Histoire Des Arts : Giraudoux
Recherche de Documents : Histoire Des Arts : Giraudoux. Rechercher de 53 000+ Dissertation Gratuites et Mémoiresommes» , il est également nommait secrétaire d'ambassade à Berlin. Pendant onze ans aura une liaison secrète avec Anita De Madaro, il écrit alors «Bella»
En 1926, le scandale de «Bella» éclate.
De 1929 à 1939, il vas surtout écrire des œuvres dramatiques, «la guerre de Troie a était écrite en 1935, sous la direction de Jouvet. Et également la première d'Electre le 13 mai précisément.
La seconde guerre mondiale :
Giraudoux est nommer comme commissaire générale à l'Information, un poste délicat. Son fils fils entre dans la résistance et demande a son père de le rejoindre.
En 1943, la mère de Giraudoux meurt.
En 1944, le 25 janvier à lieu la première d'Amphitryon 38 sous forme de pièce lyrique.
Le 31 janvier 1944, à l'âge de soixante et un ans.
La guerre de Troie n'aura pas lieu
Genre: Dramatique (le terme «pièce» semble impliquer une volonté de ne pas choisir entre tragédie et comédie).
Auteur : Jean Giraudoux
Structure : 2 longs actes. La transition se fait par le passage du dialogue entre Hélène et Cassandre à celui entre Hélène et le jeune Troïlus
Sujet : Hector revient d'une campagne militaire, victorieux, et trouve sa femme Andromaque en discussion avec sa sœur Cassandre à propos de l'ambassade grecque qui réclame Hélène, en levée par Parîs. Une grande partie des Troyens, fascinés par la beauté d'Hélène ou avides de guerre, refusent de la rendre. La guerre de Troie aura-t-elle lieu ?
Personnage principaux : Andromaque, Hélène, Hécube, Cassandre, Hector, Parîs, Priam, Ulysse et Demokos.
Les personnages Principaux :
On retrouve Hélène, qui semble insensible aux autres et au monde, se pliant à leurs volonté de manière indifférente, son indifférence s'explique par ses visions : elle sait grâce à elle que le destin des hommes est scellé (= ne change pas) que rien ne sert de s'y opposer. Pour les hommes, elle est l'incarnation de la beauté et pour les femmes une simple courtisane. Cependant, elle montre un peu de compassion, notamment en vers Hector en acceptant de l'aider afin d'obtenir la paix. C'est donc un personnage complexe, une femme à la fois fragile et forte. Elle joue le rôle qui lui est imparti : séduire.
Andromaque, qui est l'épouse d'Hector et mère de Astynax. Elle voit périr son mari et son enfant lors de la chute de la ville, puis emmenée en esclave par le fils d'Achille. Andromaque est le modèle de la fidélité conjugale.
Giraudoux dresse un portrait nuancé (= varié) et attachant, plein de générosité, de noblesse et de courage. Elle manifeste constamment son amour envers son mari, Hector, en le comprenant, en le réconfortant et en le soutenant. C'est une femme réaliste et qui comprend très rapidement que la guerre de Troie aura lieu.
Hector, apparaît comme une jeune guerrier, sensible aux valeurs familiales, à la tendresse du épouse et d'un enfant. C'est un homme de conscience, il se définit lui même comme «un général sincère», la droiture et la solidité (= la force) sont ses qualités principales. Sa morale est nuancé par l'amour et la joie. L'épreuve du combat fonde son autorité. Il y a une métaphore le désignant comme tigre «le tigre qui dort» qui montre la puissance, et aussi le caractère instinctif et sauvage car il possède une femme idéale qu'il est prêt a défendre à tout prix.
Parîs, il est le fils de Priam apparaît comme un séducteur finalement peu attaché à Hélène, qui savoure les ruptures, un personnage plutôt vaniteux. Il représente aussi l'insatisfaction perpétuelle. Il représente l'humanité «moyenne», victime de son goût de la facilité.
Cassandre, fille de Priam, prophétesse condamnée par Apollon, devenue la captive d'Agamemnon, et sera massacré avec lui par Clytmnestre. Giraudoux la montre quelque peu acerbe soit agressive et jalouse. Elle observe la vie sans y participer et paraît ne rien savoir sur l'amour. Elle est l'image même de l'impuissance (=manque de «moyen») tragique.
Polyxène, exprime certaines vérités enfantines, qui prennent un sens tragique. Il donne une légèreté à la pièce, mais aussi une coloration pathétique (=bouleversant).
Priam, il apparaît comme un vieillard officiellement respecté mais moqué par sa femme, et facilement persuadé par Hector, alors que dans l'Iliade (= c'est une épopée, un poème de la Grèce Antique), il est un roi digne et sage.
