Dossier De Lecture: Le Grand Meaulnes
Dissertation : Dossier De Lecture: Le Grand Meaulnes. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresst porté disparu le 22 septembre 1914. Son nom figure sur les murs du Panthéon de Paris dans la liste des écrivains morts au champ d’honneur pendant la guerre 14-18.
BIBLIOGRAPHIE
Roman
• Le Grand Meaulnes (1913)
Poèmes et textes courts
• Miracles (1924)
Brouillons
• Colombe blanchet (1922)
Correspondances
• Lettres au Petit B. (1986)
• La peinture, le cœur et l’esprit (1986)
• Charles Péguy – Alain-Fournier : correspondance (1910-1914) (1990)
• Alain-Fournier – Jacques Rivières : correspondance (1904-1914) (1991)
• Lettres à sa famille et à quelques autres (1991)
• Alain-Fournier – Madame Simone : correspondance (1912-1914) (1992)
RESUME INTEGRAL
DU GRAND MEAULNES
Première partie
L’histoire nous est raconté par François, quinze ans, le fils de M. et Mme Seurel qui sont instituteurs à Saint-Agathe, en Sologne. Il fréquente le Cours Supérieur, qui prépare au brevet d’instituteur, et est dans la classe de son père. Un mois après la rentrée, un nouvel élève, Augustin Meaulnes, vient habiter chez eux. Meaulnes, âgé de dix-sept ans, est mystérieux et attise la curiosité des élèves. Ils l’appellent rapidement « le Grand Meaulnes » du fait de sa grande taille et de son autorité sur le groupe d’élèves de qui il devient le chef. Son arrivée bouleverse non seulement le rythme monotone et scolaire de la classe mais également la vie de François.
Un élève est désigné pour aller chercher les grands-parents de François Seurel à la gare. M. Seurel choisit Moucheboeuf malgré les cris enthousiasmés de la classe en faveur de Meaulnes qui ne proteste pas la décision. Cependant, le lendemain, il a disparu. Une conversation dans l’atelier du maréchal-ferrant l’a laissé songeur. Le soir, un homme ramène la carriole que Meaulnes a emprunté au Père Florentin, mais aucune trace de la jument ou d’Augustin lui-même. Trois jours plus tard, il réapparaît avec un air étrange et refuse de dire à quiconque où il était. Dès qu’il rentre, il établit un petit plan mystérieux pour tenter de retrouver le chemin pris lors de son escapade. François, curieux, s’interroge sur l’attitude de Meaulnes qui ne dort plus mais préfère faire les cent pas dans la chambre. Un « gilet de marquis » attire également l’attention du jeune Seurel.
Meaulnes se décide enfin à raconter son étrange aventure à François. Meaulnes, parti chercher les grands-parents de François à Vierzon, s’est perdu en chemin tant il rêvassait. La jument s’arrête et Meaulnes décide de chercher un toit pour la nuit. Il trouve des paysans qui lui proposent de mettre à l’abri la jument. Il rebrousse chemin mais la jument s’enfuit. Prenant ses jambes à son cou, il lui court après en vain. Blessé au genou, incapable de retrouver la demeure des paysans, il passe la nuit dans une bergerie abandonnée. Le lendemain matin, il se remet en route et approche « un domaine mystérieux » où une fête se prépare. De jolies fillettes en costumes discutent. De peur de les effrayer, malgré le besoin de savoir où il se trouve, il se réfugie dans une chambre abandonnée où il s’endort instantanément. Meaulnes, après son réveil, se déguise en marquis sur l’invitation de deux étranges comédiens à la fête costumée. Il apprend, grâce à des enfants, que la fête a été organisée pour les fiançailles de Frantz de Galais, le fils du château. Ce dernier est parti chercher sa fiancée à Bourges et ne devrait, en principe, pas tarder à arriver. Se prenant vite au jeu, Meaulnes participe à une farandole mené par un grand Pierrot qui s’avère être l’un des comédiens. Il découvre une pièce paisible, où une jeune femme joue du piano pour des enfants. Augustin rêve soudainement qu’il est marié à cette femme et qu’il est dans sa propre maison.
Meaulnes, ne sachant que faire le lendemain matin, se promène près de l’étang. Il aperçoit deux femmes, l’une est vieille et courbée et l’autre est jeune, blonde et élancée. Il les suit jusque dans une promenade en bateau. Il échange quelques mots avec la jeune fille lorsqu’ils débarquent sur l’autre rive. Elle lui dit son nom : « Yvonne de Galais » et lui demande de ne plus la suivre, lançant même un « adieu ». Au retour de sa balade, la fête s’arrête soudainement : Frantz est revenu seul et sa fiancée ne viendra pas.
