, la salle du Petit Bourbon. |
1659 | Molière connaît un grand succès avec les Précieuses ridicules. Cette pièce est créée lors de la même représentation que Cinna de Corneille et fait un triomphe |
1660 | Sganarelle ou le Cocu imaginaire. Nouveau grand succès pour Molière qui trouve dans Sgnarelle l'un de ses rôles fétiches |
1661 | La troupe de Molière s'installe définitivement au Palais-Royal
L’École des maris et les Fâcheux assoient sa renommée |
1662 | Il épouse Armande Béjart, la fille de Madeleine Béjart. Ce mariage avec la fille de sa maîtresse, lui vaut d'être accusé de relations incestueuses avec cette personne qui pourrait être sa fille.
Il réussit son coup de maître en écrivant l'Ecole des femmes, la première des comédies de la maturité, en cinq actes et en vers. Cette pièce, qui soulève des questions importantes (l’institution du mariage et l’éducation des filles), tranche nettement avec les thèmes habituels de la farce ou de la comédie à l’italienne. Innovation littéraire en même temps que critique
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