Dissertation sur l'enfant noir de Camara Laye
Commentaires Composés : Dissertation sur l'enfant noir de Camara Laye. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresouvera seul et sans compagnie. Il écrira 4 romans parlant justement de l’Afrique et de sa culture Malinké.« L’enfant noir » sera son 1ier roman (publié en 1953) mais sera aussi contesté par un grand nombre d’africains qui trouvent injustes de ne pas parler de la situation politique du pays en 1930. La Guinée était une colonie française, dans un état catastrophique selon certains écrivains. Dès son retour en Guinée, il deviendra ministre puis mourra en 1980. Son premier ouvrage fait parti des classiques africains comme les livres de Mongo Beti.
4. En quelle langue « l’enfant noir » a été écrit ? En quoi ce choix peut être spécial ? pourquoi d’après vous a-t-il fait cela ?
L’œuvre a été écrite en français. Le choix de l’auteur peut paraître spécial car le français n’est pas sa langue maternelle, sa langue maternelle est le malinké. Ce choix peut être perçu comme un remerciement de la part de l’auteur envers la langue française qu’il trouvait magnifique.
II. Le cadre, les personnages, les lieux.
5. Dans quel cadre l’auteur a vécu son enfance ? Quels sont les 3 cultures mélangés ?
Le personnage vit en Haute-Guinée pendant les années 30. En 1904, La Guinée rejoint l’AOF( Afrique Occidentale Française) qui regroupent des colonies françaises tel que le Sénégal ou la Cote d’Ivoire. Les industries françaises s’y installent et produisent des plantations et des activités minières. Un climat d’anti-colonisation règne dans les population Guinéennes. Le 2 octobre 1958, la Guinée trouve son indépendance grâce à Sékou Torré, arrière petit fils d’un sauveur national qui a tenter de repousser les français de l’Afrique, Samoury Torré. Un climat de conflit règne donc pendant l’enfance de Camara Laye.
Les 3 cultures sont :
- la culture islamique, puisque la famille est musulmane. La polygamie du père nous le démontre ainsi que les relations hommes-femmes qui sont assez cadrées. Dans le livre l’auteur nous explique le Ramadan, fête musulmane.
- La culture malinké, africaine, car la famille habite une région guinéenne. Les rituels comme la circoncision, le rite de Konden Diara ou encore la moisson du riz relevent des coutumes particulières des africains.
- La culture française, n’oublions pas que Camara Laye a écrit son livre en français. Cette culture est moins vu mais l’inversion du nom et prénom de l’auteur est flagrante : A l’école française en faisant l’appel, on inversait son nom et prénom ainsi dans l’ouvrage Camara Laye s’appelle Laye Camara.
Leur vie quotidienne une mixité totale de cultures mélangées à des danses et chants quasi perpétuel au cours de l’œuvre. L’enfant nous plonge au cœur de ses traditions, et rituels.
6.Quels sont les personnages au cours de l’histoire ?
- Laye Camara, l’enfant noir. L’auteur a inversé son nom et prénom en raison du français.
- Le père, dont on ne nous donne pas le nom. Il paraît être aimant envers son fils mais strict en ce qui concerne le respect des coutumes.
- La mère dont on ne connaît pas le nom. Elle est attachée à son fils mais doit garder son statut de mère africaine. Ils ont une relation très proche, la dédicace en témoigne.
- Marie, sa bien aimée.
- Ses oncles Lansana et Bo avec qui Laye est très proche, ils se confient tout.
- Kouyaté et Check sont ses amis d’enfance. Ils sont aussi très liés, la réaction de Camara lors de la mort de Check nous le démontre.
Les lieux :
L’action se déroule en Haute Guinée, à Kouroussa, lieu de naissance de l’auteur, à Conakry, capitale du pays, Tindican, ville de la famille maternelle et ensuite à Paris. Il y a aussi les villes où il ne fait que passer comme Dabola, Mamou ou encore Kindia.
III. Les chapitres.
Chapitre 1 : « Le serpent noir : Le totem »
Son père lui raconte le mythe du serpent noir qui est le symbole de sa génération et ses capacités sacrées. L’auteur nous décrit également son univers dans les cases et l’atelier de son père.
Chapitre 2 : « Le fabuleux forgeron - bijoutier »
L’enfant nous décrit en détail l’atelier de son père ainsi que l’émerveillement des femmes après que le père ait forgé l’or en bijou.
Chapitre 3 : « Le séjour à Tindican »
L’oncle Lansana vient chercher son neveu pour passer un séjour dans la famille maternelle à Tindican. On remarque que l’enfant s’y sent bien.
Chapitre 4 : « La moisson du riz »
En décembre, les moissons doivent être réalisées. Laye aide son oncle à les récolter.
Chapitre 5 : « La merveilleuse mère »
L’enfant nous décrit sa mère comme une femme généreuse qui élève ses enfants. On nous apprend également qu’elle a des pouvoirs sur les animaux.
Chapitre 6 : « La corvée de l’école »
Nous apprenons que notre personnage fréquente l’école française. Le maître d’école semble sévère et injuste.
Chapitre 7 : « Le rite de Kondèn Diara »
Le jeune incirconcis doit commencer le rite pour entrer dans l’âge adulte. Le narrateur nous décrit le rituel et la peur que celui-ci lui inspire.
Chapitre 8 : « La douloureuse circoncision »
Un grande fête est organisée pour la circoncision. La peur et la douleur sont omniprésentes. Il passe ainsi de l’enfance à l’âge adulte.
Chapitre 9 : « Le départ de Kouroussa et l’arrivée à Conakry »
L’adulte fait ses adieux à sa famille avant de partir pour intégrer un établissement français dans la capitale. L’auteur nous fait part de ses craintes.
Chapitre 10 : « L’idylle avec la belle Marie »
Pendant la période du collège, Laye rencontre et aime passer son temps avec une amie prénommée Marie. Le lecteur peut deviner le sentiment amoureux qui apparaît chez Laye.
Chapitre 11 : « Les retours à Kouroussa »
Le narrateur se plaint de sa mère qu’il trouve derrière lui lorsqu’il rentre dans son village natal. On nous raconte aussi l’amitié
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