Meaulnes le croise, ignorant son identité, mais Frantz s’enfuit, ne lui laissant que quelques mots sur son envie de mourir. La fête terminée, les voitures repartent. Meaulnes réussit à en trouver une qui le ramène à Saint-Agathe. Il entend un coup de feu et voit le grand Pierrot de la fête porter un corps humain dans ses bras.
Deuxième partie
Augustin, avec l’aide de François, essaye de localiser le château sans succès. Des cris et des coups de sifflets retentissent un soir du mois de février. Les deux compagnons sortent mais tombent dans une embuscade. Un jeune bohémien au front bandé et des garçons du village, dont des élèves du Cours Supérieur, dérobent la carte qu’ils ont commencé à reconstituer. Le lendemain, ce bohémien devient élève de l’école et remplace « le Grand Meaulnes » en tant que chef de bande. Meaulnes et Seurel décide de tendre un piège au bohémien mais celui-ci rend le plan, qu’il a complété. François, Augustin et le « jeune bohémien au front bandé » se jurent amitié. Il demande que, lorsqu’il sera à deux doigts de l’enfer et qu’il voudra en finir, les deux répondront à son appel de détresse. Le bohémien donne alors à Meaulnes l’adresse d’Yvonne à Paris.
Le bohémien Ganache, le compagnon du « jeune bohémien au front bandé », commet probablement les vols qui bouleverse le bourg de Saint-Agathe. Le printemps arrive et les deux saltimbanques donnent une représentation sur la place du village. Le spectacle se finit et le bohémien retire son bandage, révélant sa véritable identité à François et Augustin. Il s’agit du « fiancé du Domaine inconnu », Frantz de Galais. Le lendemain matin, Frantz et Ganache disparaissent avant l’arrivée des gendarmes. Frantz n’avait pas complété la carte entièrement et Meaulnes espérait enfin retrouver ce sentier perdu qui le mènerait au « Domaine mystérieux ». Cependant, lui et Ganache disparaissent avant l’arrivée des gendarmes puisqu’ils ont été dénoncés par Jasmin Delouche.
Meaulnes part pour Paris où il espère revoir Yvonne de Galais. François, mis au courant à la dernière minute, reste à Saint-Agathe. Il raconte même à ses camarades la raison du départ de Meaulnes. Il reçoit trois lettres de son ami, dont l’une où il apprend qu’Yvonne est mariée.
Troisième partie
Meaulnes est parti depuis plus d’un an. François, lors d’une baignade avec ses camarades de classe, découvre par hasard l’adresse du « Domaine sans nom » : il s’agit du domaine des Sablonnières, qui n’est plus qu’un tas de ruines, tout près de Vieux-Nançay. François passe chaque année la fin de ses vacances chez son oncle Florentin qui habite ce village. Il y retourne et découvre, grâce à son oncle, que Mlle de Galais n’est pas mariée. Etant une cliente fréquente du magasin de son oncle, François la rencontre. Elle n’a pas oublié Meaulnes. Florentin décide d’organiser une « partie de plaisir » où François est, bien sûr, invité. Il invite également la jeune fille et Augustin, si François le désire. François part annoncer la grande nouvelle à Meaulnes. Sur le chemin, il s’arrête chez sa tante Moinel qui lui raconte une étrange histoire. Elle a recueilli une jeune fille au retour d’une fête, un soir d’hiver. Seulement, celle-ci est partie pour Paris. François écoute d’une oreille distraite le récit, préoccupée par la future réunion d’Augustin et d’Yvonne de Galais.
Augustin retrouve Yvonne à la « partie de plaisir ». Le bonheur de cette retrouvaille est écourtée lorsqu’il réalise que le passé ne peut renaître. Meaulnes pose de multiples questions à Mlle de Galais sur les nombreux éléments de la fête célébrée en l’honneur des noces de Frantz. Il apprend que le château a été détruit. En effet, pour payer les dettes de Frantz, la famille de Galais a dû vendre les bateaux et les poneys ainsi qu’une bonne partie du Domaine. Meaulnes s’enferme dans une nostalgie destructive et un brin obsessive. La fête approche à sa fin. Meaulnes reproche à M. de Galais d’utiliser leur vieux cheval fatigué, Bélisaire. Le soir-même, Meaulnes, en sanglot, demande Yvonne de Galais en mariage.
Les fiançailles durent cinq mois. Début février de l’année suivante, Augustin Meaulnes et Yvonne de Galais se marient dans la vieille chapelle des Sablonnières. Le jour même des Noces, un appel retentit dans la grande sapinière, aux abords de la maison des jeunes mariés. Il s’agit de Frantz,
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