Explication Du Texte De Freud
Dissertation : Explication Du Texte De Freud. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresmé sur tout notre psychisme. Les défauts de notre raisonnement et de notre conscience sont mis en avant. Pour finir, en dernière partie, nous allons nous appuyer sur l'explication de la ligne 12 jusqu'à la fin : " Qui saurait évaluer [...] et tu éviteras peut-être de le devenir". Plus, précisémment, nous décelerons la solution à ce problême qui est la psychanalyse. Il faut explorer la vie psychique consciente et inconsciente. Pour éviter tout problème, il faut d'abord se connaitre soi-même ce qui pourrait éviter les maladies ou bien guérir de maladies.
Tout d'abord, comme nous l'avons dit précedemment, nous allons expliquer le fait que la thèse de l'auteur nous annonce implicitement que le psychisme est divisé en deux parties. La première est donc la conscience, ce que nous perçevons, comme les désirs que nous cherchons à satisfaire, les rêves qui nous font vivre et espérer, les sentiments qui nous mettent dans différents états ... Cette conscience ne nous permet cependant pas de connaître l'ensemble de nos pensées au sens large. En effet, nous ne sommes conscients que de choses minimes par rapport à tout se qui se passe dans notre âme. On peut donc dire que cette conscience est partielle car des données, des idées ont été refoulées. Cela ne veut pas dire que la conscience n'a aucune importance ou qu'elle doit être négligée, elle ne définit simplement pas le psychisme au sens large. Le verbe coîncider est d'ailleurs utilisé pour différencier le conscient de l'inconscient et pour montrer que ces deux parties sont indépendantes l'une de l'autre. L'âme, comme la phrase est tournée ici, semble être le lieu où ces deux parties se réunissent. Le groupe de mots " par ailleurs informé " est utilisé pour montrer nos connaissances superficielles sur le psychisme, pour montrer que beaucoup de choses nous échappent sur nous-même. En effet, l'inconscient se manifeste sous forme de rêves, d'actes manqués, d'hystérie... Implicitement, Freud dit que tout ce qui se trouve dans l'inconscient est en fait ce que l'esprit a refoulé. L'homme cherche en fait à faire disparaitre des pensées, des images, des désirs dans l'inconscient, cet acte est appelé le mécanisme de défense. Ces mécanismes se font également de manière inconsciente, ils refoulent certaines idées qui pourraient être néfastes à l'homme, dangeureuses pour l'homme car elles pourraient lui provoquer de l'angoisse. La conscience ne fait donc que subir ces mécanismes de substitution, elle ne contrôle rien. L'homme se retrouve esclave de son psychisme. La conscience, elle, évite tout conflit car elle est incapable de se maîtriser elle-même. Ainsi, un mécanisme de défense sert souvent à diminuer l'anxiété ou la déprime ressentie par le sujet, il soulage donc momentanément... Mais est-t-il vraiment bon pour la stabilité et le bien-être de l'homme dans la vie future ?
En effet, le fait de diminuer son anxiété momentanément ne peut que nous soulager mais cette anxiété ne peut pas être éviter pour toujours et ne peut que ressurgir un moment ou un autre de manière plus forte. Dans cette partie du texte qui se délimite de la ligne 3 à 12, Freud met en évidence le rôle de la conscience, ce dont elle nous apprend et ses lacunes. La Conscience est décrit comme le "service de renseignement" qui est ce que nous perçevons, ce que nous savons, ce qui est suffisant pour répondre à nos besoins. Dans la première phrase, le service de renseignement parrait être la base à avoir dans notre esprit. Celle-ci est en fait créée dans la mesure d'accomplir nos besoins plus ou moins vitaux mais n'est justement pas approfondie, elle se contente du stricte minimum sans chercher d'autre solutions pour assurer un bien-être. De plus, le mot "illusion" montre bien ici que nous croyons savoir tout ce qui détient une certaine importance alors que bien d'autre notions et besoins en nous sont tout aussi importants mais nous sont inconnus. Dans cet extrait, on comprend également que lorsque le sujet est confronté à un conflit pulsionnel, le service de renseignement, lui, n'est plus oppérationnel. L'homme se sent alors en danger et menacé et finit par se mettre sur la défensive en ne cherchant pas à aller plus loin dans son savoir, autrement dit, les informations de la conscience sont incomplètes et peu sûrs. Les informations de l'inconscience qui elles ne sont pas perçus, se manifestent sous forme de symptomes, de rêves, de lapsus dont on ne tient pas compte. On pourrait donc penser que nous vivons notre vie de manière passive et sous l'illusion puisque l'ont évite toutes sources d'angoiss et nous ne sommes même pas capable d'aggrandir notre connaissance de soi.. De même pour les renseignements déjà présents dans notre conscience. Ils n'ont pas été acquis grâce à notre recherche, mais simplement car nous avons été confronter à des évenements inévitables, et de devoir les gérer nous a apporté des renseignements à notre conscience. Nous n'avons donc aucuns mérites, finalement, puisque l'on attend que les choses se soit passées et qu'on ne peut plus rien n'y changer pour y penser et philosopher sur ces évenements. Mais, existe-t-il alors une solution pour remedier à ce manque de connaissances sur nous même ? Comment l'homme se comporte-t-il pour ne pas se rendre compte de son manque d'informations ?
Une réponse claire surgit à la suite de la question qui marque le début de cette dernière partie de texte. Lorsque Freud demande : « Qui saurait évaluer, même si tu n’es pas malade, tout ce qui s’agite dans ton âme et dont tu n’apprends rien, ou dont tu es mal informé ? », c'est l'homme lui même et avec l'aide du psychanaliste qui le peut. En effet, c'est l'exploration de la vie psychique consciente et inconsciente qui nous permet de se rendre compte de tout ce qui se passe dans notre âme. A force de refuser de connaitre et comprendre l'éxistences de ces idées inconscientes, celles-ci se révoltent et surgissent sous formes de symptomes. Aussi, Freud décrit l'homme comme un souverain absolu qui se contente des renseignements apportés par les hauts fonctionnaires c'est à dire que le souverain se contente des informations qui ne sont pas censurés sans prendre en compte la voix du peuple qui ici représente l'inconscient. On comprend donc que l'homme ne tente pas d'entreprendre une recherche aux informations, il ne prend pas la peine de désceller ce qui se trouve dans son inconsciant. La dernière phrase de ce texte est en faite un conseil que nous donne Freud qui est de rentrer en contact avec la psychanalyse. Pour lui, il semble être nécessaire de devenir malade pour ne pas seulement connaitre le plaisire mais pour connaitre la vérité car l'homme se figure que pour être heureux, il ne faut pas être malade seulement, en pensant cela il vit dans l'illusion.
...