Fiche De Lecture
Recherche de Documents : Fiche De Lecture. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresolie à travers l’antiquité classique transparaît au travers de nombreux récits imaginaire et mythologiques tels que l’Odyssée d’Homer. Mais le rationalisme a fait franchir un grand pas à la médecine marquée par Hippocrate considérée comme le « père de la médecin » qui fait la différence entre corps et esprit, désormais, la religion, le divin, le diable ne sont plus des références en terme de folie. On peut aussi citer Soranus, médecin à Rome en l’an 100 après JC déconseillait d’ailleurs d’infliger des traitements douloureux et cruels aux malades mentaux.
Puis vers 400 après JC, l’empire romain s’écroule et les hommes trouvent un certain réconfort dans le christianisme, Dieu est le médecin universel et les saints sont ses envoyés sur terre et ce sont eux qui traitent la folie quand ce n’est pas la famille ou la communauté qui prend le « fou » en charge. La charité envers les plus démunis, voilà ce qui régente la pensée des populations envers les « fous », Saint Augustin en est l’exemple, il a par ailleurs été un des précurseurs de la « psychanalyse ».
Deux siècles plus tard, le monde arabe se développe et conquit des terres en même temps que les connaissances des populations en matière de folie ; Rhazès illustre scientifique, médecin et philosophe a décrit les maladies mentales et a utilisé la psychothérapie, il a eu Avicenne comme disciple. Le « fou » est un envoyé de Dieu, il faut le traiter comme tel, il sera logé dans de somptueux établissements, servant une nourriture délicieuse et aux divertissements variés.
En Occident, juste avant la Renaissance, la folie est assimilée à la sorcellerie et condamnées par le bûcher. En parallèle de ces considérations, on voit apparaître des fêtes où la « folie » dans un sens très large est mise en avant, par exemple lors du carnaval, l’anonymat, l’effet de foule et les danses invitaient à un défilé burlesque, « fou », privé d’inhibitions.
Au cours de la Renaissance, avec les progrès de la science, particulièrement en matière d’anatomie, on fait primer la raison sur les croyances religieuses. Des artistes, philosophes et humanistes, tels que Leonard De Vinci, Erasme, Rabelais, Montaigne, Copernic, Galilée etc...
A cette époque naissance aussi les « sciences divinatoires» tels que l’astrologie, sévèrement condamnées par l’Eglise. Il paraît également judicieux de citer Johann Weyer, médecin parisien qui étudiait les symptômes des maladies mentales, pour lui la folie était une maladie qui pouvait donc être traitée comme les autres maladies.
Nous voilà donc rendus au XVIIème siècle, le siècle de la raison, centré sur la science et qui a vu grandir René Descartes pour qui l’âme n’a aucune action sur le corps, pour lui, celui qui pense ne peut être fou. Les maladies mentales n’ont pas que des causes physiologiques, pour les comprendre, il faut « observer les sens », c’est-à-dire que les connaissances doivent découler des faits, des expériences.
En avril 1656, Louis XIV promulgue un édit qui instaure principalement des établissements destinés à accueillir tous les « errants improductifs », regroupés sous le nom d’Hôpital général, c’est le début du Grand Enfermement.
Enfin, le XVIIIème siècle, siècle des Lumières, siècle rationnalise où l’on prône le bonheur individuel a permis de mettre en lumière les conditions de vie terribles du « malade mental », du « fou », de l’ « aliéné ». Pinel, l’un des premiers médecin-aliéniste s’oppose aux pratiques inhumaines mises en place lors du Grand Enfermement, il voulait « libérer les aliénés de leurs chaînes ». C’est lui qui a le premier rédigé une classification des maladies mentales, pour lui, les malades mentaux peuvent être compris et soignés ; il est l’un des précurseurs de nos psychothérapies modernes.
L’auteur nous livre dans ce chapitre un historiques renseigné des pensées et pratiques concernant la folie de la préhistoire jusqu’au XVIIIème siècle. Chapitre plaisant et instructif à lire de part ses biographies et nombreux témoignages et documents annexes.
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