Troïlus, c'est un adolescent qui refuse de devenir «adulte», il veut tout. Il l'image de la pureté. Il donne à la pièce un caractère intemporel (= dure toujours). Il donne un aspect comique de la pièce de théâtre pour inciter le spectateur à la réflexion.
Démokos, le Géomètre, Démokos est le principal représentant. Étant donné son age il occupe une double fonction, chef du sénat (acte II,sc10)et poète(acte I, sc6) qu'il exerce avec autorité. C'est un personnage au caractère haineux et manifestant en permanence du mépris pour les hommes, une critique de la jeunesse. Pourtant le poète possède un savoir incroyable. Ses provocations et ses mensonges parviennent à détruire les efforts d'Hector, il est donc le vainqueur de la pièce.
Quand au Géomètre il représente une figure importante de l'antiquité. Il symbolise les efforts de réflexion scientifique pour maitriser le monde. Mais ce n'est pas un personnage fascinant.
Rejet de la Guerre :
le thème principal de cette pièce
Le thème de la guerre ouvre et ferme cette pièce. On retrouve de l'angoisse et du désespoir grâce à ce thème. L'enjeu s'exprime par une alternative, restituer ou non Hélène aux Grecs. Toute la pièce est constituée par les affrontements entre les personnages agressivité et pacifistes(la paix). Les Grecs ne veulent pas vraiment la guerre, l'ennemi réel se trouve à l'intérieur des remparts, chez les Troyens. Il est possible de déterminer quatre groupe de personnages.
D'abord, parmi les indifférents, Paris finit par obéir à Hector et Busiris incarne une caricature de diplomate. Sont plus dangereux les partisans déclarés de la guerre, c'est à dire, le Grec Oiax qui est d'abord très agressif, mais qui vas enfin se rangé du coté d'Hector, par solidarité et estime de soldat. Plus ambigu, Ulysse part, «en rusant contre le destin». Il se rapproche ainsi d'une autre catégorie de personnages plus résignés. En revanche, nombreux sont les Troyens qui incitent à la guerre. Priam, lui vante l'héroïsme guerrier, Abnéos réclame un chant de guerre, le Géomètre refuse la restitution d'Hélène, Demokos est un belliciste, c'est à dire qu'il aime la guerre, il l'incite. Giraudoux va représenté la bêtise dangereuse de la foule, mais souligne derrière la farce grossière.
En face, les pacifistes, Hécube, Andromaque et Hector. Hécube multiplient les remarques incisives. Andromaque nie d'abord la guerre, elle tente ensuite de convaincre Hélène d'aimer Pâris pour au moins donner un sens a la guerre. Hector s'efforce de préserver la paix, donc d'éviter la guerre, il demande a Hélene de quitter Troie, et tente de négocier avec Ulysse. Mais il fini par douter et cette incertitude montre bien que la guerre provient du désir : si Hector résiste au nom de la raison et de l'amour, il a conscience de sa propre violence. Trois personnages considère la guerre comme une fatalité. Cassandre, qui semble prévoir le dénouement, Hélène qui reste passive, indifférente mais refusant la pitié, et Ulysse qui paraît détenir une sagesse sans illusions. Enfin deux divinité apparaissent, la Paix, pâle puis mensongère. Iris annonce le message contradictoire d'Aphrodite et l'injonction impossible à suivre de Zeus (acte II,sc.12).
Ainsi, la guerre apparaît-elle comme le destin, une fatalité, au-delà des raisons limité que sont apparemment, l'enlèvement d'Hélène et, plus cachées, pour des causes économiques «les autres Grecs pensent que Troie est riche» (acte II, sc.13). Mais la guerre est inscrite dans le langage, on retrouver souvent le terme «déclare la guerre», des chants guerriers, les portes de la guerre sont un langage symbolique. La guerre prend son origine dans le refus et la peur de l'autre. La méfiance envers l'étranger est présente tout au long de la pièce. Hélène est elle même considéré comme une étrangère qui fascine ou inquiète. La guerre est enfin partie prenante du désir. Le parallèle entre le désir et la guerre est manifeste dans la didascalie , c'est à dire que l'auteur à donner des indications d'action, ou bien de parole aux acteurs, ici « Les portes de la guerre s'ouvrent lentement. Elles découvrent Hélène qui embrasse Troïlus ». Troïlus incarne la pureté, il lutte contre son attirance envers Hélène, mais finit par succomber : le tableau final symbolise la victoire des pulsions, la victoire de la force vitale, désir et violence confondus représentée par la fascinante Hélène.
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